Communiqué de Presse La Commission Européenne approuve l’extension de l’indication d’Opdivo (nivolumab) de Bristol-Myers Squibb dans le traitement du cancer du poumon non à petites cellules avancé non épidermoide préalablement traité Cette approbation élargit l’indication actuelle d’Opdivo (nivolumab) dans le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) épidermoide au CBNPC non-épidermoide, qui représente 85% des cancers du poumon, Opdivo est le seul anti-PD-1 approuvé chez les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules avancé préalablement traité, indépendamment de l’expression du PD-L1, A travers cette approbation, Opdivo est le seul anti-PD-1 à avoir démontré une survie globale supérieure à celle du docétaxel chez les patients atteints d’un CBNPC métastatique préalablement traité. Emmanuel Blin, senior vice president, Head of Commercialization, Policy and Operations, Bristol- Myers Squibb, a déclaré : « Chez Bristol-Myers Squibb, notre objectif est d’améliorer l’espérance de vie des patients atteints de cancers difficiles à traiter tel que le cancer du poumon non à petites cellules. L’approbation d’aujourd’hui reflète bien notre engagement à mettre notre connaissance de l’immuno- oncologie, et une potentielle survie à long terme, au service d’une large population de patients atteints d’un cancer du poumon en Europe. Opdivo est désormais le seul inhibiteur PD-1 approuvé en Europe à avoir démontré, dans de deux essais distincts de phase III, un avantage significatif en termes de survie au sein de cette ONCBE16NP02684-01 (Braine-L’Alleud, le 3 mai 2016) – Bristol-Myers Squibb a annoncé aujourd’hui que la Commission Européenne a approuvé Opdivo (nivolumab), en monothérapie pour le traitement du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique préalablement traité par une chimiothérapie chez les patients adultes. Opdivo est le premier inhibiteur PD-1 approuvé en Europe à démontrer dans deux études de phase III distinctes un bénéfice en termes de survie globale (SG) par rapport à la chimiothérapie : Checkmate 017 pour le CBNPC épidermoïde et Checkmate 057 pour le CBNPC non épidermoïde. Ces deux études confirment l’intérêt d’Opdivo dans le CBNPC préalablement traité, indépendamment de l’expression de PD-L1. Cette autorisation permet une mise sur le marché élargie d’Opdivo dans le CBNPC préalablement traité dans les 28 états membres de l’Union européenne. population de patients, offrant une nouvelle option de traitement, aux patients qui combattent cette maladie. » Cette approbation est fondée sur les résultats de l’essai de phase III CheckMate -057, qui ont été publiés dans « The New England Journal of Medicine ». Dans l’étude CheckMate -057, Opdivo a été évalué par rapport au docétaxel, chez des patients atteints de CBNPC avancé nonépidermoïde, indépendamment de l’expression du PDL-1. Opdivo a démontré une SG supérieure au docétaxel, avec une diminution de 27 % du risque de décès (RR : 0,73 [IC à 95 % : 0,59-0,89 ; p = 0,0015]) avec un taux de survie à un an de 51 % pour Opdivo (IC à 95% : 44,656,1) contre 39 % pour le docétaxel (IC à 95 % : 33,3-44,6). L’analyse des bio-marqueurs pour l’expression du PD-L1 n’est pas nécessaire avec Opdivo. Le résumé des caractéristiques du produit mentionne que les médecins doivent tenir compte de l’apparition tardive de l’effet d’Opdivo avant de débuter le traitement chez les patients de moins bon pronostic et/ou présentant une maladie agressive. Chez les patients atteints d’un CBNPC non épidermoïde, un plus grand nombre de décès a été observé dans les 3 premiers mois sous Opdivo comparé au docétaxel. Les facteurs associés à un décès précoce étaient un mauvais pronostic et/ou une maladie plus agressive, combinés à une expression tumorale du PD-L1 faible ou absente. Le Dr Luis Paz-Ares, MD, Hospital Universitario Doce de Octubre, Madrid, Espagne, a commenté: «L’approbation reçue ce jour étend la disponibilité d’Opdivo comme