Communiqué de Presse
La Commission Européenne approuve l’extension de l’indication d’Opdivo
(nivolumab) de Bristol-Myers Squibb dans le traitement du cancer du poumon
non à petites cellules avancé non épidermoide préalablement traité
Cette approbation élargit l’indication actuelle d’Opdivo (nivolumab) dans le cancer
bronchique non à petites cellules (CBNPC) épidermoide au CBNPC non-épidermoide, qui
représente 85% des cancers du poumon,
Opdivo est le seul anti-PD-1 approuvé chez les patients atteints d’un cancer du poumon non à
petites cellules avancé préalablement traité, indépendamment de l’expression du PD-L1,
A travers cette approbation, Opdivo est le seul anti-PD-1 à avoir démontré une survie globale
supérieure à celle du docétaxel chez les patients atteints d’un CBNPC métastatique
préalablement traité.
(Braine-L’Alleud, le 3 mai 2016) Bristol-Myers Squibb a annoncé aujourd’hui que la
Commission Européenne a approuvé Opdivo (nivolumab), en monothérapie pour le traitement
du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique
préalablement traité par une chimiothérapie chez les patients adultes. Opdivo est le premier
inhibiteur PD-1 approuvé en Europe à démontrer dans deux études de phase III distinctes un
bénéfice en termes de survie globale (SG) par rapport à la chimiothérapie : Checkmate 017 pour
le CBNPC épidermoïde et Checkmate 057 pour le CBNPC non épidermoïde. Ces deux études
confirment l’intérêt d’Opdivo dans le CBNPC préalablement traité, indépendamment de
l’expression de PD-L1. Cette autorisation permet une mise sur le marché élargie d’Opdivo dans
le CBNPC préalablement traité dans les 28 états membres de l’Union européenne.
Emmanuel Blin, senior vice president, Head of Commercialization, Policy and Operations,
Bristol- Myers Squibb, a déclaré : « Chez Bristol-Myers Squibb, notre objectif est d’améliorer
l’espérance de vie des patients atteints de cancers difficiles à traiter tel que le cancer du
poumon non à petites cellules. L’approbation d’aujourd’hui reflète bien notre engagement à
mettre notre connaissance de l’immuno- oncologie, et une potentielle survie à long terme, au
service d’une large population de patients atteints d’un cancer du poumon en Europe. Opdivo
est désormais le seul inhibiteur PD-1 approuvé en Europe à avoir démontré, dans de deux
essais distincts de phase III, un avantage significatif en termes de survie au sein de cette
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population de patients, offrant une nouvelle option de traitement, aux patients qui combattent
cette maladie. »
Cette approbation est fondée sur les résultats de l’essai de phase III CheckMate -057, qui ont
été publiés dans « The New England Journal of Medicine ». Dans l’étude CheckMate -057,
Opdivo a été évalué par rapport au docétaxel, chez des patients atteints de CBNPC avancé non-
épidermoïde, indépendamment de l’expression du PDL-1. Opdivo a démontré une SG
supérieure au docétaxel, avec une diminution de 27 % du risque de décès (RR : 0,73 [IC à 95 % :
0,59-0,89 ; p = 0,0015]) avec un taux de survie à un an de 51 % pour Opdivo (IC à 95% : 44,6-
56,1) contre 39 % pour le docétaxel (IC à 95 % : 33,3-44,6). L’analyse des bio-marqueurs pour
l’expression du PD-L1 n’est pas nécessaire avec Opdivo. Le résumé des caractéristiques du
produit mentionne que les médecins doivent tenir compte de l’apparition tardive de l’effet
d’Opdivo avant de débuter le traitement chez les patients de moins bon pronostic et/ou
présentant une maladie agressive. Chez les patients atteints d’un CBNPC non épidermoïde, un
plus grand nombre de décès a été observé dans les 3 premiers mois sous Opdivo comparé au
docétaxel. Les facteurs associés à un décès précoce étaient un mauvais pronostic et/ou une
maladie plus agressive, combinés à une expression tumorale du PD-L1 faible ou absente.
Le Dr Luis Paz-Ares, MD, Hospital Universitario Doce de Octubre, Madrid, Espagne, a
commenté: «L’approbation reçue ce jour étend la disponibilité dOpdivo comme option
thérapeutique à un plus vaste éventail de patients atteints d’un cancer du poumon cancer du
poumon non à petites cellules non épidermoïde avancé préalablement traité qui représente
la majorité des cas de cancer du poumon diagnostiqués. Cette approbation est importante pour
les patients et leurs familles en attente de nouvelles options thérapeutiques. » Etant donné
qu’Opdivo est le seul inhibiteur anti-PD1 autorisé ayant démontré un bénéfice en termes de
survie par rapport à un traitement standard, indépendamment de l’expression PD-L1, les
professionnels de la santé peuvent désormais offrir le traitement Opdivo aux patients qui ont
déjà été traités par chimiothérapie sans devoir passer un test de bio-marqueurs pour
déterminer l’expression de PD-L1.
