Partie Sociologie
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Chapitre 9 : les réseaux sociaux - plan
Objectifs principaux du chapitre :
comprendre l’intérêt de la sociologie des réseaux sociaux,
montrer que les réseaux sociaux façonnent la sociabilité des individus,
expliquer comment la mobilisation de son réseau social facilite l’acquisition de certaines ressources.
I. Qu’est-ce qu’un réseau social ?
Le développement récent et fulgurant de Facebook, de Twitter, d’Instagram, etc., ont remis au goût du jour la notion de
« réseau social ». Or, en réalité, cette expression est ancienne et désigne à la fois un objet d’étude traditionnel de la
sociologie et une méthode particulière d’analyse de la société. En effet, un réseau social désigne l’ensemble des
relations, quelle que soit leur nature, que noue ou qu’est susceptible d’activer un individu ou une organisation. Par
ailleurs, analyser la société comme un entrelacs de réseaux montre que l’identité des individus ne se réduit pas à
certaines caractéristiques sociodémographiques (comme l’âge, le sexe ou la profession). Au contraire, ils jouent un rôle
actif dans leur socialisation en faisant circuler des informations, des conseils et des aides au sein de leurs réseaux, à tel
point que certains choix, comme celui de divorcer, peuvent se propager rapidement au sein d’un réseau de relations. De
même, le choix du conjoint se fait fréquemment au sein de son réseau de proximité.
A. Un objet d’étude
Documents 1 et 2
B. Une méthode d’analyse
Documents 3 à 5, TD : Cendrillon épouse-t-elle vraiment le prince charmant ?
II. Réseau et sociabilité
Les réseaux sociaux constituent la base de la sociabilité des individus, c’est-à-dire qu’ils déterminent la nature, la
fréquence et l’intensité de leurs relations sociales. Ainsi la sociabilité dépend-elle particulièrement de l’âge et de la
profession des individus. Toutefois, certains sociologues, à l’instar de Robert Putnam, se sont inquiétés d’un déclin de la
sociabilité comme l’attesterait le recul de certaines pratiques conviviales (par exemple, le bowling aux États-Unis).
Même si le nombre de personnes vivant seules s’accroît inexorablement, ce constat doit être nuancé dans la mesure où
l’utilisation des outils de communication, comme le téléphone ou internet, modifie plus qu’elle ne détruit la sociabilité.
A. Les déterminants de la sociabilité
Documents 6 et 7
B. Une sociabilité en déclin ?
Documents 8 et 9
III. Réseau et capital social
Le réseau social d’un individu peut constituer un capital social en lui permettant d’accéder à certaines ressources qu’il
ne pourrait obtenir autrement qu’en exploitant ses relations. C’est d’ailleurs pour développer leur capital social et
favoriser la reproduction sociale que les enfants de la haute bourgeoisie participent à des rallyes. Toutefois, il est des
situations où la mobilisation des liens faibles, plutôt que des liens forts, s’avère une stratégie plus efficace pour accéder
à certaines ressources. C’est le cas notamment pour décrocher un emploi bien que le capital social reste inégalement
réparti entre les groupes sociaux.
A. Entretenir son réseau, un investissement
Documents 10 et 11
B. La force des liens faibles
Documents 12 et 13
Notions Réseau, problème du petit monde, sociogramme, homogamie sociale, sociabilité formelle/informelle, liens
forts/faibles, capital social, homophilie, reproduction sociale, force des liens faibles
Auteurs Barnes, Milgram, Moreno, Putnam, Bourdieu, Granovetter
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