Désignation de nouveaux géoparcs mondiaux UNESCO

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201 EX/7.INF
PARIS, le 23 février 2017
Anglais et français seulement
Conseil exécutif
Deux cent-unième session
Point 7 de l'ordre du jour provisoire
DÉSIGNATIONS DE NOUVEAUX GÉOPARCS MONDIAUX UNESCO
DÉTAILS RELATIFS AUX PROPOSITIONS DE DÉSIGNATION
Résumé
Conformément à l’article 5.5 des Directives opérationnelles pour les
géoparcs mondiaux UNESCO approuvées par la Conférence générale
à sa 38e session (résolution 38 C/23), et en référence au document
201 EX/7, le présent document d’information contient les détails
relatifs aux 10 nouvelles propositions de désignation de nouveaux
géoparcs mondiaux UNESCO décidées par le Conseil des géoparcs
mondiaux UNESCO à sa première réunion statutaire tenue dans le
cadre de la Conférence internationale sur les géoparcs mondiaux
UNESCO à Torquay (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
du Nord), les 24 et 25 septembre 2016.
201 EX/7 INF
I.
INTRODUCTION
1.
Le Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO est chargé d’étudier les nouvelles
candidatures au statut de géoparc mondial UNESCO et les demandes de revalidation des
géoparcs existants. Il est également chargé de conseiller le Directeur général sur la stratégie,
la planification et la mise en œuvre relatives aux géoparcs mondiaux UNESCO dans le cadre
du Programme international pour les géosciences et les géoparcs (PIGG). Le Conseil est
composé de 12 membres ordinaires ayant le droit de vote, nommés par le Directeur général
de l’UNESCO sur recommandation du Réseau mondial des géoparcs (GGN) et des États
membres. En outre, le Directeur général de l’UNESCO, le Président du GGN, le Secrétaire
général de l’Union internationale des sciences géologiques (UISG) et le Directeur général de
l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ou leurs représentants, sont
membres de droit du Conseil, sans droit de vote.
2.
Suite au lancement de l’appellation « géoparcs mondiaux UNESCO » à la 38e session
de la Conférence générale en novembre 2015, le Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO
a tenu sa première réunion statutaire lors de la Conférence internationale sur les géoparcs
mondiaux UNESCO, organisée à Torquay (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du
Nord) les 24 et 25 septembre 2016, au cours de laquelle il a examiné un total de 18
candidatures présentées par des États membres en vue de la désignation de nouveaux
géoparcs mondiaux UNESCO, dont deux demandes d’extension de géoparcs mondiaux
UNESCO existants.
3.
Pour la période 2017-2020, le Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO a décidé de
désigner en tant que géoparcs mondiaux UNESCO les 10 sites suivants :
•
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Arxan, Chine
Causses du Quercy, France
Cheongsong, République de Corée
Comarca Minera, État d’Hidalgo, Mexique
Keketouhai, Chine
Las Loras, Espagne
Leiqiong, Chine (extension d’un géoparc mondial UNESCO existant 1)
Mixteca Alta, Mexique
Île de Qeshm, République islamique d’Iran
Zigong, Chine (extension d’un géoparc mondial UNESCO existant1)
4.
Le rapport complet de cette réunion a été transmis à tous les États membres et Membres
associés de l’UNESCO en décembre 2016. Conformément à l’article 5.5 des Directives
opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, des détails concernant ces 10
propositions de désignation décidées par le Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO figurent
dans le présent document d’information à l’attention du Conseil exécutif.
II.
DÉTAILS CONCERNANT LES 10 PROPOSITIONS DE DÉSIGNATION DÉCIDÉES
PAR LE CONSEIL DES GÉOPARCS MONDIAUX UNESCO
5.
Arxan, Chine : le site est placé sous la juridiction de la ligue de Xing’an, dans la région
autonome de Mongolie intérieure. Arxan est une région montagneuse de basse et moyenne
altitude située dans le sud-ouest de la partie centrale du massif de Daxing'anling. Sa
topographie se caractérise essentiellement par des collines de basse altitude formées par
1
Conformément à l’alinéa (xii) de l’article 5.6 des Directives opérationnelles, si un géoparc
mondial UNESCO souhaite modifier sa taille, et que cette modification représente plus de
10 % de sa surface existante, une nouvelle candidature doit être déposée.
