IMAGE R´
ECIPROQUE DU SQUELETTE 487
o`u :
•pour tout jcompris entre 0 et , les sch´emas formels Xjet Zjsont affines ;
•pour tout jcompris entre 0 et , la fl`eche Xj→Zjest ´etale et induit un
isomorphisme entre les ensembles polysimpliciaux associ´es, et donc entre
S(Xj) et S(Zj) ;
•pour tout jcompris entre 1 et , le Xj−1-sch´ema formel Zjest isomorphe `a
Xj−1(nj,aj, mj) pour une famille (nj,aj, mj) convenable (pour le sens de
cette notation, cf. [1], §4.1) telle que les fonctions sur Xj−1qui constituent
la famille ajsoient toutes non nulles.
Notons que si un k0-sch´ema formel admet une bonne fibration, il est stric-
tement pluristable non d´eg´en´er´e ; sa fibre g´en´erique est irr´eductible.
0.10. Si (r1,...,rn) est une famille de nr´eels strictement positifs, on notera
ηr1,...,rn
kle point de An,an
kd´efini par la semi-norme
Xai1,...,inTi1
1···Tin
n7−→ max |ai1,...,in|ri1
1···rin
n.
L’application (r1,...,rn)7→ ηr1,...,rn
kinduit un hom´eomorphisme entre (R∗
+)n
et un sous-ensemble Sn
kde An,an
k, qui est ferm´e dans l’ouvert (Gan
m,k)nde An,an
k.
0.11. Remarque. — Si L/k est une extension finie de corps valu´es, alors Sn
L
est l’image r´eciproque de Sn
kpar la fl`eche naturelle An,an
L→An,an
ket l’applica-
tion continue Sn
L→Sn
kainsi induite est un hom´eomorphisme.
0.12. Pour toute famille (r1,...,rn) de r´eels strictement positifs, le corps
r´esiduel compl´et´e H(ηr1,...,rn
k) sera not´e kr1,...,rn. Si la famille des riest libre
dans (R∗
+/|k∗|)⊗ZQ, alors kr1,...,rnest l’ensemble des s´eries formelles
Xai1,...,inTi1
1···Tin
n
o`u les ijappartiennent `a Zet telles que |ai1,...,in|ri1
1···rin
ntende vers z´ero
lorsque |i1|+···+|in|tend vers l’infini. La valeur absolue d’une telle s´erie est
´egale `a max |ai1,...,in|ri1
1···rin
n.
0.13. Par analogie avec le cas des sch´emas on dira qu’un morphisme Y→X
d’espaces k-analytiques est radiciel s’il est universellement injectif, c’est-`a-dire
s’il est injectif et si H(P) est une extension radicielle de H(ϕ(P)) pour tout
point Pde X. Un revˆetement fini radiciel et plat induit un hom´eomorphisme
entre les espaces topologiques sous-jacents.
0.14. Soient Aune alg`ebre k-affino¨
ıde int`egre et Bune A-alg`ebre int`egre finie
et plate, telle que la fl`eche M(B)→ M(A) soit radicielle. Le corps des fractions
de Best alors une extension finie purement ins´eparable de celui de A. On en
d´eduit l’existence d’un entier rstrictement positif (qui est une puissance de la
caract´eristique de k) tel que pour tout ´el´ement fde Bla fonction frprovienne
du corps des fractions de A; par fid`ele platitude on conclut que frprovient de
BULLETIN DE LA SOCI´
ET´
E MATH ´
EMATIQUE DE FRANCE