12. Variables aléatoires réelles discrètes finies
12.1 Généralités
12.1.1 Définitions et notations
Définition 12.1.1
Soit
(Ω,P(Ω))
un espace probabilisable fini. On appelle
variable aléatoire
réelle discrète finie sur Ω(VARDF sur Ω) toute application X de RΩ.
■Exemple 12.1
On modélise le lancer de deux dés par une probabilité uniforme sur l’ensemble
1
,
6
2
. Alors, la somme des numéros obtenus sur les deux dés se modélise par la VARDF, notée
X, définie par X : 1,62→R, (i,j)→ i+j.■
Notation 12.1.
Pour
X
une VARDF sur
Ω
, comme pour toute application, on peut considérer
l’image directe d’un sous-ensemble de
Ω
par
X
et l’image réciproque d’un sous-ensemble de
R
par
X
. Dans le cadre des probabilités, la notation standard pour l’image directe ne diffère pas de celle
utilisée ailleurs en mathématiques. Par exemple, on note :
X(Ω)=X({ω1, ...,ωn}) ={X(ω1),...,X(ωn)}.
Par contre, la notation standard en probabilités pour l’image réciproque diffère de celle utilisée
ailleurs en mathématiques. En probabilités, les images réciproques sont notées avec des crochets.
Ainsi, on a :
X−1(A) =[X∈A]={ω∈Ω|X(ω)∈A}.
Cette notation se généralise à n’importe quelle proposition Qportant sur des éléments de R:
[X vérifie Q]={ω∈Ω|X(ω) vérifie Q}.
■Exemple 12.2
On reprend les mêmes objets que ceux de l’exemple précédent. On a alors
[X =3] ={(1,2), (2,1)} ou encore [X ≤3] ={(1,1),(1,2),(2, 1)}. ■
Notation 12.2.
Une application constante sur
Ω
est une VARDF sur
Ω
. On la note généralement
via la valeur de sa constante, i.e. pour un réel a, on note a:Ω−→ R
ω−→ a.