S ÉMINAIRE N. B OURBAKI E GBERT B RIESKORN Sur les groupes de tresses Séminaire N. Bourbaki, 1971-1972, exp. no 401, p. 21-44. <http://www.numdam.org/item?id=SB_1971-1972__14__21_0> © Association des collaborateurs de Nicolas Bourbaki, 1971-1972, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire Bourbaki (http://www.bourbaki. ens.fr/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire BOURBAKI 24e année, 401-01 1971/72, n° 401 Novembre 1971 SUR LES GROUPES DE TRESSES [d’après par I. V. I. ARNOL’D] Egbert BRIESKORN Introduction. Les tresses sont des objets que l’on peut décrire par des figures comme la suivante : Les tresses ont été connues bien duites comme objets mathématiques Les tresses à brins sur le groupe avant par E. Artin [7] qu’elles n’aient été en B(n) . symétrique S(n) On a un intro- 1925. composent de manière évidente se le groupe de tresses appelé B(n) n longtemps et forment un groupe homomorphisme surjectif évident de et son noyau est le groupe des tresses colo- rées. On g, 1 a de façon évidente croise le i-ème et un système de générateurs brins comme g1,...,gn-1 de B(n) le montre la où figure suivante : On a évidemment les relations suivantes : Plusieurs auteurs ont présentation prouvé du groupe de tresses Artin introduisit les tresses à noeuds. En joignant les bouts donne le noeud de trèfle : générateur$ et relations donnent une B(n) . cause de leurs relations correspondants d’une tresse fermée" et à celle-ci est associé vante : ces que un noeud ou un on avec la théorie des obtient une "tresse link. Par exemple la tresse sui- Tout link peut être obtenu façon, mais des de cette mots pour le groupe de peuvent donner le même link. Résoudre le problème des signifie décider si tresses de leurs inverses sont deux tresses données égales. Résoudre le comme problème tresses fermées différentes produits de la décider si deux tresses donnent la même tresse fermée. Le [7], [8], résolu par E. Artin cile, et le j.15] été résolu par F. A. Garside a autre solution pour le problème groupes finis faire un rapport Plus avec une récemment, sur ces conjugaison signifie problème des mots été a conjugaison, qui était diffi- jolie combinaison on a trouvé géométrie algébrique la par des réflexions. Le engendrés et une des mots. topologie. relations très intéressantes générateurs 1969. Garside donna également en Ainsi l’étude des groupes de tresses est des groupes et de la de la problème de sujet développements plus récents qu’il et avec de la théorie y avait des la théorie des de cette conférence est de et en particulier sur le tra- vail de V. I. Arnol’d. 2. Groupes de tresses généralisés. Les résultats d’Arnol’d en sur sur les groupes de tresses peuvent être mieux à une classe de groupes On peut considérer une tresse à les généralisant l’intervalle [0,1J qui à tincts dans le plan complexe définit un C t E peu comme [0,1] et telle que plus large. étant fait une fonction correspondre = n f définie points f(1) = j~1,2,...,n) . dis- Ceci isomorphisme : D) B(n) = où le groupe l’image brins n tout un compris dans symétrique opère Cn/S(n) des sur Cn par la permutation des coordonnées, hyperplans où deux coordonnées sont égales et le D est point de base ~1,2,...,n~ été omis. a Cette situation peut être fini irréductible engendré de dimension Alors toriel. Le plexe V plans quotient de dimension Soient de n . i s. , soit D W opère une (cf. opérant sur un complexifié W un groupe espace vectoriel réel vec- variété affine isomorphe à l’espace affine com- V, sur le V 5.3). la réflexion l’image de A façon suivante : soit de cet espace aussi I , les réflexions dans correspondant à et de la par des réflexions V/W est n E généralisée s.. W et soit Soit A dans Les = V. l’hyperplan complexe V. l’union de hypersurfaces A ces D et hyper- sont exactement le lieu de ramification