COMMUNICATIONS AFFICHEES
cmaghc2006
Alger, 23-24-25 novembre 2006
P1-
Prévention secondaire en post infarctus du myocarde :
N.Himeur, N.Taleb, R.Bali, A.Dali-Youcef, A.Meziane -Tani
CHU de Tlemcen, Algérie.
But:
Identifier les traitements médicamenteux prescrits en post-infarctus à la sortie de notre
service et à six mois, ainsi que la prise en charge des facteurs de risque et les comparer
aux pratiques référentielles récentes.
Matériel et méthodes :
Etude prospective portant sur 310 patients, examinés six mois après leurs premier infarctus
entre Décembre 2004 et Avril 2006. Les patients recrutés n’ont pas d’antécédents
d’angioplastie ou de pontage coronaire.
L’âge moyen des malades est de 61 ans, le sexe- ratio homme/ femme est de 3,84.
Résultats :
La prévalence des facteurs de risque à la date de l’infarctus est par ordre décroissant :
62,9% pour le tabac, l’HTA (48%), le diabete (32 %), l’obésité (15%) et la dyslipidémie
(9.35%). À six mois de l’infarctus :51,79% de tabagiques ont continué à fumer ; 38 % des
patients avaient une HTA non équilibrée,08,27% n’avaient pas atteint les objectifs
thérapeutiques recommandés en termes de LDL-cholestérol.
À la sortie du service, les pourcentages de prescriptions des classes thérapeutiques
préconisées étaient les suivants : Bêtabloquants 91,61 %, anti-thrombotiques 99 %, Statines
96,12 % et IEC 62,58 %. A six mois on ne constatait pas de diminution significative des
pourcentages sauf pour les statines (60%).
Discussion et conclusion :
L’analyse met en évidence une large adéquation des prescriptions médicamenteuses aux
nouvelles référentielles, par contre l’amélioration indispensable de la prise en charge globale
des facteurs de risque modifiables, qui suppose des modifications de comportements des
patients et du coût journalier du traitement, est difficile à mettre en place, et constitue
l’obstacle majeur de l’amélioration de la prévention secondaire.
P2-
Coarctation rompue isthmique de l’aorte : à propos d’un cas opéré.
W. Ghodhbane*, M.Ziadi*, N.Triki*, H.Ben Jemaa*, H.Naanaaa, M. Bey*, H. Lahdhili*,
N. Hamdi, A. Jebali*, H.Haouala*, S. Chenik*
(*) : Service de chirurgie cardiaque et thoracique ;
Hôpital Militaire Principal d’Instruction de Tunis.
(**) : Service de Cardiologie ; Hôpital Militaire Principal d’Instruction de Tunis,
Tunisie.
La coarctation de l'aorte ou sténose isthmique se définit comme un obstacle anormal sur
l'aorte, situé à l'union de la crosse aortique et de l'aorte descendante, au voisinage du point
d'attache du ligament artériel. Elle représente 5 à 9 % des cardiopathies congénitales. Les
complications aortiques comportent : les anévrysmes - de l'aorte et de ses branches - avec
leurs risques de thromboses, d'embolies et de rupture qui seraient liées non seulement à
l'hypertension artérielle mais aussi à une faiblesse congénitale de la paroi aortique. Nous
rapportons l’observation d’une patiente de 12 ans adressée pour cure chirurgicale d’une
coarctation isthmique de l’aorte découverte dans le cadre d’un bilan pour HTA. L’exploration
chirurgicale met en évidence un aspect de coarctation rompue et contenue en sous
adventitiel avec un brèche de 1cm au niveau du départ de l’artère sous clavière gauche ; la
cure a consisté en une résection anastomose termino-terminale selon la technique de
Crafoord, les suites sont simples.
P3-
Epanchement péricardique abondant révélant un prolapsus mitro-tricuspide
sur élastopathie
M. El Hattaoui*, N. charei*, S. Dilai*, D. Boumzebra**.
*Service de Cardiologie- CHU Med VI- Marrakech
**Service de Chirurgie Cardiovasculaire- CHU Med VI- Marrakech, Maroc.
Le prolapsus de la valve tricuspide est une entité anatomoclinique mal connue. Elle est
souvent associée à un prolapsus mitral ou à une anomalie d’Ebstein. L’association à une
insuffisance tricuspide importante et un épanchement péricardique a été rarement rapportée.
