La PPC est le traitement de référence du syndrome d’apnées obstructives du
sommeil (SAOS) devant les orthèses d’avancée mandibulaire et la chirurgie. Elle
joue le rôle de « prothèse aérique », permettant l’ouverture des voies aériennes
supérieures pendant le sommeil, libérant ainsi la filière.
Les appareils sont multiples, de plus en plus petits, légers et silencieux. 2 grands
types de PPC existent :
- les PPC constantes : une pression positive de niveau constant est
appliquée. Ce niveau est mis en place après une titration.
- les PPC auto-pilotées : la pression positive est fixée entre 2 niveaux, la
machine détectant les apnées.
La Ventilation à 2 niveaux de pression (VNDP)
La VNDP est une assistance ventilatoire qui prend en charge une partie ou tout
l’effort respiratoire en procurant une aide inspiratoire. Elle permet donc de diminuer
l’effort musculaire respiratoire.
Le type d’assistance fourni par la machine peut être très varié en fonction des modes
utilisés, mais le plus souvent, on utilise le mode VSAI-PEP (Ventilation Spontanée
avec Aide Inspiratoire et Pression Positive Continue) qui laisse au patient une
autonomie ventilatoire.
Les machines sont multiples ; elles ont actuellement des capacités ventilatoires
égales voire supérieures à des appareils de réanimation. Cela permet de traiter de
mieux en mieux les patients, pour des pathologies extrêmement variées mais
entraîne aussi une complexité telle que la pratique de la VNI en chronique devient
presque une spécialité en tant que telle.
Les pathologies traitées peuvent être séparées en 2 grands cadres :
- les pathologies de la pompe : responsables d’hypoventilation alvéolaire
ce sont les pathologies qui bénéficient le plus d’une assistance respiratoire. Il
s’agit essentiellement de maladies neuromusculaires (Sclérose Latérale
Amyotrophique, myopathies…) mais aussi de déformations thoraciques
(cyphoscolioses), ou de syndromes restrictifs entrant dans le cadre d’une
obésité
- les anomalies de l’échangeur pulmonaire : résultant le plus souvent
d’anomalies des rapports ventilation – perfusion ou de pathologies de
l’interstitium pulmonaire, ces pathologies relèvent plus d’une
oxygénothérapie que d’une assistance ventilatoire. Néanmoins, la VNI peut