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●pratiquer des examens complémentaires : ces examens sont orientés selon les
données cliniques :
○un hémogramme sera pratiquement systématique à la recherche de signes en
faveur d’une infection (polynucléose neutrophile, syndrome
mononucléosique), d’une inflammation (anémie microcytaire ou
normocytaire avec vitesse de sédimentation [VS] augmentée) ou d’une
hémopathie.
○une radiographie pulmonaire sera souvent utile ;
○d’autres examens seront pratiqués en fonction du contexte :
■prélèvements bactériologiques ;
■sérodiagnostics ;
■bilan sanguin inflammatoire et hépatique ;
■imagerie : échographie ganglionnaire ou abdominale, scanner.
II.2 DÉMARCHE ÉTIOLOGIQUE EN PRÉSENCE D’UNE ADÉNOPATHIE ISOLÉE
L’étude minutieuse du territoire physiologique de drainage lymphatique est alors
essentielle à la recherche d’une pathologie infectieuse ou tumorale.
●Adénopathie cervicale : cuir chevelu, dents, sinus, ORL, thyroïde.
●Adénopathie sus-claviculaire : à gauche, ganglion de Troisier : tube digestif, reins,
testicules, pelvis, abdomen ; à droite : poumon, médiastin.
●Une étiologie maligne est de loin la plus vraisemblable en présence d’une
adénopathie sus-claviculaire.
●Adénopathies axillaires : seins, membres supérieurs, paroi thoracique.
●Adénopathies inguinales : membres inférieurs, organes génitaux externes, anus.
Dans tous les cas on recherchera, dans la zone drainée et accessible, une tumeur cutanée
(mélanome) et une porte d’entrée infectieuse potentielle : plaie, morsure, griffure.
Trois groupes étiologiques prédominent : les infections, les cancers, les lymphomes.
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