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08.09.15 DIFFICULTÉS
D’APPRENTISSAGE EN
MATHÉMATIQUES
HEP BEJUNE, 10 septembre 2015
Facteurs
environnementaux
Difficultés procédurales
Grandes difficultés
d’apprentissage en mathématique
Anne-Françoise de Chambrier
Logopédiste
Assistante-doctorante à l’UER pédagogie spécialisée de la HEP Vaud
Intervenante occasionnelle HEP Bejune, MAES enseignement spécialisé
Facteurs conatifs
Difficultés logiques,
logiques
Difficultés
conceptuelles
Trouble de …?
DYSCALCULIE
Ou trouble spécifique des apprentissages en
mathématiques…
La dyscalculie désigne un « trouble des compétences
numériques et des habiletés arithmétiques qui se manifeste
chez un enfant d’intelligence normale qui ne présente pas
de déficits neurologiques acquis » (Temple, 1992)
Les troubles du raisonnement logico-mathématique se
définissent par le retard ou l’absence des structures
logiques nécessaires à l’apprentissage du nombre et au
raisonnement, touchant donc davantage la logique
générale et étant souvent mis en lien avec des troubles du
langage. Ils se réfèrent au modèle de Piaget (stades de
développement de l’enfant des premiers mois de vie
jusqu’à l’adolescence) (Jaulin-Mannoni, 1989)
1 08.09.15 Trouble de …?
•  Trouble sous-estimé malgré l’importance des nombres à
l’école et dans la vie
•  Murnane, Willett, Levy (1995) : les résultats à un test de math
administré en fin d’études secondaires sont corrélés
significativement avec le salaire perçu à 24 ans.
•  Depuis 2000, l'Institut National de la Santé US a dépensé 107,2
millions de $ pour la dyslexie et 2,3 millions de $ pour la
dyscalculie.
Mais il faut bien savoir ce que l’on entend par
dyscalculie…
Nombres et traitements concernés
•  Rapport de l’INSERM (2007): « ce que l’on entend par
traitements numériques et arithmétiques recouvre en réalité
une grande variété d’activités allant de la quantification
rapide de petites collections à la résolution de problèmes à
énoncés verbaux impliquant la planification de solutions en
plusieurs étapes, en passant par l’utilisation de plusieurs
codes (oral, écrit, arabe), de nombreuses formes de
dénombrement, la compréhension de la notation en base 10,
celle des nombres décimaux, des fractions, la manipulation
d’algorithmes complexes pour résoudre les opérations, … ».
•  « Bien que la lecture et le calcul soient souvent mis sur pied
d’égalité comme les acquisitions fondamentales de l’école
primaire, cela ne doit pas faire oublier que ces domaines ne
sont pas comparables dans leur complexité sur le plan
cognitif »
Critères diagnostic
Déficit
intellectuel
Les domaines mathématiques concernés par le
« trouble spécifique » portent sur des nombres
(y compris relatifs et rationnels) pouvant être
grands et sur des traitements pouvant être
complexes. Mais c’est à partir de nombres et
de traitements plus « élémentaires » qu’on va
parler de « trouble spécifique » (cf. épreuves
dans les tests standardisés)
Déficit
sensoriel
Scolarisation
inadéquate
•  Aptitudes mathématiques (comptage,
dénombrement, transcodage,
arithmétique, estimation quantité,
résolution problème, logique) nettement
en dessous du niveau escompté,
interférant avec la réussite scolaire/la vie
quotidienne
Adversité
psychosociale
Trouble
neurologique/
mental
Problème dans
la langue de
scolarisation
2 08.09.15 Troubles associés
Prévalence
•  Entre 17% (Gross-Tsur et al, 1996, scores < 5ème percentile !) à 63%
(Lewis et al., 1994, score < 1 écart-type) (selon
les études) d’entre
eux sont de mauvais lecteurs (Badian, 1983; Gross-Tsur et al.,
1996; Lewis et al., 1994). 51% présentent des difficultés en
orthographe (Ostad, 1998).
(Gross-Tsur et al, 1996) présenteraient
également des symptômes d’hyperactivité ou
d’inattention (Lindsay et al., 2001; Gross-Tsur et al, 1996),
•  Il y aurait entre 3,6 à 7,7% d’enfants dyscalculiques
(Badian, 1999; Gross-Tsur et al., 1996; Lewis et al., 1994)
•  Si l’on considère environ 2% de dyscalculie pure, on
arrive donc à un taux équivalent à celui de la dyslexie
pure (Van Hout, 2005):
•  Et entre 15% et 26 %
•  Si l’on considère environ 6% de dyscalculie avec signes
associés, on arrive à un taux légèrement inférieur à celui
de la dyslexie avec troubles associés
•  Environ 6% à 8% d’enfants dyslexiques (Inserm, 2007), légères
différences selon les langues et selon les critères d’inclusion
Causes: multifactorialité!
