La participation des jeunes sur les réseaux sociaux

Sous la direction de Daniel Stoecklin
La participation des jeunes sur les réseaux sociaux
Liberté ou devoir d’expression ?
Orientation recherche
Présenté au
Centre interfacultaire en droits de l’enfant (CIDE) de l’Université de Genève
en vue de l’obtention de la
Maîtrise universitaire interdisciplinaire en droits de l’enfant
par
Laeticia FASEL
de
Alterswil, FR
Mémoire No CIDE 2015/MIDE 13-15/10
Jury :
Monsieur le Professeur Daniel Stoecklin
Monsieur le Professeur Philip Jaffé
SION
Août 2015
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Remerciements
Je tiens à remercier les personnes qui m’ont soutenue tout au long de la rédaction de
mon travail de mémoire.
- Monsieur le Professeur Daniel Stoecklin pour ses précieux conseils et son suivi
durant tout le travail
- Madame Monique Dunand Fasel, pour son travail de correction
- Madame Sandrine Fasel, pour son travail de correction sur le questionnaire
- Monsieur Baptiste Zuber, pour son implication dans mon questionnaire
- Tous les jeunes qui ont répondu à mon questionnaire
- Ma famille et mes amis, pour leur soutien inconditionnel lors de la rédaction
de ce travail
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Résumé
Le développement des nouvelles technologies d’information et de communication
(NTIC) modifie la mise en œuvre des droits de l’enfant, et plus précisément des droits
participatifs. Par Internet et les réseaux sociaux, l’accès à l’information est facilité et
direct. Les réseaux sociaux en ligne permettent en principe d’envisager ce que les
différents textes de loi internationaux veulent atteindre : pas de frontière sociale, pas
de distinction à l’inscription et pas de limite à la communication. Les jeunes ont
largement accès aux réseaux sociaux et sont d’ailleurs ceux qui maîtrisent le mieux
l’utilisation de ce nouveau moyen de communication. Dans sa généralité, les réseaux
sociaux sont la porte d’entrée à la liberté d’expression, car ils offrent des potentialités
d’expression beaucoup plus développées qu’auparavant pour les jeunes.
Mais l’accès à ces réseaux sociaux semble mener le jeune à une nouvelle sociabili
par la communication. Une pression sociale le poussant à être continuellement
présent à travers les réseaux sociaux implique un nouveau type de lien social,
notamment dans son cercle proche, poussant le jeune à communiquer sans notion
de temporalité. Le paradoxe des réseaux sociaux devient-il présent par la tension
entre la liberté de s’exprimer ou le devoir d’expression ? Pour y répondre, nous avons
décidé de nous intéresser à la pratique des réseaux sociaux par les jeunes. Nous avons
envisagé une revue de la littérature afin de comprendre le fonctionnement de nos
trois cadres de références : la liberté d’expression, les réseaux sociaux et la génération
Z. Puis, à travers un questionnaire, nous leur avons posé des questions relatives à leur
pratique de et sur cet outil. Par notre enquête empirique, nous avons pu établir la
limite de ces réseaux sociaux par une obligation de s’exprimer, spécifiquement au sein
des liens forts de l’enfant, afin de maintenir sa visibilité au sein des réseaux sociaux.
MOTS-CLES
Réseaux sociaux, liberté d’expression, droits participatifs, nouvelle sociabilité, devoir
de s’exprimer
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