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Résumé 
Le développement des nouvelles technologies d’information et de communication 
(NTIC) modifie la mise en œuvre des droits de l’enfant, et plus précisément des droits 
participatifs. Par Internet et les réseaux sociaux, l’accès à l’information est facilité et 
direct. Les réseaux sociaux en ligne permettent en principe d’envisager ce que les 
différents textes de loi internationaux veulent atteindre : pas de frontière sociale, pas 
de  distinction  à  l’inscription et  pas  de  limite  à  la  communication.  Les  jeunes  ont 
largement accès aux réseaux sociaux et sont d’ailleurs ceux qui maîtrisent le mieux 
l’utilisation de ce nouveau moyen de communication. Dans sa généralité, les réseaux 
sociaux sont la porte d’entrée à la liberté d’expression, car ils offrent des potentialités 
d’expression beaucoup plus développées qu’auparavant pour les jeunes.  
Mais l’accès à ces réseaux sociaux semble mener le jeune à une nouvelle sociabilité 
par  la  communication.  Une  pression  sociale  le  poussant  à  être  continuellement 
présent  à  travers  les  réseaux  sociaux  implique  un  nouveau  type  de  lien  social, 
notamment dans son cercle proche, poussant le jeune à communiquer sans notion 
de  temporalité.  Le paradoxe  des  réseaux sociaux  devient-il  présent  par  la  tension 
entre la liberté de s’exprimer ou le devoir d’expression ? Pour y répondre, nous avons 
décidé de nous intéresser à la pratique des réseaux sociaux par les jeunes. Nous avons 
envisagé une revue de la littérature afin de comprendre le fonctionnement de nos 
trois cadres de références : la liberté d’expression, les réseaux sociaux et la génération 
Z. Puis, à travers un questionnaire, nous leur avons posé des questions relatives à leur 
pratique de et sur cet outil. Par notre enquête empirique, nous avons pu établir la 
limite de ces réseaux sociaux par une obligation de s’exprimer, spécifiquement au sein 
des liens forts de l’enfant, afin de maintenir sa visibilité au sein des réseaux sociaux.  
 
MOTS-CLES 
Réseaux sociaux, liberté d’expression, droits participatifs, nouvelle sociabilité, devoir 
de s’exprimer