Facteurs
intrinsèques
(génétiques,
neurocérébraux,
cognitifs)
Trouble numérique de base (« absence de sens
du nombre », ou de la représentation de la
quantité)
Trouble secondaire à des troubles cognitifs
plus généraux (logique, mémoire de travail,
habiletés visuo-spatiales, traitement phonologique,
inhibition, gnosies digitales)
Facteurs environnementaux et
conatifs: enseignement, motivation
Facteurs génétiques
(Rousselle, 2011)
58% des cojumeaux monozygotes et 39%
des cojumeaux dizygotes partagent des
difficultés d’apprentissage en
mathématiques si leur jumeau en présente
(critère plus strict: < -1,5 écart-type aux
tests standardisés en math) (Alarcon et al., 1997)
42% des cojumeaux monozygotes ne partagent
pas les difficultés présentées par leur jumeau en
dépit du patrimoine génétique identique
(Rousselle, 2011)
3 08.09.15 Influence de l’environnement
•  l’apprentissage des mathématiques serait plus lié au type de
pédagogie, notamment à la façon dont les concepts sont
présentés, que les autres apprentissages (Lyon, 1996)
•  Selon un certain nombre de cliniciens et chercheurs, le facteur
étiologique prédominant dans le retard en mathématiques
serait un enseignement insuffisant (Russell et Ginsburg,
1984 ; Carnine, 1991).
•  Influence de l’école: le pourcentage de variance expliqué par
l’école fréquentée pouvait atteindre 20% (pas seulement les
différence entre les élèves) (Grégoire, 2005).
Troubles Dys, guide d’appui CNSA 2014
DIFFICULTÉS
RENCONTRÉES
4 08.09.15 Le nombre selon Piaget
OPÉRATIONS
LOGIQUES
« Le nombre est la synthèse entre les classes et les
relations », entre l’inclusion des classes et la sériation
Conservation de la quantité
Sériation, classification (inclusion)
(Piaget et Szeminska, 1941, La genèse du nombre chez l’enfant).
Conservation de la quantité
Conservation de la quantité
1) Est-ce qu’on a la même
chose ou est-ce qu’il y en a un
qui a plus?
Non, moi j’en ai
plus, parce que
c’est plus grand!
2) Et maintenant, est-ce qu’on
a la même chose ou est-ce
qu’il y en a un qui a plus?
On a toujours la même
chose parce qu’on a
rien ajouté ni enlevé
On a toujours la même
chose parce qu’on peut
remettre comme avant
On a toujours la même
chose parce que c’est
plus petit mais c’est
plus gros
5 08.09.15 Opérations logiques: sériation
Opérations logiques: sériation
•  Mettre dans l’ordre, donc grouper des objets
•  4 ans: collections figurales (prennent les baguettes pour faire une
selon leurs différences
maison)
•  4 ans et demi: partagent les baguettes en grandes et petites, c’est-à-
dire effectuent une classification
•  5 ans: plusieurs couples grands-petits ou des triplets grand-moyen-
petit
•  5 ans et demi: mettent la plus longue baguette et la plus courte aux 2
extrémités, et entre deux les autres baguettes plus ou moins dans
l’ordre. Ou forment un escalier mais sans tenir compte de la ligne de
base.
•  6 ans: peuvent sérier 6-7 éléments correctement, tiennent compte de
la ligne de base, mais par tâtonnement.
•  7 ans: sérient en utilisant une méthode opératoire (cherchent
d’abord la baguette la plus grande, puis la plus grande parmi celles
qui restent, etc.). Perçoivent un élément comme étant à la fois plus
grand et plus petit que d’autres, et peuvent donc intercaler un
élément au sein d’une série.
Opérations logiques: classification
Opérations logiques: classification
•  Classer des objets selon un ou plusieurs critères
•  4 ans: peuvent très bien dire si un objet est rond, carré, rouge,
communs
bleu, petit, grand… mais si on leur demande de bien les ranger,
de mettre ensemble ce qui va bien ensemble, ils font des
collections figurales (les mettent les uns à la suite des autres
pour faire un train, mettent un triangle sur un carré pour faire
une maison, …)
•  5 ans: peuvent faire des classements dichotomiques. Le
premier critère est la couleur, puis forme et grandeur.