Nous décrivons le cas d’un garçon de 15 ans, admis pour un épanchement péricardique
abondant avec un syndrome d’insuffisance cardiaque droite. A l’examen, le patient était
apyrétique, avec un état général conservé et une hémodynamique stable. L’examen
retrouve un souffle d’IT 3/6 et un souffle d’IM 2/6. L’échocardiographie trouve des cavités
droites très dilatées en rapport avec une insuffisance tricuspide importante par prolapsus de
la valve antérieure et septale, sans rupture de cordages, ni végétations. La valve tricuspide
était normalement insérée. La fonction VD était conservée. Une IM modérée par prolapsus
du segment A2 de la valve mitrale était notée. Il y avait par ailleurs une dilatation
idiopathique de l’auricule gauche. Le bilan inflammatoire était normal. Un drainage
chirurgical a permis de retirer 800 ml de liquide transsudatif. La biopsie péricardique s’est
révélée normale. Une biopsie cutanée était en faveur d’une élastopathie sans signes
cliniques d’un Marfan en dehors d’un morphotype longiligne. L’évolution sous traitement
diurétique a é bonne. Le patient est par ailleurs prévu pour une plastie tricuspide. Le
prolapsus tricuspide est une cause à ne pas méconnaitre devant toute IT importante.
L’association à un prolapsus mitral doit faire rechercher une élastopathie.
P4-
Avrisme du sinus de Valsalva non coronaire non rompu révélé par une
syncope
N. charei*, M. El Hattaoui*, D. Boumzebra**.
*Service de Cardiologie- CHU Med VI- Marrakech
**Service de Chirurgie Cardiovasculaire- CHU Med VI- Marrakech, Maroc.
La majorité des anévrismes du Sinus de Valsalva sont localisés au niveau du sinus
coronarien droit, rarement au niveau du sinus non coronaire. Ils sont souvent diagnostiqués
après rupture. Nous rapportons un cas exceptionnel d’anévrisme du sinus de valsalva non
coronaire fissuré dans le septum interventriculaire révélé par un bloc auriculoventriculaire
(BAV) complet syncopal. Il s’agit d’un homme de 26 ans, sans antécédents particuliers qui a
été admis pour bilan de syncope. A l’admission, il était en BAV complet avec une
bradycardie à 40 bpm. Il n’y avait pas de souffle cardiaque ni de signes d’insuffisance
cardiaque. L’ECG ne montrait pas de signes d’ischémie myocardique. L’échocoeur a montré
en petit axe un anévrisme du sinus non coronaire non rompu étendu au SIV avec une valve
aortique normale. Le bilan étiologique a fait retenir une cause congénitale de cet anévrisme.
Le patient a bénéficié d’une stimulation cardiaque définitive et sera programmé pour une
cure complète. Nous discuterons les particularités diagnostiques des anévrismes de
Valsalva non rompus, l’apport de l’imagerie et les indications chirurgicales.
P5-
Stratification du risque cardiaque d’une chirurgie extra-cardiaque
L Hadj-Ali, T. Delassi , N Ali-Tatar , MT Chentir
Service de Cardiologie A1 , C.H.U Mustapha, Alger, Algérie.
Introduction :
Les interventions chirurgicales font de plus en plus appel à la stratification du risque
cardiaque susceptibles de contre-indiquer l’opération , posant le problème de quel bilan
complémentaire effectuer chez quel patient. .
Malades et méthodes :
79 patients consécutifs répartis entre 31 hommes ( 39.3%) et 48 femmes ( 60.7%) ont été
examinés en hôpital de jour avec réalisation d’au moins un ECG et d’ une
échocardiographie- doppler .
D’après les recommandations 2002 de l’ AHA et de l’ACC ,on considère le risque lié à la
nature de la chirurgie et le risque lié à l’état cardiaque.
Résultats et conclusions :
1- Il s’agit de 24 patients de moins de 45ans (30.3%) , de 36 patients (45.5%) d’âge
compris entre 45 et 70ans et de 19 sujets ( 24.2%) d’âge supérieur à 70ans.
2- Parmi les gestes envisagés , on note une chirurgie de l’abdomen chez 25 patients
(31.64%) et une chirurgie du sein dans 11 cas (13.9%)
3- .L’examen ne retrouvait aucune cardiopathie chez 50 patients (63%)
4- La combinaison des risques liés d’une part à la chirurgie et d’autre part au cœur
montre qu’il est faible chez 11 patients (13.9%) , intermédiaire chez 27 autres (34.2%) et
élevé chez les 3 derniers (3.8%).
Cela plaide pour une indication au cas par cas des explorations cardiologiques dans le bilan
pré -opératoire d’une chirurgie non cardiaque et s’inscrit en faux contre la prescription
systématique de bilans exhaustifs et en particulier de l’échocardiographie.
