
DASS-NC > Guide des maladies à déclaration obligatoire
Réservoir :
 réservoir de la bactérie est constitué par les ron
eurs sauva
es 
campa
noles
, mulots, etc…) et les ti
ues (Ixodidés). Les lièvres 
et les ti
ues re
résentent les 
rinci
aux vecteurs de l’infection 
humaine. Les animaux domesti
ues (moutons, chats, chiens ,…)
sont des hôtes accidentels, mais 
euvent être source d’infection
h
m
in
Transmission : 
t
POUBD
JSFD
QÏOÏUSBUJP
SBWFS
saine possible mais 
avorisée par des égratignures, coupures)
avec des animaux in
ectés, des végétaux, le sol, le matériel cont
miné (c
ous, 
ames, etc…) ; par 
es éc
a
oussures projetées 
ans
’œi
 (porte 
’entrée conjonctiva
e) ou vers 
es p
aies cutanées 
Morsures 
e tiques ou p
us rarement 
’autres insectes (moustiques
mouc
es) 
t *OHFTU
P
B
JNFOU
FB
DPOUBNJO
t *O
B
BUJP
BÏSPTP
DPOUBNJO
BO
F
B
PSBUPJSFT
JO
B
BUJP
de poussières (
ourrages, litières) ou de laines contaminées par
les animaux in
ectés
Incubation : 
3 à 5 
ours (extrêmes de 1 à 25 
ours)
Contagiosité :
Il n’
 a pas de transmission interhumaine documentée.
Tableau clinique :
La maladie débute de manière soudaine, 
uelle 
u’en soit la 
o
d’entrée
 avec une èvre ondulante
 des frissons
 une asthénie
des douleurs articulaires et musculaires, des maux de 
or
e, une
cé
halée et 
arfois des nausées et vomissements
Elle est caractérisée 
ar 
lusieurs formes clini
ues dé
endant
O
J
MM
N
O
M
PSU
O
S
t VMDÏSP
BO
MJPOOBJS
 (a
rès contact cutané direct) : lésion locale
au 
oint de 
énétration de la bactérie, se transformant en ulc
ration nécrotique associée à une adénopathie ré
ionale qui peut
su
urer, nécroser et scléroser 
t
BO
MJPOOBJS
adénopathie ré
ionale sans ulcération ; 
t PDDVMP
MBO
MJPOOBJS
 (après contact oculaire et pro
ection) :
con
onctivite avec adénopathie régionale 
t PSPQIBS
OHÏ
(après in
estion d’aliments ou d’eau contaminée
ou inhalation d’aérosols) : stomatite, phar
ngite, angine et ad
nopathies cervicales et rétro-phar
ngées 
t
MFVSP
VMNPOBJS
 (
rimaire a
rès inhalation d’un aérosol
contaminé, ou secondaire a
rès dissémination) : toux sèche,
bronchiolite, 
leuro-
neumonie, adéno
athies hilaires, détresse
res
iratoire. 
t
QIPÕEJRV
F
UJDÏNJ
VF
èvre, cé
halées, malaise, 
omissements
diarrhées, douleurs abdominales, choc se
ti
ue 
coma
TULAREMIE 
TULAREMIE
La tularémie est une zoonose due à l’infection par Francisella tularensis. Deux sérotypes prédominent : le type A (biovar tularensis, en 
Amérique du Nord) très virulent et le type B (biovar palaeartica, seul présent en Europe) moins virulent. La bactérie survit pendant des 
semaines dans le milieu extérieur (eau, sol, cadavres) surtout à basse température, voire des années dans des conditions de conservation 
particulières (viande contaminée congelée). C’est une maladie principalement animale, atteignant accidentellement l’homme.
Francisella tularensis
Conduite à tenir concernant le malade, les sujets-contacts et le milieu immédiat 
1) Signalement sans délai à la DASS-NC  des cas probables, 
conrmés et notication des cas probables et conrmés.
2) *TPMFNFOU précautions relatives aux écoulements/sécrétions 
pour les lésions ouvertes.
3)%ÏTJOGFDUJPOFODPVSTEFNBMBEJFdes exsudats provenant 
des ulcères, des ganglions lymphatiques ou du sac conjonctival.
4)2VBSBOUBJOFaucune.
5)5SBJUFNFOUEFTTVKFUTDPOUBDUTaucun.
6)*OWFTUJHBUJPOEFTTVKFUTDPOUBDUTrecherche de l’origine 
de l’infection pour chaque cas.
7)5SBJUFNFOUTQÏDJöRVFstreptomycine.
 
nrm
Sérolo
ie positive avec un titre supérieur ou é
al à 50
 i
l
m
n
 
 Fr
n
i
ll
 
l
r
n
i
 à 
artir de 
rélèvements 
lini
ues,
ou amplication 
énique (PCR) positive.
Cas 
robabl
Sérolo
ie positive avec un titre compris entre 20 et 50
Ex
osition commune à celle d’un cas conrmé
Critères de signalement et de notication : Ta
eau c
inique évocateur 
e tu
arémie associé à :