SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE – Pharmacologie des antipsychotiques
Les antipsychotiques antidopaminergiques les plus marqués sont les plus antiproductifs mais ils induisent les
effets secondaires neurologiques les plus importants.
Il faut trouver la dose pour laquelle on aurait des effets antipsychotiques acceptables en minimisant le plus
possible les effets secondaires extra-pyramidaux.
Le seuil d'effet antipsychotique et celui des effets extra-pyramidaux sont très proches d'où la difficulté de
trouver le bon dosage.
III. Effets secondaires
–effets endocriniens-métaboliques : prise de poids (complication de la prise en charge à cause de la
dysmorphophobie et des troubles cardio-vasculaires avérés) , troubles sexuels, gynécomastie-
Galactorrhée, dysménorrhées
–Effets neurologiques
- réversibles : syndrome extra-pyramidal (akinésie, rigidité, tremblement), dyskinésies aiguës
- Irréversibles : dyskinésies tardives après 6 mois de traitement ( souvent après plusieurs années)
dyskinésie bucco-linguo-faciale
–Effets digestifs : constipation, sécheresse buccale, hépatite (rare)
–Symptômes ophtalmologiques : trouble de l’accommodation, augmentation de la pression intra oculaire
–Autres : hypotension orthostatique, sédation-somnolence, allongement du QT (ECG +++ avant
prescription traitements), convulsion
Syndrome malin des antipsychotiques ( à connaître)
Il est rare mais il est à redouter car il engendre 20% de mortalité.
Tableau clinique :
–hyperthermie , déshydratation, syndrome extrapyramidal
–signes neurovégétatifs : sueurs, hypersiahlorrhée, tachycardie, labilité tensionnelle
–confusion mentale
–coma, voir évolution fatale
Biologie : hyperleucocytose, élévation des CPK
Prise en charge : Urgence vitale → arrêt de l'antipsychotique, transfert en réanimation, traitements
symptomatiques
Il n'y a pas d'antidote, les facteurs de risque ne sont pas bien élucidés.
3/6