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dénudation tectonique, ainsi que des plateaux basaltiques et des plaines alluviales. L’altitude
varie entre 820 et 1 750 m, pour une moyenne de 1 100 m. Le site se trouve à la jonction de
la partie orientale de la zone de plissement de Tianshan-Xing’an et de la grande zone de
soulèvement du système tectonique cathaysien. Il s’agit d’une frontière topographique de la
Chine et d’une zone de transition de la croûte terrestre. En tant qu’unité tecto-volcanique, elle
fait partie de la zone d’activité volcanique cénozoïque de Datong-Daxing’anling. Le site
dispose d’un riche patrimoine géologique d’un grand intérêt national et mondial, avec
notamment des reliefs géomorphologiques, volcaniques, granitiques et fluviaux, ainsi que des
éléments hydrologiques (sources, lacs, rivières). La grande diversité des reliefs volcaniques,
des lacs d’origine volcanique et des sources naturelles en fait une attraction populaire. L’UISG
a émis deux avis favorables quant à l’importance de ce patrimoine géologique sur le plan
international.
6.
Causses du Quercy, France : le site se trouve dans le quart sud-ouest de la France, à
l’extrême nord de la région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, à 100 km de Toulouse. Il s’agit
d’une zone principalement rurale couvrant le tiers central du département du Lot et située entre
la rivière de la Dordogne au nord et le département du Tarn-et-Garonne au sud. Sur le plan
administratif, ses limites sont celles des municipalités qui ont ratifié la Charte du Parc naturel
régional des Causses du Quercy, le long du plateau calcaire (Causses) du Quercy, avec une
altitude moyenne de 300 m. Ce plateau se détache des plaines du Bassin aquitain qui
l’entourent au sud et à l’ouest (altitude moyenne de 135 m au-dessus du niveau de la mer) et
des régions montagneuses du Massif central situées au nord et à l’est (avec une altitude
moyenne de 700 m au-dessus du niveau de la mer et un point culminant à 1 885 m). Le Causse
est un vaste plateau formé de roches carbonatées jurassiques qui se sont déposées lors de
l’ouverture de l’océan Atlantique. Il résulte d’une intense activité karstique qui a débuté il y a
70 millions d’années. En raison de circonstances géologiques uniques, les grottes du Quercy
– les « phosphatières » – constituent un site fossilifère exceptionnel recelant des milliers de
fossiles en parfait état de conservation. Le paléokarst du Quercy est la plus longue séquence
chronologique connue à ce jour en milieu continental dans le monde, permettant de déterminer
les conditions climatiques et environnementales de l’évolution de la vie. L’UISG a émis trois
avis favorables quant à l’importance de ce patrimoine géologique sur le plan international.
7.
Cheongsong, République de Corée : Cheongsong se situe dans le centre-est de la
République de Corée. Ce district administratif se situe dans la province de Gyeongsangbukdo et se compose de huit villes de petite taille. Les limites administratives de la région
délimitent également le géoparc. Cheongsong-gun est divisé en huit districts administratifs
disposant chacun d’attractions de nature géologique et autres. Cheongsong fait partie du
bassin de Kyongsang, plus grand bassin sédimentaire de la République de Corée. Cette zone
présente des roches ignées, métamorphiques et sédimentaires qui se sont formées entre le
Précambrien et le Cénozoïque. En partant du bas, les couches géologiques de Cheongsong
sont composées de roches métamorphiques précambriennes, de roches plutoniques
triasiques, de roches sédimentaires et volcaniques du Crétacé, de roches intrusives et
plutoniques tertiaires et autres, ainsi que de couches alluviales du Quaternaire. Certaines
caractéristiques témoignent d’interactions entre l’activité volcanique rhyolitique et l’eau qui ont
été à l’origine de la formation de la rhyolite sphérolitique de Cheongsong et du site de la source
d’eau minérale de Dalgi, deux sites géologiques représentatifs de la région. L’UISG a émis
trois avis favorables quant à l’importance de ce patrimoine géologique sur le plan international.
8.
Comarca Minera, État d’Hidalgo, Mexique : le site se trouve dans le centre du
Mexique, dans l’État d’Hidalgo. Il se caractérise par ses célèbres gisements argentifères à
faible teneur en soufre d’origine épithermale qui sont exploités depuis le XVe siècle, modifiant
l’environnement naturel et constituant un héritage géologique, culturel et social. Il couvre 9 des
84 municipalités de l’État, soit 9 % de sa superficie totale. La province physiographique de
« l'axe néovolcanique transmexicain » (Eje Neovolcanico Transmexicano), marquée par la
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présence de terrains et reliefs volcaniques formés entre l’Éocène et le Pléistocène, couvre
97 % du site. Les 3 % restants se situent à l’intérieur de la province physiographique de la
Sierra Madre orientale, où l’on retrouve des séquences terrigènes et carbonatées datant du
Crétacé. Le site présente un relief dont l’altitude varie entre 1 300 et 3 200 m au-dessus du
niveau de la mer ; il se compose principalement de collines, de plateaux, de canyons et de
plaines. Les roches les plus anciennes de la région datent de l’Albien, lorsqu’un phénomène
inhabituel s’est produit et qu’une plate-forme carbonatée s’est formée. Au Turonien, une plateforme clastique s’est formée puis a évolué dans des conditions plus extrêmes au Santonien.
