Chap. VII : Conditionnement et Indépendance - Page 2 sur 2
Terminale S - Lycée français de TANANARIVE
6/ Loi de probabilité – Modélisation d’une expérience aléatoire
Pour décrire mathématiquement une expérience aléatoire, on construit un modèle de cette expérience : pour cela, on
détermine l'univers
associé à cette expérience, et on associe à chaque éventualité un nombre appelé probabilité (elle mesure
les chances qu'a l'événement de se réaliser). Une loi de probabilité est une mesure sur un univers
.
Il y a deux façons de trouver un modèle probabiliste : Prenons le cas du lancer d'un dé cubique (6 faces numérotées 1 à 6) :
• La première façon (modèle à priori, dicté par l'intuition) est de considérer le dé comme parfait, et donc que les 6
résultats possibles ont la même probabilité
.
• La deuxième façon (modèle à posteriori, à l'aide d'une approche statistique par les fréquences) consiste à répéter un
très grand nombre de fois l'expérience de lancer du dé. La loi des grands nombres veut que, à l'issue de ce très grand
nombre de lancers, les fréquences d'apparition de chacune des faces s'approchent de plus en plus de leurs probabilités.
. Définition : Soit un univers
comprenant un nombre n d'éventualités :
= { e1 ; e2 ; .......... ; en }.
Définir une loi de probabilité P sur
consiste à associer, à chaque éventualité ei un nombre pi compris entre 0 et 1, et
tel que : p1 + p2 + ........ + pn = 1. On dit que pi est la probabilité de ei associée à la loi P. On note : pi =P( ei ).
. Exemple : Dans notre fil conducteur, on peut à priori prendre comme loi de probabilité la loi associant, à chacune des 6
éventualités (ou faces du dé) la probabilité
, car il est précisé dans l'énoncé de l'expérience que le dé est non truqué.
. Définition : La probabilité d’un événement A, notée P(A), est la somme des probabilités des événements élémentaires
qui constituent A. On a : 0
) = 1 : la somme des probabilités de tous les événements élémentaires de
vaut 1.
7/ Équiprobabilité
. Définition : L’équiprobabilité (ou loi équirépartie) correspond au cas où tous les événements élémentaires ont la même
probabilité.
Cette probabilité commune vaut alors :
€
1
nombre d' éléments de Ω
.
. Remarque : C'est le cas dans notre fil conducteur.
. Théorème : Dans une situation d’équiprobabilité, la probabilité d’un événement A est :
€
P(A)=nombre d' éléments de A
nombre d' éléments de Ω
=nb de cas favorables
nb de cas possibles
.
. Exemple : Dans notre situation, calculer : P(A) = ............. P(B) = ...................
8/ Probabilité de la réunion de deux événements
. Théorème : Pour tout événement A et B, on a : P(A
B).
. Exemple : Dans notre situation, calculer : P(A
B) = ..................., puis P(A
B) = ..............................
. Remarque : En particulier, lorsque A et B sont disjoints : P(A
B) = 0.
9/ Probabilité d’un événement contraire
. Théorème : Pour tout événement A :
.
. Exemple : Dans notre exemple, calculer : P(