PET-scanner : les bases à connaître par tout imageur J San Roman

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PET-scanner : les bases à
connaître par tout imageur
J San Roman 1, P Omoumi 1,2,
Y Blumenkrantz 1, L Brunereau 2, JL Baulieu 2
1
Hospital Italiano de Buenos Aires, Argentina
2 Centre Hospitalo-Universitaire de Tours, France
Contact: [email protected]
INTRODUCTION
• La TEP-TDM (PET-scanner en anglais) est une
technique d’imagerie
• alliant l’information fonctionnelle du TEP
• à l’information morphologique du scanner.
+
=
• Elle se trouve à la frontière entre la médecine nucléaire
et la radiologie.
INTRODUCTION
• C’est une technique en plein développement
• Qui présente de nombreuses applications
(oncologie+++)
• Le radiologue y sera de plus en plus confronté,
soit activement (interprétation des examens en
collaboration avec les nucléaristes), soit lors des
réunions multidisciplinaires
PLAN
•
•
•
•
RAPPELS TECHNIQUES
LIMITES
APPLICATIONS ET INDICATIONS
CONCLUSION
DEFINITION
PET?
= Positron Emission Tomography
= Tomographie par Emission de Positons
(TEP)
PLAN
DANS TEP, IL Y A POSITONS
• Ils représentent la base du signal
enregistré.
• Ils sont émis par un isotope radioactif
• Après avoir parcouru une courte distance,
ils vont s’annihiler avec un électron en
émettant deux photons en sens opposé à
180°.
PLAN
• Tomographie par Emission de Positons (β+)
Photon γ = 511 keV
180°
eβ+
Isotope
radioactif
Réaction d’annihilation
Photon γ = 511 keV
PLAN
DANS TEP, IL Y A
TOMOGRAPHIE
• Tomographie par Emission de Positons
PLAN
DANS TEP, IL Y A
TOMOGRAPHIE
• Un ensemble de détecteurs montés en
couronne autour du patient va pouvoir
détecter les deux photons arrivant en
même temps sur la couronne (photons
coïncidents)
• On localise ainsi l’origine de l’émission
PLAN
• Tomographie par Emission de Positons
Détection de 2 photons coïncidents
PLAN
• Sous quelle forme va-t-on administrer l’isotope
radioactif au patient pour en tirer l’information
métabolique qui nous intéresse?
• On fixe l’isotope sur une molécule tel que le
glucose pour former un traceur radioactif
• Ce traceur radioactif a pour intérêt de suivre les
mêmes voies de métabolisme que le glucose.
PLAN
• Traceur radioactif
• = vecteur moléculaire (glucose) + isotope
radioactif
CH2OH
O
H
OH
OH
OH
OH
H
H
18F
=
PLAN
CH2OH
CH2OH
O
O
H
H
OH
OH
OH
OH
H
H
+
18F
=
=
OH
Vecteur moléculaire + Isotope =
radioactif
(Glucose)
(18F)
OH
OH
OH
H
OH
H
18
F =
Traceur
radioactif
(18FDG)
Demi-vie= 110 min
PLAN
• Le FDG est le traceur le plus couramment
utilisé, mais il n’est pas le seul traceur
existant.
• D’autres traceurs existent, présentant une
plus grande spécificité que le FDG.
• Leur utilisation reste encore limité dans la
pratique.
PLAN
Isotopes émetteurs de positons et
traceurs radioactifs
DemiIsotope
vie
F 18
110’
Traceur
radioactif
F 18
Déoxi-glucose
FDG
C 11
20’
O 15
20’
C 11
méthionine
O2, CO2
N 13
10’
N 13
Application
Oncologie
Neurologie
Cardiologie
Oncologie
Neurologie
Cardiologie
Métabolisme du FDG dans
l’organisme:
suit le métabolisme du glucose
• Il entre en compétition avec le glucose au
niveau des transporteurs membranaires.
• Il pénètre ainsi dans la cellule.
• Comme le glucose, il est ensuite
phosphorylé par une héxokinase.
• Mais du fait du remplacement du groupe
–OH, son métabolisme s’arrête là.
PLAN
Métabolisme du FDG
Glucose
-6P
héxokinase
-6P
18FDG
Cellule normale
PLAN
• L’intérêt, c’est que dans les cellules
tumorales, avec un grand besoin en
énergie, les réactions sont déplacées vers
la droite, avec une forte activité
hexokinase et une surexpression des
récepteurs membranaires du glucose.
• Le FDG va donc être piégé au sein de ces
cellules hypermétaboliques.
PLAN
Métabolisme du FDG
Glucose
-6P
héxokinase
CATABOLISME
-6P
x
18FDG
Cellule néoplasique
PLAN
RESUME
H
O
H
Production de
l’isotope radioactif
annihilation
CH2
OH
O
H
O
H
H
O
H
18
F
=
Production du traceur
radioactif (18FDG)
Détection de la
coïncidence
6
P
6
P
O
H
x
Injection du 18FDG
Captation du 18FDG
Cartographie du
métabolisme du
glucose
Traitement et analyse
de l’image
PLAN
Notion de l’atténuation
• Une partie des photons émis est atténué par les tissus
du patients, en fonction de la profondeur et de la
composition des tissus traversés.
• Ce phénomène d’atténuation, s’il n’est pas corrigé,
entraîne une sous-évaluation des fixations les plus
profondes.
• Un scan de transmission est donc réalisé afin de
déterminer la distribution des coefficients d’atténuation
du patient et de corriger l’atténuation sur les images
TEP.
• Ce scan de transmission est réalisé avec une source
radioactive externe telle que le germanium 68 ou le
Césium 137. Mais il peut aussi être obtenu à l’aide des
rayons X sur les appareils hybrides, avec pour avantage
de diminuer la durée de l’examen d’une trentaine de
minutes.
