III
Résumé
La philosophie pessimiste de Schopenhauer sera confrontée avec la pensée nietzschéenne.
Nous allons démontrer que la tragédie attique coïncide avec une affirmation de la
souffrance. Nietzsche fait la distinction entre une vie ascendante et déclinante. C’est
l’aptitude à affronter et surmonter la souffrance qui servira de critère entre les forts et les
faibles. Le plaisir et la douleur sont des interprétations de la volonté de puissance en
réaction à une excitation. Nous distinguerons la vie qui lutte pour la puissance et celle qui
lutte pour sa conservation. Pour Nietzsche, il faut s’ouvrir à la souffrance pour créer et
vivre supérieurement. Le surhumain, en opposition avec la pitié, sera l’horizon de
dépassement des hommes. Nietzsche s’en prend à l’idéal ascétique. Par une analyse
généalogique de la mauvaise conscience, il découvre le rôle pernicieux qu’ont joué les
prêtres dans le processus d’intériorisation de la douleur. Nous exposerons sa critique acerbe
du christianisme.