Entre le Crétacé et le Paléogène, les roches ont subi un plissement à la suite de l’orogenèse
du Laramide, qui a été provoquée par la convergence entre la plaque Farallon et la plaque
nord-américaine. De l’Oligocène à la fin du Miocène, la subduction de la plaque de Cocos a
engendré un volcanisme calco-alcalin, produisant une séquence volcanique andésitique à
rhyolitique, avec des dacites et des trachytes pendant le Pliocène et le Pléistocène. L’UISG a
émis deux avis favorables quant à l’importance de ce patrimoine géologique sur le plan
international.
9.
Keketouhai, Chine : le site se trouve dans la région autonome Ouigour du Xinjiang,
dans la préfecture d’Altay, en Asie centrale. Son altitude varie entre 1 072 et 3 234 m et l’on y
trouve de nombreuses vallées encaissées. Les sites longeant la faille sismique de Fuyun sont
caractérisés par des bassins ronds ou lacustres. Le site de Keketouhai possède une riche
géomorphologie, en particulier des gorges et bassins de granite répartis à la source de la
rivière Irtych, qui présentent un intérêt aussi bien touristique que scientifique. Situé sur le
versant sud de la partie centrale des montagnes de l’Altaï, le site de Keketouhai joue un rôle
important dans l’interprétation de l’évolution géologique de la préfecture d’Altay, notamment
plusieurs changements terre-mer successifs, la ceinture orogénique des Longmen Shan et
une intrusion magmatique. Le site comporte des granites de différentes époques formant le
paysage géomorphologique granitique de l’Altaï, dont le gisement de renommée mondiale de
Keketouhai, qui est un gisement de granites et pegmatites à métaux rares. Ces rares filons de
pegmatite minéralisée sont réputés dans le monde entier. Les reliefs granitiques sont
impressionnants et le site est désormais un parc national géologique souvent qualifié de
« Yosemite chinois ». L’UISG a émis deux avis favorables quant à l’importance de ce
patrimoine géologique sur le plan international.
10. Las Loras, Espagne : le site se trouve dans le nord de la péninsule Ibérique et
appartient à la partie la plus méridionale du Bassin basco-cantabrique. Il se situe au nord de
la communauté autonome de Castille-et-León et occupe une partie du nord-ouest de la
province de Burgos et du nord-est de la province de Palencia. Le site révèle des informations
importantes sur l’évolution stratigraphique et sédimentaire du sud-ouest de l’Europe et permet
de mieux comprendre les caractéristiques paléoclimatiques et phytogéographiques de cette
région. Il offre un relevé presque complet d’informations datant du Triasique jusqu’au
Paléogène dans des conditions d’affleurement exceptionnelles. Ce territoire revêt un grand
intérêt pour les études structurelles, car il permet de reconstituer en détail le processus
d’affaissement qui a eu lieu au Crétacé inférieur, ainsi que l’apparition de structures lors de
l’orogenèse alpine. La paléontologie et la géomorphologie sont d’autres éléments essentiels
du patrimoine géologique de ce territoire. On y trouve de nombreux sites paléontologiques
importants ainsi que de magnifiques exemples de systèmes morphogénétiques comptant
parmi les formes et dépôts karstiques les plus impressionnants. L’UISG a émis trois avis
favorables quant à l’importance de ce patrimoine géologique sur le plan international.
11. Leiqiong, Chine (extension d’un géoparc mondial UNESCO existant) : ce territoire se
situe dans les provinces de Guangdong et de Hainan. Il se compose de différents sites
spectaculaires : Zhanjiang, Haikou et le détroit de Qiongzhou. La ceinture volcanique de
Leiqiong, qui compte 39 volcans, constitue un exemple caractéristique et typique des volcans
du Quaternaire en Chine. Elle comporte différents types de volcans, qu’il s’agisse de volcans
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formés par des éruptions magmatiques ou de maars formés par des éruptions
phréatomagmatiques. Elle présente un très grand intérêt scientifique et esthétique et est
souvent qualifiée de « musée des volcans ». Le site a obtenu le statut de géoparc mondial en
2006. Compte tenu de la revalidation approuvée en 2014, il a été recommandé d’augmenter
la taille de ce territoire et de procéder à une restructuration afin d’obtenir un seul site unifié et
placé sous le contrôle d’une administration centrale solide. Afin de respecter toutes les
exigences auxquelles doit répondre un géoparc mondial UNESCO, la superficie du site a été
portée de 379 km2 à 3 050 km2, ce qui rend donc nécessaire une nouvelle procédure de
candidature et d’évaluation. L’UISG a émis deux avis favorables quant à l’importance de ce
patrimoine géologique sur le plan international.
