Corrigé de l`examen PLPNSC 10 Leboucher

publicité
UNIVERSITE PARIS X NANTERRE
UFR
S.P.S.E.
Institut :
Paris X Nanterre
Matière / code EC : PLPNSC 10 Stress et Emotions (G. Leboucher)
Année d’étude : 2005-2006
Date de l’examen :
Note sur 10
Juin 2006
Il est interdit de signer sa copie et d’y indiquer son nom ou son
n° d’étudiant en dehors de la partie anonymable.
Pour chaque question il y a 3 propositions. Vous devez, chaque fois, indiquer sans ambiguïté si la proposition
est vraie ou fausse en faisant une croix dans la case appropriée. Chaque question est notée en « tout ou rien ».
1 – (0,5 pt) Lors d’un stress 2 réponses ont lieu, l’une rapide, l’autre beaucoup plus lente .
La réponse rapide consiste en l’activation du système nerveux parasympathique. Elle aboutit
à la libération dans le sang d’un messager chimique appelé l’adrénaline.
L’adrénaline est produite par la partie centrale de la glande surrénale ; cette partie centrale est
appelée médullosurrénale.
La première réponse, rapide, consiste en la libération dans le sang d’un messager chimique
appelé le cortisol.
VRAI FAUX
X
X
X
2 - (0,5 pt) Les cellules neuroendocrines.
Les cellules neuroendocrines sont des cellules nerveuses qui libèrent leurs messagers
chimiques ou hormones dans la circulation sanguine.
Les cellules neuroendocrines sont des cellules nerveuses qui libèrent leurs messagers
chimiques ou hormones dans l’espace synaptique.
On trouve des cellules neuroendocrines dans l’adénohypophyse et dans l’hypothalamus.
VRAI FAUX
X
X
X
3 - (0,5 pt) En fonction de leurs caractéristiques chimiques, on classe les hormones en 3 grandes familles.
VRAI FAUX
Les hormones stéroïdes sont solubles dans les graisses et dans l’eau. Pour cette raison, elles
X
traversent la membrane plasmique.
La CRH et l’ACTH sont des hormones de nature protéique.
X
Les catécholamines sont des hormones dérivées d'un acide aminé. Les catécholamines sont
liposolubles.
X
4 - (0,5 pt) L’action des hormones nécessite des récepteurs.
Certains récepteurs se trouvent à l'intérieur de la cellule, c'est le cas des récepteurs des
hormones stéroïdes et des récepteurs des catécholamines.
Les récepteurs de l’ACTH et de la CRH sont des récepteurs membranaires.
Les hormones stéroïdes peuvent se fixer sur des récepteurs nucléaires mais aussi sur des
récepteurs membranaires.
VRAI FAUX
X
X
X
5 - (0,5 pt) Lors du stress, les réponses dépendent du contrôle central exercé par l’hypothalamus.
VRAI FAUX
L’hypothalamus, qui se situe à la base du 4ème ventricule, est constitué de cellules nerveuses
X
et de cellules neuroendocrines. L’hypothalamus contient également des cellules gliales.
L’hypothalamus est relié à l’adénohypophyse par le système porte hypothalamo
X
hypophysaire.
La neurohypophyse est un prolongement nerveux de l’hypothalamus.
X
1
6 - (1 pt) Les corps cellulaires des neurones et des cellules neuroendocrines hypothalamiques s’agglomèrent
pour former des zones bien délimitées appelées aires ou noyaux.
VRAI FAUX
La stimulation du noyau ventro–médian provoque une sensation de satiété alors que sa
X
destruction provoque une hyperphagie temporaire.
La stimulation électrique de l’aire hypothalamique latérale provoque une sensation de faim et
X
entraîne une prise alimenta ire ; la lésion de cette région entraîne une anorexie temporaire.
Certaines cellules du noyau paraventriculaire produisent de la CRH, d’autres cellules de ce
X
noyau produisent de l’ocytocine
7 – (1 pt) On distingue 2 grands types de récepteurs de l’adrénaline et de la noradrénaline : les récepteurs a et
les récepteurs ß.
VRAI FAUX
La noradrénaline se lie aux récepteurs ß et l’adrénaline se lie préférentiellement aux
X
récepteurs a.
A la périphérie, les récepteurs ß sont plus nombreux sur les muscles lisses qui entourent les
X
vaisseaux sanguins que les récepteurs a.
La mise en jeu des récepteurs a se traduit par une vasodilatation alors que la mise en jeu des
X
récepteurs ß se traduit par une vasoconstriction.
