- Eventuellement, questionner avec prudence et/ou favoriser la circulation de
parole en reformulant les dires d’autrui
- Il est possible de faire part d’éléments polémiques mais cela se fera en position
basse, en parlant de son sentiment personnel (qui peut être erroné) sans jamais
faire de jugement de valeur.
EXEMPLES DE MECANISMES DE DEFENSE
- ACTIVISME : Le recours à l’action, l’activisme, l’acharnement thérapeutique par
exemple, permet de ne pas réfléchir ou de ne pas vivre la situation difficile dans
laquelle nous nous trouvons.
- DENEGATION : refus de reconnaitre pour sien, immédiatement après les avoir
formulés, une pensée, un désir ou un sentiment source de conflit. Le patient ou
son entourage peuvent refuser une interprétation exacte les concernant formulée
par un interlocuteur.
- HUMOUR : l’humour appliqué à soi-même, consiste à présenter une situation
vécue comme traumatisante de façon plaisante, insolite ou ironique.
- RATIONALISATION : explications logiques, artificielles, rationnelles, qui
permettent à celui qui agit ainsi de se camoufler à lui-même une réalité qui serait
très angoissante.
- AGRESSIVITE : le patient agresse le soignant et lui attribue des reproches afin
d’expulser dans le monde extérieur des pensées, des sentiments ou des désirs
qu’il méconnait ou refuse en lui.
- ISOLATION : séparation entre deux pensées ou deux comportements qui en
réalité son liés. Reconnaitre ce lien serait source d’angoisse.
- RETRAIT APATHIQUE : détachement protecteur, fait d’indifférence affective,
de restriction des relations sociales et des activités extérieures ou de soumission
passive aux évènements.
La plupart des éléments de ce texte sont issus de l’œuvre de Serban Ionescu, Marie-Madeleine Jacquet et Claude Lhote, les
mécanismes de défense, théorie et clinique, Paris, Nathan, 2003.
Charles Joussellin, praticien hospitalier chef de service, centre hospitalier de Seclin,
[email protected]Elisabeth Lukaszewicz, infirmière équipe mobile de soins palliatifs du centre hospitalier de Seclin