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UNIVERSITE PARIS X NANTERRE
U F R S.P.S.E.
Institut
: Paris X Nanterre
Matière / code EC
: PLPNSC07 (G. Leboucher)
Pathologies du système nerveux et maladies mentales
Année d’étude
: 2005-2006 Note sur 10
en : Juin 2006
Il est interdit de signer sa copie et d’y indiquer son nom ou son
n° d’étudiant en dehors de la partie anonymable.
Pour chaque question il y a 3 propositions. Vous devez, chaque fois, indiquer sans ambiguïté si la proposition
est vraie ou fausse en faisant une croix dans la case appropriée. Chaque question est notée en « tout ou rien ».
1 (0,5 pt) Théorie monoaminergique de la dépression.
VRAI
FAUX
Une drogue appelée réserpine augmente la quantité de monoamines disponibles dans
l’encéphale en empêchant le processus de recapture. X
L’iproniazide ou Marsilid® atténue les symptômes de la dépression. L’iproniazide inhibe une
enzyme la monoamine oxydase ou MAO responsable de la dégradation des monoamines. X
Selon la théorie monoaminergique; la dépression serait liée à un accroissement important
de l’activité synaptique des connexions utilisant les monoamines comme neuromédiateurs. X
2 (1 pt) Les catécholamines.
VRAI
FAUX
La dopamine, la noradrénaline et la sérotonine sont des catécholamines.
X
Dans l’encéphale, la noradrénaline est principalement produite dans des noyaux localisés
dans le tronc cérébral et que l’on appelle les noyaux du raphé. X
Les catécholamines sont toutes fabriquées à partir d'un précurseur commun qui est un acide
aminé : le tryptophane. X
3 - (0,5 pt) Les antidépresseurs actuellement en usage.
VRAI
FAUX
Les ISRS et les tricycliques sont des antidépresseurs qui empêchent les processus de
recapture des catécholamines. X
La recapture des catécholamines est assurée par les autorécepteurs présynaptiques.
X
Pour les antidépresseurs actuellement utilisés (ISRS, tricycliques), il existe un délai d’action
entre la prise du médicament et le début de l’effet thérapeutique. X
4 - (0,5 pt) Lors d’un stress 2 réponses ont lieu, l’une rapide, l’autre beaucoup plus lente.
VRAI
FAUX
La réponse rapide aboutit à la libération dans le sang d’un messager chimique appelé
l’adrénaline. X
L’adrénaline est produite par la partie centrale de la glande surrénale ; cette partie centrale est
appelée médullosurrénale. X
La réponse rapide consiste en la libération dans le sang d’un messager chimique appelé le
cortisol. X
5 - (0,5 pt) Lors du stress, les réponses dépendent du contrôle central exercé par l’hypothalamus.
VRAI
FAUX
L’hypothalamus, qui se situe à la base du 4ème ventricule, est constitué de cellules nerveuses
et de cellules neuroendocrines. L’hypothalamus contient également des cellules gliales. X
L’hypothalamus est relié à l’adénohypophyse par le système porte hypothalamo
hypophysaire. X
La neurohypophyse est un prolongement nerveux de l’hypothalamus.
X
2
6 - (0,5 pt) Les récepteurs hormonaux.
VRAI
FAUX
L’affinité d’une hormone pour un récepteur dépend de leur nature chimique respective : les
récepteurs des hormones protéiques sont des protéines, les récepteurs des stéroïdes sont des
stéroïdes.
X
Certaines molécules qui ressemblent une hormone se fixent sur les mêmes récepteurs que
celle-ci. De telles molécules sont toujours appelées des agonistes. X
Les catécholamines peuvent se fixer sur des récepteurs nucléaires mais aussi sur des
récepteurs membranaires. X
7- (1 pt) On distingue 2 grands types de récepteurs de l’adrénaline et de la noradrénaline : les récepteurs a et les
récepteurs ß.
VRAI
FAUX
La noradrénaline se lie aux récepteurs a et l’adrénaline se lie préférentiellement aux
récepteurs ß. X
A la périphérie, les récepteurs a sont plus nombreux sur les muscles lisses qui entourent les
vaisseaux sanguins que les récepteurs ß. X
La mise en jeu des récepteurs a se traduit par une vasodilatation alors que la mise en jeu des
récepteurs ß se traduit par une vasoconstriction. X
8 - (0,5 pt) Magnocellulaires et parvocellulaires.
