Utilisation de la VNI en post--opératoire post Claude-charles BalickClaudeBalick-Weber Réanimation médicale CHU BORDEAUX D’après D après la SRLF… SRLF Indication I di i de d VNI en POSTPOST-OPÉRATOIRE : En postpost-opératoire de chirurgie de résection pulmonaire ou sus--mésocolique, la VNI (VS sus (VS--PEP ou VSVS-AIAI-PEP) est indiquée en cas d’IRA (G2+), sans retarder la recherche et la prise en charge dd’une une complication chirurgicale. chirurgicale Une VNI prophylactique (VS(VS-PEP) doit probablement être proposée é après è une chirurgie hi i d’anévrysme d’ é aortique i thoracique et abdominal (G2+). En cas de rapport PaO2/FIO2 < 300 mmHg après abord sus--mésocolique, la VSsus VS-PEP peut être envisagée (G2+). Physiopathologie postpost-opératoire L’association de trois éléments explique le risque d’atteinte respiratoire p p post-opératoire: postp La chirurgie (d’autant plus qu’elle est proche du diaphragme). L’anesthésie avec une ventilation en pressions positives et l’utilisation l utilisation de drogues dd’anesthésie anesthésie. La douleur postpost-opératoire qui va limiter les mouvements d diaphragme du di h ((risque i encombrement, b atelectasies, l i surinfections). modification de la fonction respiratoire: Hypoxémie. Di i i des Diminution d volumes l pulmonaires l i avec apparition i i d’un d’ syndrome restrictif postpost- opératoire( baisse de la CV et b i dde lla CRF) baisse CRF). Dysfonction diaphragmatique. Objectifs de la VNI Pendant d la l période d postpost-opératoire : compenser partiellement les atteintes transitoires de la fonction respiratoires en: Diminuant le travail des muscles respiratoires Améliorant la ventilation alvéolaire; les échanges gazeux et limiter les atélectasie. VNI systématique dés apparition de signe d d’IRA IRA chez des patients non sélectionnés ? 221 patients intubés et ventilés au moins 48 heures et présentant une insuffisance respiratoire aigue. Deux ggroupes: p s VNI. Traitement médical standard. standard Groupes de patients homogènes (dont 20% dd’IRA IRA post--opératoires). post résultats Risque q de mortalité en réanimation supérieure p dans le groupe VNI (25% contre 14%). L’utilisation de la VNI dans l’IRA p post-extubation postchez les patients tout venant: Ne diminuerait pas le risque de réintubation réintubation. Pourrait retarder l’intubation et entraîner des complications li ti supplémentaires lé t i pouvantt aggraver le l pronostic Plutôt une VNI adaptée pour certaines situations Contre--indications de la VNI Contre Texte court de la 3e conférence de consensus commune de la Société Française d’Anesthésie-Réanimation (SFAR), Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF) et la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF). La VNI en p post-opératoire postp ? La VNI en postpost-opératoire peut être abordée de deux manières: iè En préventive: But: éviter ll’apparition apparition de l’IRA l IRA en post post--opératoire chez des patients ayant des facteurs de risque. En curative B t traiter But: t it l’insuffisance l’i ffi respiratoire i t i aigu i pour éviter é it le l recours à l’intubation. VNI en fonction du site et du type de chirurgie Chi Chirurgie i sussus-diaphragmatique: di h i Chirurgie cardiaque Chi Chirurgie i thoracique h i Chi Chirurgie i soussous-diaphragmatique: di h i Chirurgie abdominale Chirurgie de l’aorte thoracothoraco-abdominale. Chirurgie de transplantation. Réglage de la VNI En VS VS--PEP,, le niveau de pression p est habituellement compris p entre 5 et 10 cmH2O. La VSVS-AI AI--PEP est le mode le plus utilisé en situation aiguë. aiguë Sa mise en œuvre privilégie l’augmentation progressive de l’AI (en débutant par 6 à 8 cmH2O environ) jusqu’à jusqu à atteindre le niveau optimal optimal. Celui-ci permet d’obtenir le meilleur compromis entre l’importance des fuites et Celuil’efficacité de l’assistance ventilatoire. Un volume courant expiré cible autour de 6 à 8 ml/kg peut être recommandé. Une pression inspiratoire totale dépassant 20 cmH2O expose à un risque accru d’insufflation d’air dans l’estomac et de fuites. Le niveau de la PEP le plus souvent utilisé se situe entre 4 et 10 cmH2O selon l’indi ti n de l’indication d la l VNI. VNI Texte court de la 3e conférence de consensus commune de la Société Française d’Anesthésie-Réanimation (SFAR), Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF) et la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF). Chirurgie cardiaque 100 patients opérés dd’un un Bypass coronaire Répartis en 4 groupes: VNI prophylactique VNI prophylactique + manœuvre de recrutement avant ll’extubation extubation. manœuvre de recrutement avant l’extubation. Traitement standard VNI prophylactique: VNI sequentielle 1H/6H pendant 24 heures Manœuvre de recrutement: 40 cmH2O pendant 30 secondes. Les 4 groupes de malades sont homogènes. La VNI diminue le risque d’atélectasies postopératoires Intérêt potentiel de la VNI prophylactique en g cardiaque q pour p améliorer les paramètre p chirurgie d’oxygénation et limiter les atélectasie postpost-opératoire pas d’étude d étude montrant de bénéfice en terme de mortalité Chirurgie thoracique:VNI en prophylactique -Intérêt de la VNI prophylactique dans le cadre de la chirurgie thoracique thoracique. VNI prophylactique dans le cadre de la chirurgie thoracique en p post-opératoire postp d’une chirugie g de résection p pulmonaire 20 patients au total dans 2 groupe: -oxygénothérapie simple. -BIPAP de +5 à +10 pendant une durée de 60 minutes. -Persistance de l’intérêt de la BIPAP plusieurs heures après la séance -Pas de différence de mortalité -Augmentation de la fuite pleurale chez un patient du groupe BIPAP Chirurgie thoracique:VNI en curatif Mortalité connue de 60 à 80% de mortalité si intubation dans le cadre d’une IRA p post-opératoire postp de chirurgie de résection pulmonaire. 