Un taux de survie globale supérieur à celui du docétaxel dans le CBNPC avancé non
épidermoïde préalablement traité
CheckMate -057 est une étude de phase III en ouvert, randomisée, qui a compaOpdivo au
docétaxel chez des patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC) non
épidermoïde avancé, avec comme critère d’évaluation principal la survie globale (SG). Les
critères d’évaluation secondaires comprenaient notamment le taux de réponse objective (TRO)
et la survie sans progression (SSP). Cette étude a inclus les patients, indépendamment de
l’expression de PD-L1. Dans l’étude, les patients ont été randomisés pour recevoir Opdivo (3
mg/kg par voie intraveineuse toutes les deux semaines) ou docétaxel (75mg/m2 par voie
intraveineuse toutes les trois semaines). L’analyse intermédiaire pré-spécife a été menée
lorsque 413 événements ont été observés (93 % du nombre prévu d’événements pour l’analyse
finale).
Opdivo a démontré une SG supérieure dans le CBNPC non épidermoïde avancé préalablement
traité, par rapport au docétaxel, avec une diminution de 27 % du risque de décès (RR : 0,73 [IC à
95 % : 0,59-0,89 ; p = 0,0015]), et un taux de survie à un an de 51 % pour Opdivo (IC 95% : 44,6-
56,1) contre 39 % pour le docétaxel (IC à 95 % : 33,3-44,6). La SG médiane était de 12,2 mois
pour les patients sous Opdivo (IC à 95 % : 9,66-14,98) et de 9,4 mois dans le bras docétaxel (IC à
95 % : 8,0-10,68). Dans le bras Opdivo, le TRG était de 19 % (56/292 ; 4 réponses complètes, 52
réponses partielles ; IC à 95 % : 15-24) et de 12 % dans le bras docétaxel (36/290 ; 1 réponse
complète, 35 réponses partielles ; IC à 95 % : 9-17, p = 0,0246). Pour les patients ayant reçu
Opdivo, la durée médiane de réponse était 17,2 mois versus 5,6 mois avec le docétaxel. La SSP
médiane était de 2,3 mois pour Opdivo par rapport à 4,2 mois pour le docétaxel (RR : 0,92 [IC à
95 % : 0,77-1,11, p = 0,3932]).
Les résultats d’une analyse exploratoire multivariée post-hoc ont indiqué que les patients
traités par Opdivo qui présentaient un pronostic plus sombre et/ou dont la maladie était plus
agressive, pouvaient, en cas d’expression tumorale du PD-L1 faible ou inexistante, présenter un
risque de décès plus important au cours des 3 premiers mois [bras Opdivo (59/292, 20,2 %)
comparativement au bras docétaxel (44/290, 15,2 %)]. Aucun décès précoce n’a été attribué à
la toxicité du médicament à l’étude dans les deux bras.
Le profil de tolérance dOpdivo dans l’étude CheckMate -057, était cohérent avec les études
précédentes.
CheckMate -017 est un essai clinique, randomisé, en ouvert, de phase III qui a comparé Opdivo
3 mg/kg administré par voie intraveineuse pendant 60 minutes toutes les deux semaines au
traitement de référence, le docétaxel 75 mg/m2 administré toutes les 3 semaines par voie
intraveineuse chez des patients atteints d’un CBNPC épidermoïde avancé après progression
pendant ou après un traitement antérieur par un doublet de chimiothérapie à base de platine.
Le critère d’évaluation principal de l’étude était la SG, les critères secondaires étaient
notamment la survie sans progression (SSP) et le taux de réponse globale (TRG). L’étude a inclus
tous les patients, indépendamment de l’expression du PD-L1.
Les résultats de CheckMate -017 ont montré une réduction du risque de décès de 41 % (RR
0,59, IC 96,8% : 0,43-0,81 ; p = 0,0002) avec un taux de survie à un an de 42 % pour Opdivo
(42,1 % [IC à 95% : 33,7 ; 50,3]) par rapport à 24% (23,7% [IC 95% : 16,9, 31,1]) pour le
docétaxel. La SG médiane était de 9,2 mois pour Opdivo contre 6 mois pour docétaxel. Opdivo a
également démontré une amélioration statistiquement et cliniquement significative à travers
les différents critères secondaires, le TRG et la SSP, par rapport au docétaxel chez les patients
atteints de CBNPC épidermoïde avancé préalablement traité. L’avantage de survie a été
observé indépendamment de l’expression du PD-L1 à tous les niveaux d’expression pré-
spécifiés (1 %, 5 % et 10 %). Dans CheckMate -017, le profil de tolérance dOpdivo était
cohérent avec les études antérieures. Les résultats de Checkmate-017 ont été publiés dans «
The New england Journal of Medicine » et ont été présentés à l’ASCO en 2015.