et le discriminant du revêtement ramifié V -~ on où V/W (cf. obtient un V, 5.4). revêtement Donc non avec les complémentaires : ramifié : W est le groupe de transformation du revêtement. Généralisant la définition des groupes de tresses et des groupes des tresses colorées, on peut définir les groupes suivants : Si W est le groupe symétrique, alors Gw est le groupe de tresses et le groupe des tresses colorées. Le revêtement Afin de pouvoir décrire GW à l’aide de XW générateurs est HW donne la suite exacte : et relations, on a besoin de la matrice de Coxeter sl,..,,sn sont les ~11~ on a prouvé : de (m..) W , où réflexions correspondant PROPOSITION 1.- Le groupe a une GW m.. et où W . Dans d’une chambre de aux murs présentation (s. s.) ordre = les avec générateurs g~,...,gn et les relations : où le nombre de facteurs de chaque côté est Ces relations sont et on égal à généralisation évidente une peut penser que les résultats de Garside blème de la conjugaison peuvent établit que c’est bien le se de celles des groupes de tresses à HW . On ces problèmes de côté pour considérer la espère pouvoir jecture cohomologie symétrie H3 [16]. Cependant, de l’icosaèdre. nous cohomologie des groupes de ces groupes à cause allons GW de la et con- suivante : CONJECTURE.- Les espace Malheureusement [10]. XW je n’ai groupes de réflexions celle de calculer la du mot et le pro- groupes. Par exemple, Garside ces Ces groupes ont été considérés aussi par N. Iwahori laisser problème le sur W est le groupe de si cas généraliser m... W . Pour le type et YW sont des espaces pu prouver cette (Dans ce A , la qui d’Eilenberg-MacLane. conjecture que pour quelques types de suit la notation des différents types est conjecture fut prouvée par Fox et Neuwirth [13].) PROPOSITION 2.- Si W ces XW et YW est du type sont des espaces An , Cn , Dn , G2 , F4 d’Eilenberg-MacLane. ou I?(p) t les espa- Donc seuls les Remarque.- Preuve. On montre que base qui est suite exacte d’homotopie La Dans : An : ble localement triviale C - est {z1,...,zn} . Type D n Soit Z : i~j~. Dans Type où Zn+1 , définit (z.,..~,z ) . F4 : La même L’application YWW (z, ,...,z ) = n ~ ( z 1 ’"’ ’ zn-i ~ que Z est une sur n . méthode de projection marche. y j ~‘ 0 ~ ,yn~ E Ceci est alors Dans fibration différentia- dont la fibre au-dessus de Zn+1 ~ Z e C n-1~ En utilisant encore la méthode de la y - yi une Le résultat s’établit alors par récurrence Z sur résultat désiré. Les fi- au suivante : cas l’espace : par récurrence = ce = 2014~ Cn , G2 et I2(P) : Types z. C x (z1 ,...,zn+’) projection façon espace de sur un courbe affine complexe. La de cette fibration conduit YW ce cas fibré localement trivial un et avec pour fibre une brations sont obtenues de la Type est YW K(n,1~ un restent à H3 , H4 , E6 , E7 , E8 cas un z. / 0 projection, K(Tr , 1) . . pour et on On définit tout i ~ j ~ . pour tout z. montre facilement YW -? Z par fibration différentiable localement triviale. cas : ce ~ Z définie par différentiable localement triviale. zi1 -~ l y 2 3 4 (y24 - y2i) 1 donne une fibration 3. Cohomologie des groupes des tresses colorées généralisés. Afin de calculer la cohomologie des groupes de tresses colorées avons nous besoin de deux lemmes. Ceux-ci concerneront d’hyperplans affines complexes Pour cal~culer le p-ième V.i , i groupe de I , dans E 0 cohomologie, ensembles maximaux de I un famille finie une espace affine n , p lesquels pour généralisés on V. complexe considère les sous- propriété : ait la on quelconque p Lemme 3.