Troubles associés
• Entre 17% (Gross-Tsur et al, 1996, scores < 5ème percentile !) à 63%
(Lewis et al., 1994, score < 1 écart-type) (selon les études) d’entre
eux sont de mauvais lecteurs (Badian, 1983; Gross-Tsur et al.,
1996; Lewis et al., 1994). 51% présentent des difficultés en
orthographe (Ostad, 1998).
• Et entre 15% et 26 % (Gross-Tsur et al, 1996) présenteraient
également des symptômes d’hyperactivité ou
d’inattention (Lindsay et al., 2001; Gross-Tsur et al, 1996),
Prévalence
• Il y aurait entre 3,6 à 7,7% d’enfants dyscalculiques
(Badian, 1999; Gross-Tsur et al., 1996; Lewis et al., 1994)
• Si l’on considère environ 2% de dyscalculie pure, on
arrive donc à un taux équivalent à celui de la dyslexie
pure (Van Hout, 2005):
• Si l’on considère environ 6% de dyscalculie avec signes
associés, on arrive à un taux légèrement inférieur à celui
de la dyslexie avec troubles associés
• Environ 6% à 8% d’enfants dyslexiques (Inserm, 2007), légères
différences selon les langues et selon les critères d’inclusion
Causes: multifactorialité!
Facteurs
intrinsèques
(génétiques,
neurocérébraux,
cognitifs) Trouble secondaire à des troubles cognitifs
plus généraux (logique, mémoire de travail,
habiletés visuo-spatiales, traitement phonologique,
inhibition, gnosies digitales)
Facteurs environnementaux et
conatifs: enseignement, motivation
Trouble numérique de base (« absence de sens
du nombre », ou de la représentation de la
quantité)
Facteurs génétiques (Rousselle, 2011)
58% des cojumeaux monozygotes et 39%
des cojumeaux dizygotes partagent des
difficultés d’apprentissage en
mathématiques si leur jumeau en présente
(critère plus strict: < -1,5 écart-type aux
tests standardisés en math) (Alarcon et al., 1997)
42% des cojumeaux monozygotes ne partagent
pas les difficultés présentées par leur jumeau en
dépit du patrimoine génétique identique
(Rousselle, 2011)