8 - (0,5 pt) La barrière hémato-encéphalique.
La barrière hémato-encéphalique est constituée par un ensemble de vaisseaux sanguins
assurant la liaison entre l’hypothalamus et l’adénohypophyse.
Seules les hormones de petite taille comme l’adrénaline et le cortisol sont capables de passer
la barrière hémato-encéphalique.
Les cellules gliales appelées astrocytes sont des éléments de la barrière hémato-encéphalique.
VRAI FAUX
X
X
X
9 - (0,5 pt) Magnocellulaires et parvocellulaires.
Les éléments magnocellulaires sont des cellules de l’hypothalamus dont les axones se
terminent dans la neurohypophyse.
Les éléments parvocellulaires sont des cellules de l’hypothalamus dont les axones se
terminent dans une région du plancher de l’hypothalamus qui s’appelle l’éminence média ne.
Les éléments magnocellulaires produisent de la CRH et de l’ACTH.
VRAI FAUX
X
X
X
10 - (0,5 pt) Hormones du complexe hypothalamo hypophysaire.
L’ocytocine et la vasopressine sont des hormones très semblables. Ce sont des hormones
stéroïdes constituées de 9 acides aminés dont 7 sont communs aux 2 hormones.
Toutes les hormones hypophysaires sont commandées à la fois par des libérines et par des
inhibines.
La ß–Endorphine est libérée en même temps que l’ACTH.
2
VRAI FAUX
X
X
X
11 - (0,5 pt) Les hormones surrénaliennes.
Le cortisol, l’aldostérone et la corticostérone sont des stéroïdes surrénaliens. Les stéroïdes
surrénaliens sont libérés par la corticosurrénale.
Le cortisol, l’aldostérone et la corticostérone sont des glucocorticoïdes.
Le cortisol et l’adrénaline interviennent dans la régulation du glucose sanguin.
VRAI FAUX
X
X
X
12 - (0,5 pt) La régulation des réserves énergétiques.
Le glucose est mis en réserve dans le foie et les muscles sous forme de glycogène ; le
glycogène est un assemblage de molécules de glucose.
Le cortisol empêche ou ralentit la néoglucogenèse.
Le cortisol favorise la lipolyse, ce qui permet la libération d’acides gras.
VRAI FAUX
X
X
X
13 - (0,5 pt) L’hippocampe.
L’hippocampe est une structure qui fait partie du système limbique. Dans l’hippocampe, on
trouve des récepteurs pour le cortisol.
L’hippocampe détecte le cortisol dans le sang grâce à ses récepteurs et envoie des ordres
vers l’hypothalamus pour activer le système hypothalamo-hypophyso-surrénalie n.
Un excès de cortisol peut, à long terme, endommager les cellules de l’hippocampe.
VRAI FAUX
X
X
X
14 - (1 pt) Le système immunitaire
Les macrophages libèrent une hormone immunitaire, l’interleukine -1, qui va stimuler
l’activité des lymphocytes T auxiliaires.
Les lymphocytes T auxiliaires sécrètent l’interleukine - 2 qui provoque une prolifération des
lymphocytes T. Cela permet l’activation de l’immunité à médiation humorale.
Les lymphocytes B produisent des antigènes (immunoglobulines) qui se fixent à la surface
des anticorps.
VRAI FAUX
X
X
X
15 - (1 pt) Les effets pathogènes du stress.
A faible concentration, les glucocorticoïdes facilitent la libération des cytokines ; mais à forte
concentration, ils bloquent la maturation des lymphocytes ou provoquent leur la destruction.
L’interleukine -1 empêche la sécrétion du CRH par l'hypothalamus et inhibe la libération
d'ACTH par l’hypophyse.
Lors du stress, les glucocorticoïdes empêchent l’organisme de se défendre efficacement
contre la bactérie ‘Helicobacter’, ce qui favorise la le développement d’ulcères digestifs.
VRAI FAUX
X
X
X
16 - (0,5 pt) Selon la description de Selye en 1936, le Syndrome Général d’adaptation comprend 3 phases.
VRAI FAUX
Durant la réaction d’alarme les glucocorticoïdes, libérés de façon massive, permettent une
X
adaptation immédiate de l’organisme.
Durant la phase de résistance, sous l’influence des catécholamines, on assiste à une
X
augmentation de la fréquence cardiaque et de la force des contractions du muscle cardiaque.
La phase d’épuisement correspond, selon Selye, à un épuisement des surrénales qui cessent
X
de produire du cortisol.
3
Téléchargement