- Pour les 201420142014 complémentaires d’union Y d’hyperplans ~rr V - = .. Yp,k ,k = V - . Preuve. les les inclusions V. i ~ (a) U p, k ~ Y soient des isomorphismes pour 2 sions induisent La chaque La (c) en une injection = applications k de la et somme surjection résulte hyperplans p un induisent un isomorphisme : ne surjectivité directe dans Y tels que pour en cohomologie général. induites par les inclusions : On on voit que les inclu- H (Y , Z) . prouvée pour p d’hyperplans réels parallèles un au plus qu’un p général a un L se un = ramène n en tels que point . de suites de répétée argument du type de Lefschetz. Soit suffisamment de p,k k , est d’abord contienne pour U induites j*li*k pour £ / alors d’une utilisation La preuve de la utilisant 0 application V à l’aide d’un nombre fini bande entre les dimension les de cette surjectivité décomposant Yp,k ,k et L En introduisant des ouverts convenables inclusions jk: (b) Y -> i,k : il .~2014~ V. i~li V.. Mayer-Vietoris. au cas précédent sous-espace affine de diagramme commutatif d’applications est f un isomorphisme (b), morphisme d’après Lefschetz [17] , donc pour des raisons i et h est géométriques évidentes, injectif d’après est i I , dans E un théorème du type de un surjectif. COROLLAIRE 4.- Pour toute famille finie espace affine C. Q. F. D. d’hyperplans affines complexes H*(V - V, est un iso- g V.Z) V. , est un groupe abélien libre de type fini. Preuve. Ceci résulte du lemme 3 par récurrence facile de voir que Yp,k = cn-p taire d’une union d’hyperplans Lemme 5.- Soient V. , j dans E I , C* x dans une x un associées aux la dimension, Yp-1 ~ ~ , où ? . , est famille finie car p - 1 . d’hyperplans affines complexes 2.. Alors les classes de J d~ . formes différentielles holomorphes il est complémen- un espace affine de dimension donnés par les formes linéaires V sur w. = 1 2014"- cohomologie engendrent 203C0i lj l’anneau 1 anneau de cohomologie entière morphe à morphes la sur I Z-sous-algèbre engendrée V. , j par les w. J Z) . cas de la dimension du théorème des résidus. Dans le dans la dimension comme cas 1 , le lemme est général V. J pluscet plus cet anneau est iso- l’algèbre’des formes méro- dans le corollaire passent par un point. Mais précédent. alors les une conséquence triviale il résulte du lemme 3 par récurrence mière assertion. Pour la seconde à l’aide du lemme 3 les De V . Preuve. Dans le sur H*(V(V -- ~je j~I H Ceci est clair pour la preon se ramène au cas où tous caractéristiques d’Euler-Poincaré de l’anneau THÉORÈME 6.- Soit de dimension W propriétés aux Z) de résulte par induction groupe de réflexions YW le opérant complémentaire longueur (ii) Le où les m. t(w) polynôme sont les La structure drée par les Preuve. (i) = p , où £ est la de toutes les réflexions de 2) exposants de multiplicative L’inexistence de torsion a qui fixent un nombre d’éléments au au système est celle de l’algèbre d’après l’hypothèse n . des engen- déjà bp n . sous-espace de codimension donnée dans le corollaire 4. est prouvée par récurrence les groupes de réflexions Les éléments de p . Ceux sur opérant longueur qui fixent p sont 1 V. éléments de longueur maximale dans le groupe de réflexions qui fixe espace, donc pour p inférieur à n leur nombre est égal de récurrence. Donc l’assertion pour Mais alors elle est aussi vraie pour et celle des nombres P égal est été les espaces de dimension inférieure à b les a 1-formes décrites dans le lemme 5. sur des YW hyperplans W . H~(YW , ~~ de Supposons que l’assertion soit vraie pour p de l’union des V W . n . pour des formes. l’espace affine complexe longueur relativement L’assertion concernant les nombres de Betti sont les dans Son rang est de Poincaré de 1 ceux sur degré le sur réflexions. Alors l’anneau de cohomologie de est abélien libre. générateurs constitué (iii) en l’anneau des formes sont toutes les deux et de suivantes : (i) W un et soit n , complexes associés w E cohomologie 0 . Donc le résultat à égales de gradué d’éléments de longueur p = p au rang de i cet HP(Y résulte du lemme 2 b P n , car sont la somme égales à alternée 0 . (ii) L’assertion concernant le polynôme