•  6 ans: peuvent classer des objets en fonction de plusieurs
critères (couleur, forme, grandeur, épaisseur) mais dans des
classes disjointes (pas incluses les unes dans les autres)
•  8 ans: le système des classes logiques avec des relations
d’inclusion, d’intersection, de complémentarité, de disjonction
commence à se construire
6 08.09.15 Un trouble numérique de base?
•  Le trouble spécifique en mathématiques serait la
conséquence d’un dysfonctionnement de base affectant la
représentation de la magnitude numérique. Les enfants
dyscalculiques seraient privés du « number sens » (sens
du nombre)
LE SENS DU NOMBRE
•  Butterworth, 1999; 2005
Caractéristique, développement
•  Landerl, Bevan et Butterworth, 2004
Number sens =
Intuitions élémentaires au sujet de la quantité, incluant la perception
rapide et précise de petites quantités et la capacités de comparer des
magnitudes numériques, de compter, et de comprendre les opérations
arithmétiques simples (Dehaene, 1997 ; 2001; Geary, 2005)
Représentation de la quantité (de la magnitude numérique) (Noël, 2011)
Le subitizing
TR
•  3 ans: ratio de ¾
5
Subitizing (processus
qui permet une
appréhension directe
et précise des petites
quantités)
4
3
TR
2
1
•  6 ans: ration de 5/6
0
1
2
3
4
5
6
•  Mandler, G. and Shebo, B.J. (1982) Subitizing: an analysis of its component
processes. J. Exp. Psychol. Gen. 111, 1 – 21
•  Starkey, P., Cooper, R.G. (1980). Perception of numbers by human infants.
Science, 210(4473), 1033–1035
7 08.09.15 Ligne numérique
•  Entraîner le placement de nombres sur une ligne
numérique améliore les performances
mathématiques
(Vilette, 2009; Vilette et Schneider, 2012; Siegler et Ramani, 2008)
Apprentissage du comptage
•  De 4 à 6/7 ans: 5 niveaux d’élaboration de la chaîne numérique
verbale (Fuson, Richards et Briars, 1982)
LE COMPTAGE
Chapelet:
Un tout indifférencié
Caractéristique, développement
Chaîne numérique verbale élaborée:
compter à partir de…, jusqu’à… par pas, à rebours
8 08.09.15 Dénombrement
DÉNOMBREMENT
Dénombrement
•  Requière l’acquisition des principes suivants (Gelman et
Gallistel, 1978):
•  Correspondance pointage – énonciation :
•  correspondance terme à terme entre un mot et un objet, compter une fois
mais une seule fois chaque objet
•  Ordre stable (de la chaîne verbale):
•  Les mots-nombres sont toujours dans le même ordre, liste ordonnée
•  Cardinalité:
•  Le dernier mot-nombre indique la quantité, quantité indiquée par l’ordre des
mots dans la chaîne numérique
•  Abstraction (des caractéristiques perceptives):
•  Les caractéristiques perceptives (couleur, taille, figure) n’ont aucun impact sur
la quantité d’éléments de la collection
•  Non pertinence de l’ordre (des objets à dénombrer):
•  On peut commencer à dénombrer une collection à n’importe quel endroit,
dans n’importe quelle direction
NUMERATION ET
TRANSCODAGE
Représentation des nombres
9 08.09.15 « quarante et un
mille cinq cent
six »
Numération
Code arabe
41’506
Très régulier et très
performant (pour les grands
nombres et les opérations)
Nombre fini de signes (10)
Principe de la base et de
notation positionnelle
Tenir compte de la position
Comprendre la valeur du 0, qui
désigne l’absence (de dizaine, de
centaine, …mais est nécessaire
Code oral
Assez complexe et irrégulier
L’ordre des mots et des
indices prosodiques (légères
accentuations, petites pauses,
intonation) indiquent le
nombre dont il s’agit
•  Ex: 305 versus 300 5
Ne laisse pas bien
transparaître ses règles
d’organisation ni la base 10
Notre système de numération orale
Un lexique
Une syntaxe
Onze à seize
Les particuliers
Relation additives
Dix-sept, dix-huit,
dix-neuf
Un début de régularité
Vingt à nonanteneuf
Vingt, trente, quarante,
Vingt-et-un
cinquante, soixante,
Trente-et-un, …
septante, huitante (quatrevingt), nonante
Relations additives (quarantesept)
Un à dix
Cent, mille, million, Cent, mille, million, milliard Relations additives et
milliard
multiplicatives (trois-cents)
Cent (et non pas un-cent)
Mille (et non pas un-mille)
Mais un-million, un-milliard
Pas de mot pour les places vides
Transcodage (=lecture et production écrite de nombres)
•  Faible correspondance entre le code arabe et verbal
Jarlegan, Fayol et Barrouillet (1996), enfants de 2P (4H)
10 08.09.15 Transcodage
Transcodage
6427
Lectur
e
Production
écrite
43
«quarante» car 1er
de 2 chiffres
«septante-cinq»
«…ante » = 2 chiffres,
7 en 1er, 5 en 2ème
432
«quatre-cent» car 1er «sept-cent-trente- «… cent…» = 3
de 3 chiffres
cinq»
chiffres,
7 en 1er, 3 en 2ème, 5
en 3ème
OPÉRATIONS
ARITHMÉTIQUES
ADDITIONS
Développement du répertoire additif
(0 + 0 = à 10 + 10)
11 08.09.15 Répertoire additif
•  Passage de procédures de comptage à des procédures
basées sur la mémoire:
Support
concret
Objets
Compter tout
Additionner les
deux opérandes
en comptant à
partir de 1:
plusieurs façons!