VRAI
FAUX
Les éléments magnocellulaires sont des cellules de l’hypothalamus dont les axones se
terminent dans l’adénohypophyse. X
Les éléments parvocellulaires sont des cellules de l’hypothalamus dont les axones se
terminent dans une région du plancher de l’hypothalamus qui s’appelle l’éminence médiane. X
Les éléments magnocellulaires produisent de la CRH et de l’ACTH.
X
9 - (0,5 pt) Hormones du complexe hypothalamo hypophysaire.
VRAI
FAUX
L’ACTH libérée par l’hypothalamus antérieur stimule la libération du cortisol par les
corticosurrénales. X
Toutes les hormones hypophysaires sont commandées à la fois par des libérines et par des
inhibines. X
La ßEndorphine est libérée en même temps que l’ACTH.
X
10 - (0,5 pt) Les hormones surrénaliennes.
VRAI
FAUX
Le cortisol, l’aldostérone et la corticostérone sont des stéroïdes surrénaliens. Les stéroïdes
surrénaliens sont libérés par la corticosurrénale. X
Le cortisol, l’aldostérone et la corticostérone sont des glucocorticoïdes.
X
Le cortisol et l’adrénaline interviennent dans la régulation du glucose sanguin.
X
3
11 - (0,5 pt) Les hormones surrénaliennes (suite…)
VRAI
FAUX
La médullosurrénale est un ganglion du système nerveux sympathique qui produit des
hormones qui sont des catécholamines. X
La médullosurrénale produit 80 à 90% de noradrénaline ; l’adrénaline ne représente donc que
10 à 20% de la production de cette glande endocrine. X
L’adrénaline stimule les contractions cardiaques et favorise l’apport de sang et d’oxygène au
cerveau et aux muscles squelettiques X
12 - (0,5 pt) L’hippocampe.
VRAI
FAUX
L’hippocampe est une structure qui fait partie du système limbique. Dans l’hippocampe, on
trouve des récepteurs pour le cortisol. X
L’hippocampe détecte le cortisol dans le sang grâce à ses récepteurs et envoie des ordres
vers l’hypothalamus pour activer le système hypothalamo-hypophyso-surrénalien. X
L’imagerie médicale (IRM) a mis en évidence une réduction de la taille relative de
l’hippocampe (~autour de 10%) chez des patients atteints de troubles dépressifs majeurs. X
13 - (0,5 pt) Au cours du stress, se succèdent plusieurs phases.
VRAI
FAUX
Durant la réaction d’alarme les glucocorticoïdes, libérés de façon massive, permettent une
adaptation immédiate de l’organisme. X
Durant la réaction d’alarme, on assiste à une augmentation les échanges respiratoires ; cela
favorise l’apport d’oxygène et l’élimination du gaz carbonique. X
La phase d’épuisement a lieu lorsque les surrénales sont trop sollicitées et s’arrêtent de
produire des hormones. X
14 - (1 pt) Chez des personnes qui vivent des épisodes dépressifs majeurs à répétition on peut observer des
symptômes qui mettent en évidence un dysfonctionnement du système hypothalamohypophysosurrénalien, à
savoir :
VRAI
FAUX
Une production importante de CRH et, par conséquent, une concentration très élevée de CRH
dans le liquide céphalo-rachidien. X
Une sécrétion d’ACTH très importante ; supérieure à la normale.
X
Une atrophie des corticosurrénales qui ont été trop sollicitées et qui cessent donc de produire
du cortisol. X
15 - (1 pt) Le test à la dexaméthasone.
VRAI
FAUX
Ce test à consiste à administrer une faible dose de dexaméthasone afin de stimuler
l’hypothalamus pour qu’il produise de la CRH. X
Chez des personnes ne souffrant pas du Syndrome de Cushing ou de dépression,
l’administration de dexaméthasone freine la libération de cortisol. X
Le test à la dexaméthasone permet d’évaluer le fonctionnement du rétrocontrôle négatif
exercé par l’adrénaline sur l’hypothalamus. X
16 - (0,5 pt) Effets précoces du stress chez les animaux : Des rongeurs sont quotidiennement séparés de leur
mère avant le sevrage, cela provoque un stress. Lorsque ces animaux sont devenus adultes, on constate chez
eux :
VRAI
FAUX
Une baisse très marquée de l’activité des cellules du noyau paraventriculaire qui fabriquent la
Corticolibérine, ce qui induit une dérégulation des réponses endocrines. X
Une déficience des phénomènes de rétrocontrôle négatif qui s’exercent sur la libération de
CRH en raison d’une diminution des récepteurs centraux pour les glucocorticoïdes X
Une diminution du sommeil, de l’appétit et du comportement sexuel et une augmentation de
comportements traduisant l’anxiété comme le toilettage compulsif. X
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