de Poincaré est et d’un résultat de C’est Remarques.en et Todd qui a conséquence (i) de été prouvé de façon systématique par [18]. L. Solomon (iii) Shephard une particulier du lemme 5. un cas (1) Pour le type A n ce théorème a été prouvé utilisant des méthodes différentes..En fait Arnol’d donne leure de la structure multiplicative : l’anneau de quotient de l’algèbre extérieure engendrée par une cohomologie les description est meil- isomorphe par l’idéal w. 1 [2] par V. I. Arnol’d au engendré par les relations : où les dent 1-formes hyperplans aux (2) W Quand sont définies w. , w. , wk Vi , , i V., j Vj~ est le groupe de tels que codim G~T , ~ où T est un j Vj~) 3 . Weyl d’un groupe complexe simple tore maximal. torsion, s’annule pas de fl V . fl (V. i intéressant de comparer la cohomologie décrite de dans le lemme 5 et correspon- comme au Il est bien dans les dimensions théorème 6 connu impaires avec que cette et que son la G , il est cohomologie cohomologie n’a polynôme de Poincaré est : C’est égal pourquoi, grâce à au un nombre d’éléments relativement aux résultat de Solomon w E W tels que ~19~, L(w) = réflexions qui correspondent le nombre de Betti p . Ici aux murs L est la b2p longueur d’une chambre de Weyl. est 4. Cohomologie des groupes des tresses généralisés. Ainsi la cohomologie des groupes des tresses colorées entièrement comprise, tion est beaucoup au moins dans les plus compliquée où la cas généralisés conjecture pour les groupes GW . est HW est vraie. Evidemment il y La situaa quel- ques faits évidents : (i) La cohomologie de dimension complexe de (ii) De la X~ s’annule dans les dimensions X~ , ,car est une groupe abélianisant X en I2(P)p pair, où c’est GW . C’est Z2 . Donc il d’homologie peut sauf dans les n’y à la variété de Stein. proposition 1, le premier facilement supérieures a cas être calculé C , F4 G2 i et pas de torsion dans le second groupe de cohomologie. (iii) L’ordre de toute torsion doit diviser l’ordre de suite spectrale de De cette suite Hq(YW , Z)W est spectrale W . Ceci provient de la % on isomorphe à obtient la également partie libre de que la cohomologie invariante Hq(XW , Z) . Avec les lemmes 3 et 5 ceci permet de calculer les nombres de Betti THÉORÈME vant : . 7.- Les nombres de Betti b. non nuls de X~ sont ceux du tableau sui- Type de W‘ Nombre de Betti Preuve. On choisit p parmi les sous-espaces p tants, disons ceux qui correspondent à conque de ces espaces soit sentants par comme un un élément intersections de 1 , .[ i V i k envoyé surjectivement w e murs W . Ces par des réflexions, 1,...,rp , sur système y de représenp tels que l’un exactement un de ces représentants peuvent être évidemment quel- repréchoisis d’une chambre de Weyl, i.e. peuvent être décrits par certain sous-graphe du graphe de Coxeter. Soit engendré = un et soit W’ p,k W p, k le groupe le sous-groupe de W correspondant qui stabilise Ce fait la nullité de la avec calcul par récurrence de la pas de n’y a de W’ p,k caractéristique d’Euler-Poincaré cohomologie invariante, cohomologie invariante par peut être décrite à l’aide du très facile de montrer que pour le type montre directement pour sur n et i = 2 et pour W lemme 5. A b. = 0 on utilise pour un . de beaucoup De cette Exemple : a on i > 2 dans permet XW et dans les autres cas , p,k car de il cas l’action façon, il i > 2 . est On le double récurrence une i . Remarque.- Pour A , ce résultat fut prouvé par Arnol’d [3] à l’aide d’une méthode différente. Ainsi la partie libre de torsion, la situation est H*(Xw’ ~~ été déterminée. En a beaucoup plus compliquée. Cependant résultat systématique concernant les groupes des trois séries infinies des inclusions inclusions ce évidentes, correspondantes An , Cn , Dn non uniques, GW associés il y n C n+1 A 1C C C n+1 1 pour les groupes n GW a au moins un stabilise. Il y leur A la concerne groupes de réflexions aux : cohomologie qui se , D n C Dn+11 , a et des qui peuvent, par exemple, être définies à l’aide des générateurs donnés dans la proposition 1. Pour les applications induites THÉORÈME 8.