1800 patients opérés: 48 patients inclus en postpostopératoire pé t i pour p IRA postpost p t-opératoire pé t i 24 patients dans chaque groupe: étude prospective randomisée. d ié Groupe avec VNI : VNI séquentielle durée et fréquence q des séances non détaillée. Critères d d’inclusion inclusion Présence d’au moins 3 critères parmi les suivant: Dyspnée de repos (fréquence respiratoire≥25/min) respiratoire≥25/min) Mise en jeu des muscles respiratoires accessoires. accessoires PaO2/FiO2<200. / Anomalie de la radio pulmonaire (condensations alvéolaires, atélectasies,images él i i pulmonaires l i interstitielles) i i i ll ) Intérêt sur la mortalité+++ Chirurgie abdominale Critères inclusion hypoxie sévère postpost-opératoire de chirurgie abdominale. 1322 patients étudiés, étudiés 209 ont les critères dd’inclusions: inclusions: 104 patients oxygène au masque. 105 p patients ti t CPAP à 7,5 7 5 cm/H2O /H2O ett FiO2 50% pendant p d t une durée d é de 6 heures. Utilisation du masque Helmet. Ventilation l précoce: PaO2/FiO2 / environs 250. La CPAP permet de diminuer le nombre de complications de manière significative significative. Elle diminue aussi le nombre de décès(résultat peu significatif) Dans les cas de sepsis évoluant jusqu’à la réintubation dans le groupe CPAP, CPAP 70% correspondent à des sepsis dd’origine origine abdominale nécessitant une réintervention. Ces complications d’origine abdominale se retrouvent surtout à partir i dde J7 postpost-opératoire. é i Patients présentant une détresse respiratoire posposp de chirurgie g abdominale. opératoire 96 patients i présentant é une détresse dé respiratoire i i sur un groupe initialement hospitalisé en soins intensifs de 627 patients. Utilisation du facemask pour la réalisation de la VNI. Autres chirurgies VNI postpost-opératoire chez le patient transplanté: Vni curative en postpost-opératoire de chirurgie de p transplantation: 238 patients opérés 51 IRA postpost-opératoire dont 40 éligibles 20 patients dans chaque groupe Vni séquentielle q Traitement standard Groupes de patients homogènes CPAP prophylactique et Chirurgie aortique thoraco thoraco--abdominale Utilisation prophylactique de la CPAP en postpost-opératoire de chirurgie aortique thoracothoraco-abdominale. 56 patients inclus: 6 exclus. exclus 25 patients groupe CPAP:10 minutes CPAP à 10 cmH2O toutes les 4 heures p pendant environs 24 heures. 25 patients sans CPAP. Populations identiques Paramètres hémodynamiques identiques dans les deux groupes Moins de complications respiratoires dans le groupe CPAP. Aucun décès dans les deux ggroupes p Durée d’hospitalisation plus courte dans le groupe CPAP Vni en fonction du terrain Terrains à risque pouvant bénéficier de la réalisation de VNI pr prophylactique ph l tiq en np postt-opératoire postpér t ir Facteurs de risques étudiés dans le protocole 1170 patients screenés. 122 patients à risques . 97 randomisés en deux groupes -VNI prophylactique. - traitement standard. VNI prophylactique:VNI h l ti VNI sequentielle ti ll pendant d t au moins i 6H/24H pendant d t 48 h heures L’utilisation de la VNI prophylactique chez des patients avec des facteurs de risques permettrait de diminuer le risque de réintubation et de mortalité en réanimation. Réglage de la VNI En VS VS--PEP,, le niveau de pression p est habituellement compris p entre 5 et 10 cmH2O. La VSVS-AI AI--PEP est le mode le plus utilisé en situation aiguë. aiguë Sa mise en œuvre privilégie l’augmentation progressive de l’AI (en débutant par 6 à 8 cmH2O environ) jusqu’à jusqu à atteindre le niveau optimal optimal. Celui-ci permet d’obtenir le meilleur compromis entre l’importance des fuites et Celuil’efficacité de l’assistance ventilatoire. Un volume courant expiré cible autour de 6 à 8 ml/kg peut être recommandé. Une pression inspiratoire totale dépassant 20 cmH2O expose à un risque accru d’insufflation d’air dans l’estomac et de fuites. Le niveau de la PEP le plus souvent utilisé se situe entre 4 et 10 cmH2O selon l’indi ti n de l’indication d la l VNI. VNI Texte court de la 3e conférence de consensus commune de la Société Française d’Anesthésie-Réanimation (SFAR), Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF) et la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF). Au total La VNI semble avoir de plus en plus sa place en postpostopératoire mais… Limites de la VNI en postpost-opératoire Elle doit tenter d’éviter l’intubation et non de la retarder. retarder Une complication chirurgicale (fistule, lâchage de suture…) se manifeste dans près de la moitié des cas par une IRA. Le traitement consiste en une reprise p p chirurgicale plus qu’un traitement symptomatique qui ne ferait que reculer une prise en charge correcte du patient.