4/19
6. Anomalies congénitales des artères coronaires
Les anomalies de naissance de la coronaire concernent 1% de la population (pas du tout exceptionnel) et
on les voit surtout au scanner.
La plus fréquente est la naissance de l’artere circonflexe à partir de l’artère coronaire droite.
Les fistules coronaires sont des communications entre les coronaires et une cavité cardiaque qu’on
retrouve surtout à droite. Dans les formes extrêmes réalisant un shunt gauche-droit, cela n’a pas de
conséquence (sauf en cas rare de surcharge) et cela ne se traite pas.
Les anévrismes coronaires sont : soit congénitaux (17%) mais le plus souvent acquis liés a une
pathologie en général infectieuse ou inflammatoire (Athérome, Syphilis, Kawasaki (maladie inflamatoire
secondaire à une infection dans l’enfance qui donne des anévrismes coronaires), mycotiques (bactéries ou
champignons),…)
Il y a aussi des ponts musculaires, c’est-à-dire que l’artère coronaire passe au dessous du muscle
cardiaque, mais c’est sans importance.
7. Traitement percutané
L’intérêt de la coronarographie c’est de permettre le traitement percutané des lésions :
Angioplastie des artères coronaires :
- en cas d’occlusions ou de sténoses serrées
- Ballon (de moins en moins souvent) et stent (structure métallique permettant de maintenir ouverte
l’artère, qui évite le recoil aigu (rétraction de l’artère sur elle-même )
- Suites immédiates ou à distance de la coronarographie
Fermeture de malformations (fistules, coils)
(communication interatriale -> prothèse, communication interventriculaire, des canals arteriels persistant).
II. L’IRM (Imagerie par résonnance magnétique)
1. Principe
Modalité relativement récente, date de la même période du scanner cardiaque : Tout ce que l’on voit au
scanner on peut le voir à l’IRM et réciproquement, mais il y a des subtilitées entre les deux.
L’IRM est basé sur le magnétisme nucléaire, essentiellement des atomes d’eau, puisque dans l’organisme on
a beaucoup d’eau. On va appliquer un champ magnétique très fort sur ces noyaux d’hydrogène, ils vont
s’orienter dans un certain sens qui est le sens du champ magnétique. Puis lors de la suppression du champ
magnétique, ils vont revenir à leur position d’origine et ils vont émettre un champ magnétique qui va être
capté et analysé par l’appareil et donner une image.. Ce champ magnétique dépend du type de noyau
présent, donc de la structure du tissu, d’où l’intérêt de cet examen qui donne une idée de la structure précise
des tissus .
Ces temps vont dépendre de la mobilité des noyaux d’hydrogène au sein des tissus (ils augmentent en
parallèle avec le taux d’hydratation). On a une interprétation qui se fait sous la forme d’un hypersignal ou
en hyposignal. On peut aussi caractériser chaque tissus en unité Hounsfield