d. Déterminer kerf.
Kerf = &'()*
+
- = &'().
+
-
Comme, en notant C
1
, C
2
et C
3
les trois colonnes de B, on a: C
1
+ C
2
+ C
3
=
+
, on en déduit que :
B
=
+
.
Le vecteur
est donc un vecteur de kerf.
Kerf est un espace vectoriel de dimension 1. Le vecteur
de kerf étant non nul, il est
linéairement indépendant. Il forme donc une base de kerf (voir propriété P
7
à la question 3).
Il s’ensuit que kerf est l’ensemble des homothétiques du vecteur
ou encore le sous-espace
vectoriel de IR
3
engendré par #
/. (1 point)
e. Déduire des résultats obtenus aux questions précédentes une valeur propre de B
ainsi que l’un de ses vecteurs propres associés.
Définition 4 : le nombre 0 est appelé valeur propre de la matrice B s’il existe un vecteur P non nul
tel que : BP = 0P. Le vecteur P est alors appelé vecteur propre de B associé à 0.
Comme :
B
=
+
,
on a :
B
=
.
Le réel 0 est donc valeur propre de B et
est un vecteur propre de B associé à 0. (0,5 pour la
valeur propre et 0,5 pour le vecteur propre).
f. Sans effectuer aucun calcul, que peut-on dire :
i. De l’existence de solutions du système BX = U, selon le vecteur U de IR
3
?
Ce système admet au moins une solution si le vecteur U de F a au moins un antécédent par f%
dans E. C’est évidemment vrai si U est un vecteur de Imf, par définition de l’ensemble Imf. Mais
pour savoir si cela est vrai quel que soit le vecteur U de F, il faut regarder si l’application est ou
non surjective.
Définition 5 : une application *1 est surjective si et seulement si tous les vecteurs de l’ensemble
d’arrivée ont au moins un antécédent par *1 dans E
Propriété P
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: une application linéaire est surjective si et seulement si son rang est égal à la
dimension de son espace d’arrivée
Or l’espace d’arrivée de f%, IR
3
, est de dimension 3, alors que le rang de cette application est égal
à 2 (voir réponse à la question 6.b).
Le système BX = U n’a donc pas toujours de solution : il a au moins une solution lorsque U
appartient à Imf et n’en a pas lorsque le vecteur U de IR
3
n’appartient pas à Imf. (0,5 point)
ii. du nombre de solutions du système BX =
+
?
L’ensemble des solutions du système BX =
+
est kerf. On a donc vu (en réponse à la question 6.d)
que ce système avait une infinité de solutions. (0,5 point)