Planifier sa communication La prospection est le point faible de bon nombre de petites et moyennes entreprises. Leur manque de visibilité entraîne un déplacement de leur clientèle vers d'autres sources d’achat, d’autres canaux de distribution En face d’eux, leurs concurrents via des campagnes très actives, et des structures plus pointues leur grignotent toujours plus de leur part de marché. La Prospection Malgré toutes vos compétences professionnelles, la qualité de votre assortiment, l’excellent service après-vente, il devient extrêmement difficile à maintenir une visibilité suffisante sans une prospection active. C’est le point faible de beaucoup de petites et moyennes entreprises qui perdent ainsi la maîtrise de leur marché. Leur manque de visibilité entraîne un déplacement de leur clientèle vers d'autres sources d’achat, d’autres canaux de distribution. En face d’eux, leurs concurrents via des campagnes très actives, et mieux structurées, leur grignotent toujours plus de leur part de marché. Lorsque certains petits commerces, avancent que leur meilleure publicité, c'est le « bouche-à-oreille », S’ils sont capables de déterminer que le client qu’ils ont en face, leur a été recommandé par tel autre client, il leur est difficile de dire combien se sont détournés d’eux. On sait que, seulement 2 % des clients contents parlent positivement de leurs achats tandis 45 % des mécontents diffusent leur irritation. Souvent ce mécontentement arrive trop tard aux oreilles du point de vente, qui ne l’apprend que lorsque que le client a été se servir ailleurs. Quant à mesurer objectivement l’effet du « boucheà-oreille » il demande des moyens qui dépassent très largement les capacités du petit détaillant. La prospection traditionnelle des petites enseignes, touchant autant le consommateur final (B2C) que celles d’entreprises (B2B) n’est plus adaptée à l’hypermédiatisation commerciale. Mettant l'essentiel de leur énergie, sur leur seul service commercial, l’image, le message qu’elle souhaite diffuser touche un nombre trop réduit d’acheteurs potentiels. cuteur à la fois, certes, la relation sera excellente, seulement le nombre de contacts sera extrêmement limité, sans le soutien de la communication de masse difficile de renouveler le réservoir de sa clientèle. Il y a 20 ans, pour que la mémorisation d'une enseigne soit retenue, il fallait sept contacts, aujourd'hui il en faut vingt. Le prospect (votre futur client) retient bien moins l’information commerciale, on voit à quel point intensifier sa communication est important. On entend par contact chaque fois qu’une personne, potentiellement intéressée ou non, entend parler de l’entreprise, soit dans une conversation, soit via la publicité, soit passant devant le point de vente. Le nombre de petits détaillants diminue régulièrement au profit des commerces à succursales multiples ou franchisés Les grands lunetiers prennent de plus en plus la place du petit opticien, la librairie est attaquée par les achats en ligne, il y a longtemps que la grande Comme on le montre le diagramme ci-dessus, le distribution a absorbé la plus grande partie du vendeur ne peut répondre à qu’un, et seul interlomarché des denrées de première nécessité. Blackblue – 2034 Peseux - www.blackblue.ch 1/4 28.04.2012 18:01:37 Leur structure commerciale, leur communication différenciée où l’accent est judicieusement réparti entre une communication de masse et une communication individuelle leur permet d’absorber toujours plus de clients - Vos clients. nouvellement de sa clientèle. Pour que cette technique ait du succès les moyens utilisés devront être judicieusement choisis et parfaitement coordonnés. Tout commence par appâter le prospect par un acte de séduction médiatique, susciter l’envie, l’envie de vous rencontrer, l’envie de réaliser cette part de rêve que votre produit aura su éveiller. Avec leurs puissants messages publicitaires ils ont su éveiller l’attention, et se construire une position forte, le consommateur a suivi, se détournant de ses sources d’achat habituels. Malheureusement la stratégie de beaucoup de petites enseignes se résume à happer le chaland passant devant la devanture leur magasin, avec pour seule accroche, quelques publicités, le nom de l’enseigne sur sa porte ou une vitrine pour exposer leurs produits, souvent plus à jour. Ils espèrent que parmi tous ceux qui défilent, un nombre suffisant s'arrêtera pour acheter. Processus décisionnel d’achat. Pour passer à l’acte d’achat le prospect passe principalement par quatre phases, la première est celle de la réflexion A ce stade il n’est souvent pas prêt à acheter, il veut se donner le temps de se forger une image, le plaisir ou l’utilité que le produit va lui fournir. Ensuite il souhaite s’informer Il vous incombe d’attiser toute l’émotion que peut susciter votre produit, via des médias appropriés. Il discute avec son entourage, lit la presse, se renseigne. La communication de masse n’aborde l’acte d’achat que sur un plan psychologique, mettre en condition votre futur client, l’amener à se projeter dans le plaisir ou la satisfaction que le produit saura remplir. Convaincu, il est alors prêt à agir A trouver une source d’achat Et finalement à acheter. Nous ne vivons plus dans une société du besoin, où le consommateur/client avait une offre réduite, et des canaux de distribution restreints. Nous vivons dans une société du désir, avec des sources d’achats et de distribution décuplé. Le spécialiste n’est plus un point de vente avec de larges connaissances approfondies ou une variété large de services, mais une entité sur un segment de marché précis, avec un assortiment étroit et profond, ou le conseil est impératif. La prospection active Elle demande d'aller chercher une