Le rendement passé n’est pas garant du rendement futur.
La tribune du stratège / Octobre2016
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Investisseurs de l’Australie: MFSI et MILUK sont dispensées de l’exigence d’obtenir un permis pour la prestation de services nanciers en Australie en vertu de la
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deux piliers: la vigueur des bénéces et de faibles taux.
Ceux-ci ont contribué à la reprise succédant la crise, où le
S&P500 avait atteint un creux de 666, pour ensuite grimper à
2150 jusqu’à aujourd’hui.
Toutefois, les marchés ont connu un revirement dernièrement,
et ce n’est pas pour le mieux. Les éléments essentiels à
la progression des marchés à long terme, soit les ux de
trésorerie et les bénéces, sont faibles. La chute des prix
des produits de base, le ralentissement de la croissance
mondiale et la détérioration du pouvoir de xation des prix
ont entraîné cette diminution des bénéces. Les revenus des
sociétés ne surpassent plus la croissance économique, et les
efforts de réduction de coûts ont plafonné. Les frais de vente,
frais généraux et dépenses administratives ont augmenté
dans la majorité des secteurs, tout comme les coûts de
lamain-d’œuvre, alors que la faiblesse omniprésente s’est
étendue à la plupart d’entre eux, la croissance annuelle des
bénéces ayant stagné.
Pendant six ans, l’une des plus fortes hausses du marché a
reçu le soutien fondamental d’un secteur privé efcace et
en croissance, conjugué à l’action favorable de la faiblesse
des taux d’intérêt du marché obligataire, la principale option
de remplacement aux actions. Toutefois, il ne reste plus
qu’un seul pilier de soutien, qui repose sur les bases fragiles
que représentent les liquidités des banques centrales. Dans
un monde de faibles taux d’intérêt, il demeure un courant
de pensée voulant que les actions représentent la seule
et meilleure option de placement. Cela me donne la chair
de poule. J’aurais l’esprit tranquille dans une économie
soutenue par deux piliers, mais pas dans un monde où le
plus important d’entre eux s’effrite. Qu’arrive-t-il lorsque
les banques centrales cessent de maintenir de faibles taux
d’intérêt? Les marchés peuvent-ils progresser sans bénéces
ou de faibles taux? J’en doute.
Heureusement, l’euphorie ne règne pas sur le marché,
mais cela ne devrait pas durer. Souvent, lorsqu’un cycle
économique tire à sa n, la bonne humeur s’empare
dumarché et provoque des sommets non durables. Déjà,
lecycle actuel de huit ans représente le troisième plus
longdel’Histoire, le record du siècle dernier ayant été
établiàdixans.
Bien que je souhaite que les paramètres fondamentaux
retrouvent leur vigueur, et jusqu’à ce que des signes probants
le montrent, s’écarter lentement de ce marché au rythme
rapide pourrait être la solution la plus sécuritaire.
Vers quoi doit-on se tourner? Les obligations de sociétés de
première qualité ne sont pas la catégorie d’actif idéale, mais
elles pourraient solidier le portefeuille, car leur volatilité est
généralement plus faible que celle des actions et qu’elles
offrent un rendement anticipé assez élevé pour retenir
l’attention desinvestisseurs.
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