- en cohomologie on a le résultat suivant : Remarque.- Dans le une le théorème est dû à Arnol’d A , cas meilleure borne pour n fonction de en (a) Fixons l’une des séries de rang respondant A n . de la cause fait, il donne En p . L’idée de base de la preuve d’Arnol’d est la même que celle qui suit pour tous les Preuve. JJ3]. A , C , D proposition 2, cas. et on soit le groupe Wn cor- doit comparer et n+1 (Les coefficients sont toujours les entiers action avec triviale). Les n homomorphismes entre les groupes de comme ci-dessous. comme groupe opère 1 d’isotropie pour un bon X~ et l’inclusion voisinage sur et soit U de question peuvent être décrits en V . Choisissons l’image xo xo l’espace de U n ce point dans un point dans X. n+1 a le V W ayant V~Wn*~ . . n Alors type d’homotopie de induit l’homomorphisme désiré entre les n+1 n cohomologie n+1 groupes de cohomologie. (b) Afin de prouver que c’est passe de la on à de l’homologie qui suit, pour rajouté un les points cohomologie de isomorphisme jusqu’à qui D , compactifié de tout espace point un et si X qui s’envoient X , on est le D auquel X note s’envoie dans sur xo .) le est on pour p s Wn . po proviendront rajouté a compactifié V/W . , degré ’ on de note point. un X po , D , (Dans auquel on X° l’espace X ce a moins La dualité d’Alexander donne : isomorphe à l’homologie réduite fié du discriminant de certain complément du discriminant D’autre part, il n’est pas difficile de voir que (D , un Ainsi les de la suite l’homologie de la double suspension isomorphismes désirés d’homologie de (D, relative de Do~ du compacti- Hp(~ n+1~ ’~ si nous pouvons n prouver que Hi (Do) = (c) sera Ceci 0 i ~ 2n - pour p . prouvé par récurrence, où laires doivent être considérés. tibles. Chaque composante E D composé est l’image est Il est suffisant de montrer que C’est nécessaire de V" c: V’ paire une de réflexion. V’ comme un dans Soit groupe W’ . Dans les Soit E C Hi(Éo~ Les 0 W’ CW cas V’~W’ paires V" C V’ façon suivante : donc considérer, F i et certaines que l’on a F -~ taire de certains sous-ensembles paires paire longtemps que fait que (d) E V"’ C V" . Ainsi V" 2.dim V" > V’ d’hyperplans qui opère W" le stabilisateur de W" opère sur V" sur V" comme un complexe. contienne des on de sous-espaces V" ces c: V’ , où V" C V’ un + 1 . points V’ = V de codimension Cette condition au-dessus de Pour les espaces construits ci-dessus : sur x . est un complémen- dans le 1 . sous-ensembles sont les obtient de nouvelles V" et ait été construite. Alors isomorphisme paires continue de construire des on n induit analytiques composantes irréductibles de V"’ C V’ .De cette façon façon suivante : soit à considérer sont obtenues inductivement de la on commence avec une l’application correspondante sous-espaces . est un espace affine = hyperplan de réflexion. Supposons qu’une paire Les p intersections comme de réflexion. hyperplan F . Ce que l’on doit prouver par récurrence est que de pour certains obtenus V aurons à réflexions, l’image 2n - pour par des réflexions. Soit nous que d’un sous-groupe du stabilisateur de un engendré deux composantes irréduc- ou V/W dans 0 d’une d’autres espaces simi- D cette situation de la de sous-espaces de par des engendré groupe = généraliser plus de en paires images V"’ C V" V" eV’ la dimension de certains et aussi garantit le La preuve tion fait par récurrence se F° -~ Ë . Âo C:E , et suite exacte phismes Restreinte c’est un pour les groupes F° son sur cause H.