clientèle précise, pas n’importe laquelle, précisément celle pour qui vos produits/services peuvent satisfaire. Aller la chercher, dans sa voiture, sur son lieu de travail, dans son salon, bref entrer dans son univers privé, professionnel ou culturel et l’inciter à se déplacer dans votre point de vente, ou à vous contacter. Technique, certes, plus complexe, mais dans le contexte des marchés hyperconcurrentiels, capitale pour s'assurer le reBlackblue – 2034 Peseux - www.blackblue.ch 2/4 28.04.2012 18:01:37 Chaque outil médiatique à un rôle précis dans le processus de l’acte d’achat, ils agissent de manière différentiée à chaque étape décisionnelle. Pour passer à l’acte d’achat le prospect traverse quatre étapes : PHASE PRÉPARATOIRE – La communication de masse Sens du processus décisionnel Etape psychologique Être séduit 1 2 Outils spécifique pour y répondre La publicité (séduire) Cet outil a pour mission de séduire, faire connaître, véhiculer une image. La première phase passe inexorablement, par l’acte de séduction, générer l’envie… par exemple en tant que marchand de sport, éveiller le plaisir de la montagne, le plaisir de la glisse, le rêve de l’ivresse des grands espaces blancs. Les relations publiques (informer) Être informé Elles se limitent à informer, à la formation du prospect, elles sont de natures exclusivement informatives. Proposer la solution pour réaliser ce plaisir (information sur le produit). Les promotions (agir) 3 Les promotions doivent être incitative exhorter le prospect à saisir une occasion pour acheter, l’encourager à se déplacer dans votre point de vente, sur votre site internet, ou vous contacter. Le faire se déplacer auprès de votre enseigne. Ensuite il agira PHASE FINALE – La communication individuelle 4 Et, finalement ACHÈTERA La vente (conclure) Son rôle, c’est conclure l’acte d’achat Si les trois étapes en amont remplissent leur mission, le client qui se déplacera dans votre point de vente, il aura été préparé à l’acte d’achat, la vente se conclura plus facilement. Conclusions Comment mettre en œuvre tous ces outils, comment faire en sorte d’être suffisamment vu dans la limite de son budget. Les publicités au coup par coup, n’ont que peu de d’impact, ceux qui pensent qu’en insérant quelques publicités par-ci, par-là vont résoudre un problème de vente immédiat, font fausse route, la communication est un investissement à long terme. Mieux vous saurez intégrer les différents outils de communication à vos objectifs commerciaux, plus vous aurez de chance de les atteindre. Seule une planification à long terme permet de donner une orientation cohérente au message que l'on souhaite faire passer. Un plan de communication sert cet objectif, choisir un public cible, lui faire connaître votre enseigne, une partie de votre assortiment, votre point de vente etc… via un mix de moyens, qui devra amener le prospect à prendre contact avec vous…. Pas simple… Blackblue – 2034 Peseux - www.blackblue.ch C’est avant tout, un sérieux travaille d’analyse, de réflexion, qui finalement débouche sur la mise en œuvre d’un message cohérent, construit autour d’un visuel et textuel original sur la base d’un choix média adapté. Un business plan associé à une planification marketing structurée les aiderait à se fixer des buts réalistes qui tiennent compte des nouveaux comportements de leur clientèle. Les ressources que vous dégagerez serviront les objectifs fixés et donneront la direction dans laquelle orienter votre entreprise. Avec des objectifs mal évalués, un prix est trop élevé, l’emplacement d’un point de vente mal situé, des canaux de distribution ou un merchandising mal adapté, aussi bonne que soit votre communication, le succès commercial sera mitigé. Avoir, en amont, élaboré un business plan renforce la validité de votre communication, elle pourra alors déployer ses effets avec tout le succès que l'on attend d’elle. 3/4 28.04.2012 18:01:37 Les grandes lignes d’un plan de communication : Un plan de communication se base toujours sur des objectifs marketing qu’est-ce que je souhaite, quels produits/services je veux faire connaître, quelle zone géographique je veux développer etc…, 1. Quel public cible souhaitez-vous atteindre en priorité. 6. La Stratégie média Effectuer la stratégie média c’est déterminer quel mix retenir et comment les mettre en œuvre. Quel est le public-cible principal, (celui qui est susceptible d’acheter votre produit). Quel est le public-cible secondaire (les influenceurs, parents, vos clients actuels, les associations professionnelles, vos fournisseurs, etc.). 7. Message publicitaire Le contenu et la construction du message (La promesse, la preuve, la justification et l’habillage graphique) doit servir à maintenir la cohérence graphique en fonction des différents médias dans la durée. 2. Zones géographiques à toucher 3. Axe de communication 8. Budget 4. Quels groupes média faire intervenir 9. Planification des insertions Insérer le tout dans un budget qui couvrira toute la durée de la campagne ou période comptable. Quelle valeur mettre en avant afin de valoriser l’image que vous souhaitez véhiculer. À quel moment les actions de communication vont être diffusées. En termes de groupe de médias nous entendons les outils généraux (publicité, promotions, Relations publiquesVente). 5. Quels support média choisir Ensuite au sein de l’outil média retenu, (par ex. en termes de publicité, -Presse, Radio, Magazine etc)…Quels titres seront-ils les plus judicieux, le plus représentatif de vos publics cible. Votre communication devra développer une notoriété suffisante que votre public cible associe votre enseigne aux produits/services qu’il souhaite acquérir. Blackblue – 2034 Peseux - www.blackblue.ch 4/4 28.04.2012 18:01:37