MULTIPLICATIONS
Abstraction
Doigts
Verbal
Compter à partir
de:
- Max: à partir du
plus petit
opérande
- Min: à partir du
plus grand
opérande
Mental
Tables de multiplication
Décompositions
Récupérations :
Doubles
passages à la
dizaine
Retour aux 5
Tables de multiplications
Tables de multiplications
•  Imaginez devoir retenir…
•  Quelques recommandations:
Carl Denis vit sur l’Avenue Antoine Bernard
Carl Guillaume vit sur l’Avenue Bernard Antoine
•  Bien mettre en évidence la commutativité de la multiplication, ça
réduit de 2 fois le nombre de réponses à apprendre !
•  Apprendre ensemble les tables qui ont des liens numériques entre
elles : 2, 4 et 8 ; 3, 6 et 9 ; 5 et 10
Guillaume Etienne vit sur l’Avenue Carl Etienne
•  Carl, Antoine, Bernard, Denis, Etienne, François et
Guillaume représentent respectivement les nombres
1-2-3-4-5-6-7, et l’expression « vit sur l’Avenue »
représente le signe d’égalité.
•  Chercher à faire appel au sens inné de perception des régularités
des élèves pour construire un réseau de concepts avant qu’ils
mémorisent les tables, par exemple à travers des cartes montrant
des arrangements rectangulaires de points pour que les élèves y
perçoivent également l’addition répétée
12 08.09.15 Tables de multiplications
•  Quelques recommandations:
•  Expliciter des liens entre des calculs:
•  ex: quelle sera la différence entre 6 × 6 et 7 × 6?
•  Comparer les performances à l’oral ou à l’écrit
CALCULS EN
COLONNE
•  Pour une bonne mémorisation à long terme:
•  Répétition fréquente et réfléchie (plutôt que juste « par cœur »)
•  Le sens (comprendre) et la pertinence (savoir à quoi ça sert)
augmente la probabilité de rétention à long terme
•  Pratiquer la nouvelle habileté (répétition + mise en application):
d’abord pratique guidée, puis pratique autonome
•  Pratique intensive puis distribuée
Calculs en colonne
Calculs en colonne
Opérations plus complexes
•  Une partie de la réussite des calculs en colonne reposent
•  Sur des nombres à plusieurs chiffres
•  Algorithmes de calculs reposant sur la notation positionnelle
sur la maîtrise fluide des faits arithmétiques (petits
calculs)
•  Recherches beaucoup plus rares que pour les faits arithmétiques
•  Erreurs pouvant porter sur:
•  Faits arithmétiques
•  Retenues, emprunts
•  Différentes procédures
•  Organisation spatiale, alignement
•  Structuration en base 10 est cruciale pour le calcul :
•  Pour comprendre les passages à la dizaine/les reports/les
emprunts
•  Si la disposition spatiale pose problème, colonne,
couleurs, …
•  Comprendre les stratégies d’emprunts et de retenue (et
donc la structure décimale du code numérique)
•  Bien retenir les algorithmes de calculs eux-mêmes (leur
compréhension ne suffit pas), donner des modèles à aller
consulter en cas de doute
13 08.09.15 54
Résolution de problèmes
Problème de type …
RÉSOLUTION DE
PROBLÈMES
Changement
Gregory avait 3 billes. Puis Coddy lui
a donné 5 billes. Combien Gregory
a-t-il de billes maintenant ?