(E°) de de ce est nulle. C’est résultat cohomologie des résultats connus. seulement sont calculé les quelques premiers groupes de a un semble être x . le pourquoi la comparai- discriminant démontre Par également Hp(XW , 2) . être utilisée Jusqu’à exemple, Arnol’d dans cohomologie qui ceux 0 1 2 3 4 5 6 Hp Z ~ 0 2 2 2 ~ autre résultat intéressant particularité maintenant [3] a stables des groupes de tresses. ~~ des sont donnés dans le tableau suivant : p une crucial de 9.- Les sept premiers groupes de cohomologie stables groupes de tresses sont Il y au s’annule (b). pour calculer certains des groupes de THÉORÈME point provient immédiatement de L’application Bo et point au-dessus un La méthode utilisée dans la preuve du théorème 8 peut partiels A de la sont des isomor- de récurrence. Le homologie réduite la nullité de des deux suites exactes. le théorème à E, A ) dans celle de contient seulement F fo homomorphisme de les pourquoi degré d’après l’hypothèse l’applica- de certains ensembles d’homologie relative. L’homologie est une cellule et son résultat désiré C’est (F , B°~ de maintenant est le suivant : Donc complémentaires aux E . Considérons la dimension de homéomorphisme. d’homologie au-dessus d’un certain sur sur la cohomologie entière des groupes de tresses : dans [3] qui L’anneau de cohomologie des groupes de tresses à coefficients dans entièrement déterminé par D. B. Fuks sant le fait que l’action du groupe provient d’une action réelle, n X permet de symétrique sur ~ . L’analyse du calculer H~(B(n~ , ~2~ . et de passer à bre de Hopf sur l’anneau de B(n) -~ B(n 11.- et dont la (ii) Les (iii) k + m) . de Hopf dé- l’homologie a au lieu de la cohomo- la structure d’une correspond à la algè- multiplication définie par la somme de directe des D. B. Fuks prouve : Z2~ ayant des générateurs est une algèbre x. , i = 1,2,... de de polynômes degré 21 -1 est donnée par homomorphismes des groupes monomorphismes d’algèbre H*(B(n) , Z 2) est une est la de tresses dans les groupes de orthogonaux Hopf sous-coalgèbre ayant pour une base les monômes k x.... x Remarques.- est 2 multiplication comultiplication induisent des R. (i) L’algèbre coefficients Z avec et la de dimension de chaînes à coefficients ~2~ où la comultiplication ~ cohomologie tresses THÉORÈME , été différente. Utili- l’espace complexe complexe l’homologie stable. ~2 , assez Fuks construit de manière très naturelle Il est convenable de décrire le résultat pour logie méthode une par cellulaire de composition dans [14] a 2 tels que H (B(n) , 03A3 ki2i ~ 2) n . est entièrement Switzer m’a fait remarquer que déjà entièrement déterminé par déterminé par ce l’homomorphisme (i) et l’injectivité (ii). théorème. De plus, 2) 2) 2014 La raison en est l’algèbre que de H*(BO(~) , Z2) Hopf s’envoie nécessairement de degré j . R. Switzer m’ont fait remarquer que à H*(02 S , Z ) ;; a x. l’homologie l’algèbre de . p.. H*(ON(Sn); Z2~ ", Proc. Japan Acad. même déterminé (voir Arnol’d utilise les résultats les remarques d’un plus algébriques précisément Plus f On dira que sur la construction problème classique : Z2) est une nombre de variables si la itératifs f de fonctions polynomiales 03C6j(x) , on substituer algébrique fonctions variables. Si alors f des est dite aux répétant en géométrie algébrique. groupes pour traiter un de fonctions k de variables n x1 ,...,xn . d’un plus petit des variables variables, k commence aux x1 ,...,xn n . On obtient ainsi Ayant construit des fonctions algébriques x . (p. et des x et on peut indéterminées d’une fonction algébrique de moins de ce "composition" de variables. Ici la n , épreuves). algébriques peut former des fonctions polynomiales des ces aux de la manière suivante. On p.