À propos du cancer du poumon
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité des patients atteints d’un cancer dans
le monde, avec plus de 1,5 million de décès chaque année selon l’Organisation Mondiale de la
Santé. Le CBNPC est l’un des types les plus fréquents de cette pathologie et constitue environ
85% des cas. Les carcinomes épidermoïdes représentent environ 25 à 30 % de tous les cas de
cancer du poumon, et les CBNPC non épidermoïdes représentent environ 50 à 65 % de tous les
cas de cancer du poumon. Les taux de survie varient en fonction du stade et du type de cancer
au moment du diagnostic. À l’échelle mondiale, le taux de survie à cinq ans pour le CPNPC de
stade I est compris entre 47 et 50 % ; pour le CPNPC de stade IV, le taux de survie à cinq ans
chute à 2 %.
Bristol-Myers Squibb et l’immuno-oncologie : Faire progresser la recherche en oncologie
Chez Bristol-Myers Squibb, nous avons une vision de l’avenir des traitements anticancéreux
axés sur l’immuno-oncologie, aujourd’hui considérée comme une option thérapeutique
majeure aux côtés de la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et des traitements ciblant
certains types de cancers.
Nous avons un large portefeuille d’agents immuno-oncologiques expérimentaux et approuvés,
dont bon nombre ont été découverts et développés par nos scientifiques. Notre programme
clinique d’immuno-oncologie en cours concerne des populations de patients très variées, dans
divers types de tumeurs solides et hémopathies malignes, et dans diverses lignes de traitement
et histologies, visant à renforcer nos essais en termes de SG et d’autres données importantes
telles que la durabilité de la réponse.
Nous étudions également d’autres voies du système immunitaire dans le traitement du cancer,
notamment CTLA-4, CD-137, KIR, SLAMF7, PD-1, GITR, CSF1R, IDO et LAG-3. Ces voies
pourraient aboutir à de nouvelles options thérapeutiques potentielles, en association ou en
monothérapie, pour aider les patients à lutter contre différents types de cancers.
Notre collaboration avec les universités, ainsi qu’avec de petites et grandes entreprises de
biotechnologie, vise à étudier les associations potentielles des traitements immuno-
oncologiques et non immuno-oncologiques, en vue de proposer de nouvelles options
thérapeutiques dans la pratique clinique. Chez Bristol-Myers Squibb, nous nous engageons à
modifier les attentes concernant la survie dans les cas de cancers difficiles à traiter, et la façon
dont les patients vivent avec leur cancer.
À propos dOpdivo
Les cellules cancéreuses peuvent exploiter des voies « régulatrices », comme les points de
contrôle, afin d’échapper au système immunitaire et de protéger ainsi la tumeur d’une attaque
immunitaire. Opdivo est un inhibiteur du point PD-1 qui se lie au récepteur du point de contrôle
PD-1 exprimé à la surface des lymphocytes T activés, et qui bloque la liaison de PD-L1 et PD-L2,
empêchant ainsi la signalisation suppressive de la voie PD-1 sur le système immunitaire,
notamment en entravant la réponse immunitaire antitumorale.
Le programme de développement varié dOpdivo à l’échelle mondiale est basé sur la
compréhension de Bristol-Myers Squibb de la biologie qui sous-tend l’immuno-oncologie. Notre
entreprise fait partie des précurseurs dans les recherches sur le potentiel de l’immuno-
oncologie à prolonger la survie dans les cas de cancers difficiles à traiter. Cette expertise
scientifique est le fondement du programme de développement dOpdivo, qui comprend un
large éventail d’essais cliniques de Phase III évaluant la SG en tant que critère d’évaluation
principal à travers une variété de types de tumeurs. Les essais portant sur Opdivo contribuent
également à la compréhension clinique et scientifique du rôle des biomarqueurs et de la façon
dont les patients peuvent bénéficier dOpdivo. À ce jour, le programme de développement
clinique dOpdivo a inclus plus de 18 000 patients.
Opdivo est le premier inhibiteur PD-1 à recevoir une approbation réglementaire dans le monde
entier en juillet 2014, et a actuellement d’une approbation réglementaire dans 48 pays, dont
les États-Unis et le Japon ainsi que dans l’Union européenne.
À propos de la collaboration entre Bristol-Myers Squibb et Ono Pharmaceutical Co., Ltd.
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