12. Mixteca Alta, Mexique : la topographie de Mixteca Alta est le résultat de la vaste zone
de contact entre deux des principales chaînes de montagnes mexicaines : la Sierra Madre du
Sud et la Sierra Madre orientale. Les altitudes les plus élevées varient entre 2 000 et 2 500 m
et le point culminant se situe à Cerro Verde, ou Nudo Mixteco (2 892 m). Les sols sont
fortement érodés et la végétation d’origine se limite à quelques petites étendues de forêts de
chênes et de pins en haute altitude. L’agriculture est pratiquée dans les plaines de la vallée et
dans les collines, mais le rendement des sols est limité, ce qui est en partie dû à la forte érosion
et au manque de main-d’œuvre lié à une forte émigration. La région présente la géologie la
plus complexe au Mexique. Selon les thèmes principaux qui caractérisent le site (érosion,
culture, patrimoine géologique), la plupart des géosites sélectionnés sont liés à des processus
d’érosion et de dépôt ainsi qu’à des reliefs associés à l’exploitation intensive des terres à des
fins agricoles. Certains géosites ont été sélectionnés afin d’illustrer ces liens, notamment : les
ravines et badlands, les caractéristiques des mouvements de masse, et les paléosols. Parmi
les autres géosites figurent des contacts géologiques, des structures plutoniques et
tectoniques (digues et nappes, failles), ainsi qu’une altération sphéroïdale des affleurements.
L’UISG a émis deux avis favorables quant à l’importance de ce patrimoine géologique sur le
plan international.
13. Île de Qeshm, République islamique d’Iran : Qeshm est la plus grande île du golfe
Persique. Le site forme une partie de l’extrême avant-pays méridional et oriental de la province
géologique et structurelle de Zagros, dans le massif montagneux du Zagros orienté du N.-O.
au S.-E. La partie la plus méridionale de la zone de plissement de Zagros fait face au Sultanat
d’Oman, mais en est séparée, tandis que la province géologique et structurelle de Makran
s’étend à l’est, au-delà de la zone de fracture de Minab-Oman. Le mont le plus élevé de l’île
de Qeshm est lié aux structures anticlinales de Kish Kuh, dont l’élévation a augmenté en partie
sous l’effet d’un diapirisme tectonique lié au dôme de sel de Namakdan. Outre la formation
saline, certaines formations sédimentaires traditionnelles se retrouvent dans les différentes
structures anticlinales de l’île. D’une manière générale, les massifs montagneux ou élevés
coïncident pratiquement avec les failles ayant une structure anticlinale ou partiellement avec
les diapirs de sel, tandis que les « plaines » se trouvent principalement à l’intérieur ou autour
de formes intermédiaires ou de plis synclinaux. L’UISG a émis trois avis favorables quant à
l’importance de ce patrimoine géologique sur le plan international.
14. Zigong, Chine (extension d’un géoparc mondial UNESCO existant) : le site se trouve
sur le territoire de la ville de Zigong, dans la province du Sichuan, à une altitude comprise
entre 241 et 901 m. Il se situe à environ 200 km de Chengdu. Après la disparition de l’océan
Paléotéthys, le site est devenu une mer fermée avec des sels évaporés enrichis. Après la
disparition de l’océan Mésothetys, survenue à la fin du Triasique, le bassin d’avant-pays du
Sichuan s’est formé en raison de l’isostasie de la ceinture orogénique de la montagne de
Longmen. À la fin du Jurassique, les dinosaures étaient répandus dans le bassin, qui
comprenait un grand nombre de plaines, rivières et lacs. Les importants sites fossilifères de
dinosaures et de bois pétrifiés montrent qu’un grand nombre de dinosaures et d’arbres y sont
morts et qu’ils ont été rapidement ensevelis sous des sédiments en raison de l’intense activité
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tectonique. Depuis le Ier siècle de notre ère, la splendide civilisation du sel s’est développée
grâce à l’extraction des dépôts de sel formés par la mer résiduelle de l’océan Paléotéthys. Le
géoparc de Zigong jouit d’une très grande réputation auprès de la communauté
géoscientifique, en particulier pour ses impressionnants fossiles vertébrés, notamment de
dinosaures, sa séquence stratigraphique typique du Jurassique et ses sites complets de
salines et de sel gemme, tous d’un grand intérêt scientifique. Zigong est devenu un géoparc
mondial en 2008 et a déposé une nouvelle candidature en raison d’une extension de sa
superficie.
Des compléments d’information sont disponibles sur la page Web consacrée aux sciences de
la Terre : http://www.unesco.org/new/en/natural-sciences/environment/earth-sciences/
Ce document est imprimé sur du papier recyclé.
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