P6-
Fermeture percutanée des communications interauriculaires : nouvelle
approche par échocardiographie transthoracique, à propos de 13 observations.
R. Mechmèche, R. Boussaâda, I Sanaa, M Méjri, S Boudiche.
Service des explorations Fonctionnelles et de Réanimation cardiologiques- Hôpital la
Rabta Tunis, Tunisie.
Depuis l’avènement du dispositif Amplatzer en 1997, l’échocardiographie trans
œsophagienne bidimensionnelle (ETO) était considérée comme étant un outil indispensable
pour le monitorage des fermetures de communications inter auriculaires (CIA). Dans ce
travail, nous rapportons l’approche percutanée des CIA par la seule l’échocardiographie
trans thoracique (ETT). Entre février et juillet 2006, 13 patients consécutifs ont bénéficié
d’une fermeture de CIA monitorée par ETT. Sept patients étaient de sexe féminin et 6 de
sexe masculin. L’age moyen était de 32 ans (9-72). L’ETT avait montré une CIA centrale,
unique avec des rebords adéquats dans tous les cas. le diamètre moyen de la CIA à l’ETT
était de 17 mm (10-20) et le diamètre étiré était en moyenne de 23 mm (15-30). La
procédure était conduite sous anesthésie locale dans tous les cas. dans un premier temps,
la prothèse était déployée et positionnée sous contrôle fluoroscopique. Ensuite,
l’emplacement et la stabilide l’Amplatzer étaient vérifiés par ETT juste avant le largage du
dispositif. La procédure s’est déroulée avec succès et sans complications dans tous les cas,
avec une durée totale moyenne de 22 mn (15-30).
Conclusion : l’approche percutanée des CIA par la seule ETT, semble être une alternative
faisable et efficace à celle utilisant l’ETO ; elle raccourcit notablement la durée de la
procédure et surtout évite l’anesthésie générale et l’intubation endo trachéale. Ainsi, nous
considérons actuellement l’ETT de première intention pour monitorer les fermetures de CIA ;
l’ETO ne sera envisagée qu’en second plan, en cas de difficulté d’appréciation par l’ETT.
P7-
Maladie de Takayasu révélée par une fuite aortique massive
associée à un anévrisme de l’aorte ascendante
(A propos de 2 cas opérés)
M. EL Kouache, L. Marmade, N. Srairi, M. Tribak, S. Moughil, M. Laaroussi, A.
Bensouda,J. Filal, A. Benomar, MT. Ouazzani, S. Abir, Mh Benomar.
Service de chirurgie cardiovasculaire B, Hôpital Avicenne Rabat, Maroc.
La régurgitation aortique secondaire à une atteinte inflammatoire non spécifique de l’aorte
est relativement rare. Toutefois elle est considérée comme l’un des principaux facteurs de
mortalité dans la maladie de Takayasu. La chirurgie de remplacement est la seule
alternative thérapeutique pour la valve aortique au cours de cette affection. L’association
d’un anévrisme de l’aorte ascendante à une fuite aortique est assez rare dans le cadre de
cette maladie. La gestion chirurgicale est particulièrement difficile du fait de la nature
inflammatoire chronique et du potentiel évolutif imprévisible. La corticothérapie périopératoire
est indispensable pour éviter les complications postochirurgicales. Nous rapportons
l’observation de deux patientes marocaines âgées respectivement de 32 ans, 36 ans ayant
présenté une fuite aortique massive associée à une dilatation anévrismale de l’aorte
ascendante avec des lésions sub-occlusives des principales branches des troncs supra
aortiques. Nous avons remplacé donc, la valve aortique par une prothèse mécanique, puis
on a remplacé l’aorte ascendante par une prothèse interposée en position sus-coronaire.
L’examen histologique a montré une atteinte inflammatoire non spécifique en faveur de la
maladie de Takayasu. L’évolution post-opératoire après 27 mois est favorable. Nous
rapportons ces deux cas rarissimes au Maroc, en signalant les difficultés thérapeutiques
rencontrées.
P8-
Syndrome des anticorps antiphospholipides responsable d’une maladie
coronarienne évolutive chez un homme jeune.
Mghaieth.F, Zaroui.A, Bousaada.R, Ammar.S, Mhennaoui.L, Aloui.H, Fejraoui.M,
Mourali.S, Mechmèche.R
Service des Explorations Fonctionnelles et de Réanimation Cardiologiques.
Hôpital la Rabta de Tunis, Tunisie.