(x) indéterminées d’une fonction algébrique de fonction k , algébriques à partir algébrique peut être construite par substituer des fonctions une isomorphe dans leur article Z et la cohomologie des fonction une "composition" f ajoutées de fonctions est et 333-335. Très récemment G. Segal l’algèbre avec pj nombre de variables. petit soit 32(1956), primitif Enfin, G. Segal Hopf des espaces de lacets 5. Relations des groupes de tresses n sur été déterminée par T. Kudo et S. Araki pour coefficients " On a Donc seul élément possède qu’un ne composition processus un de fonctions nombre fini de fois algébriques on d’un plus atteint f , petit nombre des fonctions "multiformes" est définie de telle manière que les nombres de valeurs se multiplient. [4], [5] Arnol’d prouve : PROPOSITION 12.- Pour définie par a~,..., n-~ n’est pas n une 2r = la fonction des f algébrique variables n-11 l’équation composition de fonctions algébriques d’un plus petit nombre de variables. Esquisse de preuve. (i) L’ensemble des points les valeurs de la fonction X de B(n) qu’on qu’il n’y algébrique cp (ii) Ck de a k lesquels définissent alors obtenu à Y -~ pas de conséquence, où p~ est f polynômes 0 k une on 1 , p. , l’espace classifiant de de 03C6 p : Z X -~ i = on se ramène facilement 1,...,k, et de fonction tels que soit de cette forme. Soit application a un symétrique, et q n - toutes les valeurs Z l’ensemble des sont distinctes. Z , Les et le revêtement correspondant à 03C6 par points polynômes Y X -t changement de p.1 est de base. diagramme commutatif d’homomorphismes : l’homomorphisme l’homomorphisme évident ~/ est le groupe X partir du revêtement Par p(wn-1 sont distinctes est exactement variables, Supposons que pour lesquels toutes pour décrit ci-dessus. Utilisant le fait que le groupe de transfor- a mations du revêtement à prouver f a E p : de cohomologie des espaces classifiants induit par B(n) pour la classe de -~- S(n) . On Stiefel-Whitney peut déduire du théorème 11 que w _ , , n = 2r . Hais H~(Z , 2 ) = 0 i > k , parce que pour Z est variété de Stein de dimension une k . On a ainsi contradiction. une Remarques.- On que les classes de a vu ce des équations algébriques que le problème problème avec le problème classique qui réponse négative, a une R. Brauer ont donnés des solutions Une raison pour du point de vue laquelle de la figurent d’une manière positives faut pas confon- simplifier naturelle A. Wiman et pour le les groupes de tresses géométrie algébrique algébriques. Considérons, consiste à ne la solution moyen d’une transformation de Tschirnhaus. Pendant au de Arnol’d sont des algébriques, qui problème considéré ci-dessus. Il classes’d’obstruction pour le dre des groupes de tresses définis- pour les fonctions caractéristiques sent des classes cohomologie problème classique. généralisés sont intéressants est que leurs espaces classifiants XW espaces de base de familles de variétés comme exemple, l’application par plus récemment C x -~ x Cn-2 donnée par Cette fibration est lisse C’est pourquoi logie de la fibre topie d’un de F. Pham, lence près on bouquet on obtient (n - 1) ce sphères cas Sk. là, utilisant la théorie dans le groupe des classique méthode, automorphismes aussi été traité par Arnol’d ’ de ~1~ classifiant B(n) on Fk la fibre D’après une peut déterminer la forme d’intersection de groupe de tresses. Par cette a Dans l’espace du groupe fondamental opération une non-singulière. de au-dessus de précisément a le sur l’homo- type d’homo- idée très intéressante Hk (Fk ~~ à une équiva- de Picard-Lefschetz et les relations du montre que pour Le est et Varchenko k ~20~. pair l’image de cas où k est B(n) impair Varchenko affirme que l’image de B(n) Sp(n- est l’application décrite rité donnée par X,. n pour Le germe à impair. de l’origine ci-dessus est la déformation semi-universelle de la singula- z n z. 2 l’équation + 13.