A droite du seuil [le gros trait vertical noir], les personnes présentent le signe, A gauche, elles ne le
présentent pas. Les deux courbes représentent des probabilités. Il est donc peu probable d'être
malade quand on ne présente pas le signe [ce qui est plutôt rassurant]. Utilisez ce schéma pour faire
le changement de seuil [ça tombe souvent].
Si on augmente le seuil, on voit de suite que la VPP diminue et que la VPN augmente. On
remarque aussi que la probabilité de présenter le signe diminue et donc la probabilité présenter le
signe et être malade diminue. Comme la probabilité d'être malade ne change pas (la courbe de M
reste inchangée quel que soit le seuil), on comprend bien que la sensibilité diminue également.
C. Corollaires
D'après la relation P
A
/
B
=
∩
P
B
, on définit la probabilité de l’événement A ET B :
∩
∩∩
∩
=
==
=
/
//
/
×
××
×
=
==
=
/
//
/
×
××
×
1. Formule des probabilités totales
Tout d'abord, on peut toujours décomposer A selon la survenue ou non de B :
=
∩
∪
∩
On en déduit :
=
P
A
∩
B
P
A
∩
B
=
/
//
/
×
××
×
/
//
/
×
××
×
Se trouve en gras la formule des probabilités totales. Cette formule se généralise à toute partition
(Bi) (l'événement en lui-même et son contraire [par exemple, comme ci-dessus, avec B et
].) :
=
==
=
∩
∩∩
∩
=
==
=
/
//
/
×
××
×
2. Théorème de BAYES
Le théorème de Bayes est intéressant pour la VPP, il est donné par la relation :
P
A/
//
/B
=
==
=P
B/
//
/A
×
××
×P
A
P
B/
//
/A
×
××
×P
A
P
B/
//
/
A
×
××
×P
A
[Pour arriver à cette formule là, c'est pas bien compliqué. On part de la formule de base de la
probabilité conditionnelle P
A
/
B
=
∩
P
B
On remplace ensuite le numérateur par le tout premier corollaire débouchant de la formule de la
probabilité conditionnelle
∩
=
/
×
=
/
×
Enfin, on remplace le dénominateur par la formule des probabilités totales
=
∩
∩
=
/
×
/
×
{ça marche pareil avec P(B)}
Et on obtient bien ce qui est proposé par Bayes...]