option thérapeutique à un plus vaste éventail de patients atteints d’un cancer du poumon – cancer du poumon non à petites cellules non épidermoïde avancé préalablement traité – qui représente la majorité des cas de cancer du poumon diagnostiqués. Cette approbation est importante pour les patients et leurs familles en attente de nouvelles options thérapeutiques. » Etant donné qu’Opdivo est le seul inhibiteur anti-PD1 autorisé ayant démontré un bénéfice en termes de survie par rapport à un traitement standard, indépendamment de l’expression PD-L1, les professionnels de la santé peuvent désormais offrir le traitement Opdivo aux patients qui ont déjà été traités par chimiothérapie sans devoir passer un test de bio-marqueurs pour déterminer l’expression de PD-L1. Un taux de survie globale supérieur à celui du docétaxel dans le CBNPC avancé non épidermoïde préalablement traité CheckMate -057 est une étude de phase III en ouvert, randomisée, qui a comparé Opdivo au docétaxel chez des patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC) non épidermoïde avancé, avec comme critère d’évaluation principal la survie globale (SG). Les critères d’évaluation secondaires comprenaient notamment le taux de réponse objective (TRO) et la survie sans progression (SSP). Cette étude a inclus les patients, indépendamment de l’expression de PD-L1. Dans l’étude, les patients ont été randomisés pour recevoir Opdivo (3 mg/kg par voie intraveineuse toutes les deux semaines) ou docétaxel (75mg/m2 par voie intraveineuse toutes les trois semaines). L’analyse intermédiaire pré-spécifiée a été menée lorsque 413 événements ont été observés (93 % du nombre prévu d’événements pour l’analyse finale). Opdivo a démontré une SG supérieure dans le CBNPC non épidermoïde avancé préalablement traité, par rapport au docétaxel, avec une diminution de 27 % du risque de décès (RR : 0,73 [IC à 95 % : 0,59-0,89 ; p = 0,0015]), et un taux de survie à un an de 51 % pour Opdivo (IC 95% : 44,656,1) contre 39 % pour le docétaxel (IC à 95 % : 33,3-44,6). La SG médiane était de 12,2 mois pour les patients sous Opdivo (IC à 95 % : 9,66-14,98) et de 9,4 mois dans le bras docétaxel (IC à 95 % : 8,0-10,68). Dans le bras Opdivo, le TRG était de 19 % (56/292 ; 4 réponses complètes, 52 réponses partielles ; IC à 95 % : 15-24) et de 12 % dans le bras docétaxel (36/290 ; 1 réponse complète, 35 réponses partielles ; IC à 95 % : 9-17, p = 0,0246). Pour les patients ayant reçu Opdivo, la durée médiane de réponse était 17,2 mois versus 5,6 mois avec le docétaxel. La SSP médiane était de 2,3 mois pour Opdivo par rapport à 4,2 mois pour le docétaxel (RR : 0,92 [IC à 95 % : 0,77-1,11, p = 0,3932]). Les résultats d’une analyse exploratoire multivariée post-hoc ont indiqué que les patients traités par Opdivo qui présentaient un pronostic plus sombre et/ou dont la maladie était plus agressive, pouvaient, en cas d’expression tumorale du PD-L1 faible ou inexistante, présenter un risque de décès plus important au cours des 3 premiers mois [bras Opdivo (59/292, 20,2 %) comparativement au bras docétaxel (44/290, 15,2 %)]. Aucun décès précoce n’a été attribué à la toxicité du médicament à l’étude dans les deux bras. Le profil de tolérance d’Opdivo dans l’étude CheckMate -057, était cohérent avec les études précédentes. CheckMate -017 est un essai clinique, randomisé, en ouvert, de phase III qui a comparé Opdivo 3 mg/kg administré par voie intraveineuse pendant 60 minutes toutes les deux semaines au traitement de référence, le docétaxel 75 mg/m2 administré toutes les 3 semaines par voie intraveineuse chez des patients atteints d’un CBNPC épidermoïde avancé après progression pendant ou après un traitement antérieur par un doublet de chimiothérapie à base de platine. Le critère d’évaluation principal de l’étude était la SG, les critères secondaires étaient notamment la survie sans progression (SSP) et le taux de réponse globale (TRG). L’étude a inclus tous les