Handicap Handicap visuel

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Handicap visuel
Définition
La déficience visuelle est définie réglementairement par :
- L’état du champ visuel
- La mesure de l’acuité visuelle
En France, une personne est considérée comme :
Malvoyante
si son acuité visuelle après correction est comprise entre 4/10 et 1/20
Si son champ visuel est compris entre 10° et 20° pour chaque œil
Aveugle
Si l’acuité visuelle de son meilleur œil après correction est inférieure à 1/20
Si son champ visuel est inférieur à 10° pour chaque œil
Différentes atteintes visuelles
Perception totale mais floue
- Vision d’ensemble
- Distances mal appréciées
- Pas de perception de relief
- Couleurs atténuées
Vision périphérique avec scotome central
- Altération de la vision dans une zone limitée
du champ visuel
- Seule la vision périphérique à cette zone
est perçue sans altérations
Vision tubulaire (comme dans un canon de fusil)
- Champ visuel réduit à une zone perçu de
manière plus ou moins nette
Hémianopsie
- Perception par moitié de l’espace
Cécité de naissance
- L’enfant n’a aucune connaissance visuelle de
son environnement : il doit apprendre à
décoder les informations à partir de ses
autres sens.
Cécité acquise
- Plus l’arrivée de la cécité est tardive, plus
l’individu possède un large catalogue visuel
de référence sur lequel il peut s’appuyer
pour identifier, analyser et percevoir les
informations sensorielles qui lui parviennent.
Informer
Handicap visuel
Informer
Prendre en compte la singularité de chacun
Nystagmus : Trouble réflexe lié à la fixation, caractérisé par des secousses des globes
oculaires.
Photophobie : Impression d’une trop grande luminosité entrainant un clignement
rapide des yeux.
Blindisme : Comportement moteur caractérisé par des balancements itératifs, une
démarche particulière, des mouvements faciaux pouvant être assimilés à certains
tics.
Anomalie partielle ou totale de la vision des couleurs
Troubles accompagnant la déficience visuelle
Gènes fonctionnelles
Que voit la personne ?
Quels sont ses repères ?
Sa vision est-elle floue, partielle ?
De quel taux de luminosité a-t-il besoin ?
Comportement de l’enfant
Pour une personne malvoyante, l’effort pour appréhender un espace vaste est grand,
il peut entraîner une fatigabilité et une baisse de concentration.
Des manifestations de découragements et d’isolement peuvent se faire ressentir.
Prendre en compte que l’enfant n’a pas nécessairement de référence par rapport à
une vision « normale ».
Attitudes de l’enseignant
Tenter de tempérer entre une aide nécessaire et une surprotection néfaste.
Permettre à l’élève d’avoir un rôle interactif au sein du groupe.
L’encourager à exprimer oralement ses démarches.
Utiliser la mémorisation auditive.
Etre exigeant sur les questions d’ordre et de rangement : chaque chose à sa place.
Sites internet
SIDVEM www.sidvem.org (consulté février 2009)
VOIR ET PERCEVOIR www.voiretpercevoir.com (consulté février 2009)
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