alimentation “ On doit pour protéger sa santé limiter certaines catégories d’aliments, il est essentiel de préserver le maximum de variété. Il s’agit à la fois de développer sa curiosité pour de nouvelles saveurs et de varier les modes de préparation des aliments. ” 10 /// Reins-Échos n°11 - www.rein-echos.fr sations vont produire un plaisir gustatif et la baisse de ce plaisir pourra être l’indication d’arrêter le plat. Une autre recommandation que je fais fréquemment est de se détendre avant de manger. C’est ce qui permettra de profiter au mieux du repas. Alors que si on amène à table son stress, ses préoccupations... on risque fort de manger machinalement et de finir son assiette sans même s’en rendre compte et en se rappelant à peine ce qu’elle contenait ! Prendre le temps de décompresser par exemple quand on revient du travail n’est donc pas du temps perdu mais est favorable à un repas agréable. Si l’on en vient au contenu de l’assiette, il est important de ne pas s’interdire d’aliment. De façon générale, il est important d’avoir une alimentation variée, intégrant toutes les familles d’aliments, sans excès d’une catégorie ou l’autre : viande, poisson, œufs ; féculents (pain, pâtes, riz, pommes de terre) ; fruits et légumes variés ; laitages ; matières grasses diversifiées ; un peu de produits sucrés. Au sein de cette variété, même si l’on a des précautions à prendre en fonction de son état de santé, il n’est pas souhaitable de s’interdire complètement des aliments qu’on aime : si on le fait, on risque d’en avoir beaucoup plus envie, de développer de la frustration et de perdre le plaisir de manger. On sait aujourd’hui que les régimes très restrictifs asso- ciés à des pathologies ne marchent pas sur la durée car sources de trop de frustration. On n’est plus à l’époque où tout aliment sucré était définitivement banni du régime diabétique ! Si on doit limiter certains aliments, on peut en manger de temps en temps, en y prêtant attention, en les savourant, et alors on n’a pas forcément besoin d’une grande quantité ... Si on doit limiter les fruits et légumes, on peut en préparer en petites quantités et les présenter joliment pour en profiter au mieux. Si justement, on doit pour protéger sa santé limiter certaines catégories d’aliments, il est essentiel de préserver le maximum de variété. Il s’agit à la fois de développer sa curiosité pour de nouvelles saveurs et de varier les modes de préparation des aliments. On a souvent tendance à manger un peut toujours les mêmes plats, les mêmes aliments par habitude, pour aller vite, par peur de l’inconnu parfois. Or la variété dans notre assiette fait partie du plaisir du repas et aide à y mettre de l’attention. De plus, quand on doit réduire certaines catégories d’aliments pour des raisons de santé, par exemple moins de viande, de poissons, d’aliments sources de protéines pour protéger ses reins, il est intéressant, pour préserver le plaisir de manger d’avoir le maximum de variété dans les autres familles d’aliments : il n’y a aucune raison de se lasser des pâtes par exemple car il y a mille façons de le préparer ! Et dans la famille des féculents, il y aussi le pain, le riz, les pommes de terre, la semoule, le boulgour, le sarrasin, l’épeautre, ... Quelques soient les contraintes nutritionnelles, cuisiner permet d’avoir une alimentation variée, goûteuse et rassasiante. Une façon simple d’obtenir une certaine variété est de suivre les saisons : chacune propose une diversité d’aliments qui évite la lassitude. De plus, consommer des aliments de saison est plus intéressant gustativement (les aliments sont à maturité) et économiquement (du fait notamment de la proximité et de l’abondance). Bref, voilà quelques conseils pour considérer le repas comme un moment de plaisir et non comme une corvée. Et pourquoi pas aussi la cuisine ?! \\\ Contact : http://www.arianegrumbach. com/