patients, indépendamment de l’expression du PD-L1. Les résultats de CheckMate -017 ont montré une réduction du risque de décès de 41 % (RR 0,59, IC 96,8% : 0,43-0,81 ; p = 0,0002) avec un taux de survie à un an de 42 % pour Opdivo (42,1 % [IC à 95% : 33,7 ; 50,3]) par rapport à 24% (23,7% [IC 95% : 16,9, 31,1]) pour le docétaxel. La SG médiane était de 9,2 mois pour Opdivo contre 6 mois pour docétaxel. Opdivo a également démontré une amélioration statistiquement et cliniquement significative à travers les différents critères secondaires, le TRG et la SSP, par rapport au docétaxel chez les patients atteints de CBNPC épidermoïde avancé préalablement traité. L’avantage de survie a été observé indépendamment de l’expression du PD-L1 à tous les niveaux d’expression préspécifiés (1 %, 5 % et 10 %). Dans CheckMate -017, le profil de tolérance d’Opdivo était cohérent avec les études antérieures. Les résultats de Checkmate-017 ont été publiés dans « The New england Journal of Medicine » et ont été présentés à l’ASCO en 2015. À propos du cancer du poumon Le cancer du poumon est la première cause de mortalité des patients atteints d’un cancer dans le monde, avec plus de 1,5 million de décès chaque année selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Le CBNPC est l’un des types les plus fréquents de cette pathologie et constitue environ 85% des cas. Les carcinomes épidermoïdes représentent environ 25 à 30 % de tous les cas de cancer du poumon, et les CBNPC non épidermoïdes représentent environ 50 à 65 % de tous les cas de cancer du poumon. Les taux de survie varient en fonction du stade et du type de cancer au moment du diagnostic. À l’échelle mondiale, le taux de survie à cinq ans pour le CPNPC de stade I est compris entre 47 et 50 % ; pour le CPNPC de stade IV, le taux de survie à cinq ans chute à 2 %. Bristol-Myers Squibb et l’immuno-oncologie : Faire progresser la recherche en oncologie Chez Bristol-Myers Squibb, nous avons une vision de l’avenir des traitements anticancéreux axés sur l’immuno-oncologie, aujourd’hui considérée comme une option thérapeutique majeure aux côtés de la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et des traitements ciblant certains types de cancers. Nous avons un large portefeuille d’agents immuno-oncologiques expérimentaux et approuvés, dont bon nombre ont été découverts et développés par nos scientifiques. Notre programme clinique d’immuno-oncologie en cours concerne des populations de patients très variées, dans divers types de tumeurs solides et hémopathies malignes, et dans diverses lignes de traitement et histologies, visant à renforcer nos essais en termes de SG et d’autres données importantes telles que la durabilité de la réponse. Nous étudions également d’autres voies du système immunitaire dans le traitement du cancer, notamment CTLA-4, CD-137, KIR, SLAMF7, PD-1, GITR, CSF1R, IDO et LAG-3. Ces voies pourraient aboutir à de nouvelles options thérapeutiques potentielles, en association ou en monothérapie, pour aider les patients à lutter contre différents types de cancers. Notre collaboration avec les universités, ainsi qu’avec de petites et grandes entreprises de biotechnologie, vise à étudier les associations potentielles des traitements immunooncologiques et non immuno-oncologiques, en vue de proposer de nouvelles options thérapeutiques dans la pratique clinique. Chez Bristol-Myers Squibb, nous nous engageons à modifier les attentes concernant la survie dans les cas de cancers difficiles à traiter, et la façon dont les patients vivent avec leur cancer. À propos d’Opdivo Les cellules cancéreuses peuvent exploiter des voies « régulatrices », comme les points de contrôle, afin d’échapper au système immunitaire et de protéger ainsi la tumeur d’une attaque immunitaire. Opdivo est un inhibiteur du point PD-1 qui se lie au récepteur du point de contrôle PD-1 exprimé à la surface des lymphocytes T activés, et qui bloque la liaison de PD-L1 et