- Pour les groupes sont le , Z) + = ... Généralisant 0 . . fait, ce on [12], [6]. peut prouver, THÉORÈME 1 complément W de type A , D , E6 ’ E , E~ les espaces du discriminant de la déformation semi-universelle de la singularité rationnelle du type correspondant. Les singularités rationnelles furent introduites par M. Artin théorème 13 montre qu’il y a une relation étroite entre ces j~9] ; et singularités le et les tresses de E. Artin. REMARQUES 1) Quelques jours avant le théorème suivant : de lacets itéré . à coefficients dans G est l’exposé oral, Soit ~252 . un AJOUTÉES Q 2 S2 la AUX EPREUVES G. Segal m’a composante signalé qu’il avait démontré connexe du lacet trivial de l’homologie stable des groupes Soit groupe abélien G quelconque, où l’opération l’espace de tresses de sur triviale. THÉORÈME.- Il y a un isomorphisme G) . Ce résultat pour 0 S un analogue déjà connu (cf. M. Barrat - S. Priddy : a pour le groupe On the symétrique stable S(oo) et homology of non-connected monoids and their associated groups, Comment. Math. Helv. 47 (1972), 1-14). Le résultat de Segal permet de déterminer groupes de tresses. Car la fibration de S, H*(03A92oS2 , G) de Hopf H*(03A92S3 , 2 ) avec coefficients i ~ 1 L’opération . bre de (Homology R.K.Lashof Theorem 5.2) des éléments de z. produit est déterminée p (y ) par 6 p p-primaire santé 6 de y. du groupe H (Q S , Zp) : groupes ~ d’homologie 2) Je P. Deligne signale a que 0 , et 6 o d’homologie H que les espaces d’un espace vectoriel complexe V , le 35-88, est engen- la compo- Enfin, isomorphe par de Bockstein L’opération noyau de au tandis que les deux premiers cycliques. ont été résolus. l’exposé précédent dans d’Eilenberg Mc-Lane. Il d’hyperplans complexes homogènes ensemble fini un Dyer- (1962), i ~ 1. où , Quant à l’algè- . algèbre extérieure sont des espaces X 1 polynômes engendrée pour i pour q > 1,, sont évidemment infinis même démontré que pour z. (Q S , Z) quelques problèmes posés prouvé de i ~ 0 . = x... = avec 2 - degré J. Math. 84 d’une et où (y.) i p .(Q S , Z ) H 1, polynômes les résultats de E. algèbre 2p -1 , degré = i ~ de xi par 03B22xi loop spaces, Amer. où de algèbre primitifs tensoriel d’une L’algèbre est connue. impair, d’après p 2p -2 , degré drée par des éléments 6 pour permet d’identifier de une donnée est EL of iterated c’est le Kudo et Araki par des éléments de Bockstein H*(03A92S3 , 2 ) Hopf l’homologie et d’après est engendrée 3~ G) , S 3 -> S 2 Hopf stable des complètement l’homologie complémentaire V - H. U a H. , ie I , est un i K(n,1) , 1 à condition que les H. espace vectoriel réel des cônes soient les V’ tels que les simpliciaux : c’est des groupes de tresses complexifiés d’hyperplans le résultat principal généralisés "~ à paraître Une étude des groupes de tresses a composantes généralisés été faite par K. Saito et moi-même : dans Coxeter-Gruppen ", à paraître dans groupes, et conjugaison. nous Ces donnons une problèmes un Inv. Math. solution du connexes réels de V’ - d’un article sur dans Inv. Math. 17 problème d’un soient UH’ " Les immeubles (1972). utilisant les méthodes de Garside article intitulé " 17, Hl nous Artin-Gruppen und déterminons le centre de des mots et du problème sont aussi résolus dans l’article de P. de la Deligne. ces BIBLIOGRAPHIE [1] V. I. ARNOL’D - Remark the on Branching of Hyperelliptic Integrals tions of the Parameters, Functional Anal. [2] V. I. ARNOL’D - The Cohomology Ring V. I. ARNOL’D - 0 nektoryh (Sur quelques kovskogo [4] invariants (1969), Topological (1970), Anal. Appl., 4 [5] topologi010Deskih V. I. ARNOL’D - p. Cohomology 21 Invariants of V. I. ARNOL’D - 0 dépendent de matricah, paramètres), 187-189. Group, Math. Notes algebrai010Deskih funkcii, algébriques), Trudy Mos- invariantah (1970), p. 27-46. Algebraic Functions II, Functional 91-98. Classes of Algebraic Functions Invariant under Tschirnhausen Transformations, Functional Anal. Appl., 4 [6] p. 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