Le syndrome des anticorps antiphospholipides a été associé à la maladie athéroscléreuse
dans plusieurs études expérimentales et cliniques. En effet, les anticorps anti béta2
glycoproteine, marqueurs ce ce syndrome, auraient une action autoantigénique et pro-
inflammatoire au niveau de l’endothélium coronaire. Les complications de ce syndrome qu’il
soit primaire ou dans le cadre du lupus érythmémateux systémique sont plus fréquentes
chez la femme. Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 33 ans sans facteurs de risque
coronariens en dehors d’une intoxication tabagique modérée qui s’est présenté à la 3
ème
heure d’une douleur angineuse typique continue. Il a rapporté des douleurs similaires d’effort
brèves qui n’ont pas motide consultation antérieure. L’examen clinique n’a pas trouvé de
souffle vasculaire. L’électrocardiogramme a inscrit une onde de Pardee en antérieur. Le
diagnostic d’infarctus du myocarde a été por et le patient a reçu immédiatement une
thrombolyse à la streptase sans critères de reperfusion. Une coronarographie en vu d’une
angioplastie de sauvetage a été pratiquée. Elle a montré une occlusion de l’interventriculaire
antérieure dans son deuxième segment sans autre lésion sur le réseau coronaire. L’artère a
été désobstruée avec mise en place d’un stent nu amenant au rétablissement d’un flux TIMI
3. L’échocardiographie faite au 5
ème
jour a montune séquelle hypokinétique antérieure et
une fraction d’éjection à 48%. Un bilan étiologique a montré la présence des anticorps
antiphospholipides et un dosage d’ homocisteine, d’antithrombine, de proteine C et S
normaux de même qu’un bilan inflammatoire normal. Un an après cet épisode le patient s’est
présenté pour un angor instable en rapport avec une resténose intrastent qui a été dilatée au
ballon. Nous avons noté une aggravation des anomalies de la cinétique antérieure et une
fraction d’éjection à 40%. Six mois plus tard il s’est représenté pour un infarctus sans ondeQ
toujours dans le territoire antérieur compliqué d’un accident vasculaire cérébral responsable
d’une hémiplégie gauche. La coronarographie a montré une hyperplasie néointimale
intrastent modérée qui a été respectée. Le patient a été gardé sous l’association aspirine et
antivitamine K avec un recul de 5 mois sans évènements. La survenue d’un syndrome
coronarien chez le sujet jeune de sexe féminin ou masculin doit faire rechercher un
syndrome des anticorps antiphospholipides qui est incriminé dans l’athérosclérose précoce
et ses complications. L’évolution dans ce cadre peut être redoutable. L’association
antiagrégants et anticoagulants au long cours est préconisée.
P9-
L'interruption de l'arche aortique aortique en dehors de la période néonatale.
A propos de 2cas
Z.Touati, A.Tamdy, S.Ait bella ,N.Ettalbi,M.Kohen, R.Amri,M.Arharbi
Service de cardiologie B- CHU Ibn Sina Rabat, Maroc.
L’interruption de l’arche aortique (I. A A.) est une malformation caractérisée par une
interruption complète de la lumière aortique entre l’arc aortique et aorte descendante, c’est
une affection rare (moins de 1% des cardiopathies congénitales) ,mais grave .C’est
l’exemple type de cardiopathie ducto dépendante pouvant réaliser un tableau critique de
défaillance cardiaque et multiviscérale dans la période néonatale ; dans l’immense majorité
des cas elle s’associe à une communication interventriculaire (CIV)assez stéréotypée avec
un obstacle sous aortique par déviation anti-fallot du septum conal . Nous rapportons deux
observations exceptionnelles d’I. A. A diagnostiquées en dehors de la période néonatale,
associée à des malformations complexes : malposition des gros vaisseaux dans le premier
cas ,ventricule unique dans le deuxième cas . A propos de ces 2 observations et d’une revue
de la littérature ,nous discutons les aspects cliniques et thérapeutiques de cette cardiopathie
congénitale.
P10-
Elévation des seuils de défibrillation secondaire a la prise d’amiodarone
au long cours
M.Ouali, Y.Ben Ameur, S.Longo ,S. Boudiche , K. Battikh ,S. Fennira, S.Kraiem, ML
Slimane
Service de cardiologie Hôpital Habib Thameur Tunis, Tunisie.
Introduction :
Le pronostic des arythmies ventriculaires a été bouleversé ces dernières années par
l’avènement du défibrillateur automatique implantable (DAI), tant en prévention primaire que
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