PD-L2, empêchant ainsi la signalisation suppressive de la voie PD-1 sur le système immunitaire, notamment en entravant la réponse immunitaire antitumorale. Le programme de développement varié d’Opdivo à l’échelle mondiale est basé sur la compréhension de Bristol-Myers Squibb de la biologie qui sous-tend l’immuno-oncologie. Notre entreprise fait partie des précurseurs dans les recherches sur le potentiel de l’immunooncologie à prolonger la survie dans les cas de cancers difficiles à traiter. Cette expertise scientifique est le fondement du programme de développement d’Opdivo, qui comprend un large éventail d’essais cliniques de Phase III évaluant la SG en tant que critère d’évaluation principal à travers une variété de types de tumeurs. Les essais portant sur Opdivo contribuent également à la compréhension clinique et scientifique du rôle des biomarqueurs et de la façon dont les patients peuvent bénéficier d’Opdivo. À ce jour, le programme de développement clinique d’Opdivo a inclus plus de 18 000 patients. Opdivo est le premier inhibiteur PD-1 à recevoir une approbation réglementaire dans le monde entier en juillet 2014, et a actuellement d’une approbation réglementaire dans 48 pays, dont les États-Unis et le Japon ainsi que dans l’Union européenne. À propos de la collaboration entre Bristol-Myers Squibb et Ono Pharmaceutical Co., Ltd. En 2011, grâce à un accord de collaboration avec Ono Pharmaceutical Co., Ltd (Ono), BristolMyers Squibb a étendu ses droits territoriaux pour développer et commercialiser Opdivo dans le monde entier, sauf au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan, où Ono avait conservé ses droits sur le composé à l’époque. Le juillet 23,2014, Bristol-Myers Squibb et Ono Pharmaceutical ont encore élargi l’accord stratégique de collaboration entre leurs deux entreprises afin de développer et de commercialiser conjointement de nombreuses immunothérapies, sous forme de monothérapie et d’associations de traitements, pour les patients atteints de cancer au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan. À propos de Bristol-Myers Squibb Bristol-Myers Squibb est un groupe biopharmaceutique de dimension mondiale dont la mission consiste à découvrir, développer et proposer des médicaments innovants qui aident les patients à surmonter des maladies graves. Pour plus d’informations à propos de Bristol-Myers Squibb, consultez BMS.com ou suivez-nous sur LinkedIn, Twitter et YouTube. Déclaration prospective de Bristol-Myers Squibb Ce communiqué de presse contient des « déclarations prospectives », telles que définies dans la loi américaine «Private Securities Litigation Reform Act» de 1995 concernant la recherche, le développement et la commercialisation de produits pharmaceutiques. De telles déclarations prospectives sont basées sur les attentes actuelles et comportent des risques inhérents et des incertitudes, à savoir des facteurs pouvant retarder, détourner ou modifier l’une de ces déclarations et qui pourraient entraîner une différence significative entre les résultats et les attentes actuelles. Aucune déclaration prospective ne peut être garantie. La déclaration prospective dans ce communiqué de presse doit être évaluée conjointement avec les nombreuses incertitudes qui affectent l’activité de Bristol-Myers Squibb, en particulier celles qui sont identifiées dans la discussion sur les facteurs de mise en garde dans le rapport annuel de Bristol-Myers Squibb dans le formulaire 10-K pour l’année s’achevant le décembre 31,2015, dans notre rapport trimestriel dans le formulaire 10-Q et dans notre rapport actuel dans le formulaire 8-K. Bristol-Myers Squibb n’a aucune obligation d’actualiser publiquement toute déclaration prospective, que ce soit en raison de nouveaux renseignements, d’événements futurs ou autres. Contact presse: TBWA Antwerp - Wilma Schippers - [email protected] - 0479 / 95 08 55 Bristol-Myers Squibb – Sabine De Beuf – [email protected] - 02/ 352 76 11