Combinaison
L’inconnue peut concerner l’état final, la transformation
ou l’état initial
L’inconnue peut concerner le tout, ou l’une des parties
Phoebe a 3 billes. Ross a 5 billes.
Combien Phoebe et Ross ont-ils de
billes ensemble ?
Comparaison
Bree a 3 billes. Lynette a 5 billes.
Combien Bree a-t-elle de billes de
moins que Lynette ?
55
Les composantes en jeu
• Perraudeau a identifié 5 composantes :
•  composante mathématique
•  composante logique et infralogique
•  composante cognitive
Différents types de comparaison
-  Miranda a … billes, Carrie en a … Combien Miranda
a-t-elle de billes de plus/de moins que Carrie?
-  Carrie a 8 billes, Miranda en a 5 de plus/ de moins
que Carrie, combien en a Miranda?
-  Carrie a 8 billes, elle en a 5 de plus/de moins que
Miranda, combien en a Miranda?
56
Exemples
•  Pour fabriquer un coffret, M. Duchêne a acheté pour
9,95.- de bois, 0,75.- de clous, un pot de colle à 1,35.-, un
fermoir à 2,45.- et deux charnières. Le coffret lui revient à
16,10.-. Quel est la prix d’une charnière?
•  composante langagière
•  composante sociale
14 08.09.15 57
Exemples
58
Résolution de problèmes: difficultés
•  Quatre amis préparent un pique-nique. Ils achètent 0,650
kg de rôti de porc froid à 11.- le kg, un fromage à 2,25.-,
un paquet de gâteaux à 1,85.- et 0,750 kg de pommes à
3.- le kg.
•  Quelle est la dépense prévue par personne?
•  Au dernier moment, l’un des amis, malade, ne peut venir.
Quelle sera, en définitive, la dépense par personne?
•  Compréhension écrite (lire le problème)
•  Termes en lien avec les mathématiques? (et
en lien avec les opérations logiques)
•  Sélection des informations (distracteurs,
données pertinentes …)
•  Se représenter mentalement/
schématiquement la situation
•  Choix (donc compréhension) des opérations
•  Réalisation du calcul
•  Etc…
59
Résolution de problèmes
• Ce qui facilite:
• Placer la question au début de l’énoncé
• Utiliser des mots fréquents
• Situations réalistes, familières
• Proposer des aides à la construction d’une
représentation adéquate (matériel concret).
60
Résolution de problèmes
•  Exemples: les termes utilisés:
•  Il y a 5 oiseaux et 3 vers.
•  Combien y-a-t-il d’oiseaux de plus que de vers ?
•  En maternelle, 17 % de réussite
•  Il y a 5 oiseaux et 3 vers.
•  Combien d’oiseaux ne mangeront pas de vers ?
•  En maternelle, 83 % de réussite !
15 08.09.15 Bibliographie:
•  BARROUILLET, P. & CAMOS, V. (2006). La cognition mathématique chez l’enfant. Marseille:
Solal.
•  BRISSIAUD, R. (2007). Premiers pas vers les maths - Les chemins de la réussite à l’école
maternelle. Paris: Retz.
•  BRISSIAUD, R (2005). Comment les enfants apprennent à calculer. Paris: Retz.
•  CROUAIL, A. (2008). Rééduquer dyscalculie et dyspraxie. Paris: Masson.
•  HABIB, M., NOEL, M.-P., GEORGE-PORACCHIA, & F., BRUN, V. (2011), Calcul et dyscalculies
- Des modèles à la rééducation. Issy-Les-Moulineaux: Elsevier-Masson.
•  lNSERM (2007). Expertise collective, Dyslexie, dysorthographie et dyscalculie. Paris
•  MELJAC, C. (2011). Qui donc a inventé les mathématiques? Baume-les-Dames: Le Petit ANAE.
•  NOEL, M.-P. (2005). La dyscalculie, trouble du développement numérique de l'enfant. Marseille:
Solal.
•  SOUSA, D. (2010). Un cerveau pour apprendre les mathématiques. Montréal: Chenelière.
•  VAN HOUT, A., MELJAC, C., & FISCHER, J.-P. (2005). Troubles du calcul et dyscalculies chez
l'enfant, 2ème édition. Paris: Masson.
•  VAN NIEUWENHOVEN, C. et DE VRIENDT, S. (2010). L'enfant en difficulté d'apprentissage en
mathématiques : Pistes et supports d'intervention. Marseille: Solal.
16 
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