PLAN
Notion de scans d’émission et de
transmission
Correction de l’atténuation
Sans atténuation
Scanner de
transmission
68Ge, 137Cs
ou Rx
Avec atténuation
PLAN
Notion de SUV (standard uptake value)
• C’est une manière de quantifier la fixation
tissulaire du FDG.
• Il est calculé sur les scans avec correction
de l’atténuation.
• Il a deux applications:
– Permet d’établir un seuil entre bénignité et
malignité (SUV=2,5)
– Permet de quantifier la réponse thérapeutique
PLAN
SUV (standard uptake value)
• Analyse semi-quantitative
ROI
• Correspond au rapport entre la
fixation du traceur et la dilution
homogène du traceur dans le
volume du patient
Avant chimioT
SUV = 17.2
AROI
SUV = A / Kg
AT = Activité mesuré dans le ROI (mCi/g)
Kg= Poids du patient (Kg)
A = Activité injectée (mCi)
• Limite de la malignité: SUV = 2.5
Après une cure
SUV = 3.9
Après 6 cures
SUV = 1.8
PLAN
LIMITES de la TEP
• SENSIBILITE
– RESOLUTION SPATIALE (6mm) entraînant
des faux négatifs
• SPECIFICITE
– CAPTATION PHYSIOLOGIQUE
– CAPTATION CELLULES INFLAMMATOIRES
entraînant des faux positifs
PLAN
Captation physiologique
•
•
•
•
•
•
•
•
Thymus
Métaphyse
Muscles
Thyroïde et glandes
salivaires
Tube digestif
Graisse brune
(thermogénèse)
Extravasation
Moelle osseuse et rate
– Facteurs stimulants de
l’hématopoïèse et
chimiothérapie
Wahl R, et al. Positron emission tomography. Philadelphia. Lippincott Williams & Wilkins. 2002: 395-410.
PLAN
Captation physiologique
•
•
•
•
•
•
•
•
Thymus
Métaphyse
Muscles
Thyroïde et glandes
salivaires
Tube digestif
Graisse brune
(thermogénèse)
Extravasation
Moelle osseuse et rate
– Facteurs stimulants de
l’hématopoïèse et
chimiothérapie
PLAN
APPLICATIONS-INDICATIONS
ONCOLOGIE
• Poumon, côlon, mélanome, lymphome, sein, ORL,
œsophage et estomac, GIST, testicules, ovaires, thyroïde,
etc.
NEUROLOGIE
•Gliome, épilepsie et démence
CARDIOLOGIE
•Viabilité myocardique
INFECTIOLOGIE
•Foyer infectieux occulte
PLAN
Indications du FDG (AMM 1998)
Diagnostic primaire :
• diagnostic différentiel des masses pulmonaires
• bilan d'extension initial :
–
–
–
–
des lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens
des cancers du poumon non à petites cellules
des cancers du rhinopharynx
des mélanomes
Suivi thérapeutique précoce et recherche de maladies résiduelles:
• lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens
Récidives et métastases :
• cancers colorectaux : bilan d'opérabilité
• cancer du poumon non à petites cellules
Mais affin d’intégrer les nouvelles indications, l’AMM a été modifié et autorise
l’exploration des patients en s’appuyant sur un staff multidisciplinaire et les
données de la littérature.
Des Standards, Options et Recommandations ont été établis pour la pratique de
la TEP en cancérologie (2003) dont nous rappelerons quelques points. Il sont
consultables sur le site www.fnclcc.fr
PLAN
Notre expérience
Activité Hôpital Italien 2003-2005 (n=2100)
Neurologique
3%
Oncologique
96%
Cardiogique
1%
PLAN
Notre expérience
Activité Oncologie Hôpital Italien (n=2016)
COLON
26%
AUTRES
26%
PRIMITIF INCONNU
4%
SEIN
5%
MELANOME
8%
POUMON
20%
LYMPHOME
11%
PLAN
• Nous allons revoir et illustrer par des cas
issus de notre expérience les indications
principales de la TEP-TDM en oncologie.
PLAN
• Le cas du cancer pulmonaire non à petites
cellules permet d’illustrer les applications
du TEP dans les différentes étapes de la
prise en charge des patients en oncologie.
PLAN
APPLICATION AU CANCER
BRONCHOPULMONAIRE
(non à petites cellules)
• INDICATIONS DU TEP-SCANNER
– DIAGNOSTIC POSITIF
• NODULE PULMONAIRE SOLITAIRE
– BILAN D’EXTENSION
– PLANIFICATION DE LA RADIOTHERAPIE
– EVALUATION DE L’EFFICACITE
THERAPEUTIQUE
– DIAGNOSTIC DE MALADIE RESIDUELLE
– DIAGNOSTIC DE RECCURENCE
PLAN
TEP et le cancer bronchopulmonaire
TEP
Se
TEP
Sp
TEP
VPP
TEP
VPN
TC
Se
TC
Sp
Diagnostic
96
73
91
90
67
--
Extension
83
91
86
93
64
74
Réponse au
traitement
94
90
92
100
72
95
Récidive
98
92
93
97
72
95
%
Gambhir S et al. A tabulated summary of the FDG PET literature. J Nucl Med 2001; 42: 1S-93S
PLAN
Nodule pulmonaire solitaire
Que faire?
Beaucoup de lésions bénignes (40-50%)
Chirurgie
Morbidité
Ponction
Biopsie
Contrôle
scanner
3-6 mois
Faux (-) et (+)
TEP
Gould: 1.474 nodules Se=97% Sp=78%
Faux (-) = stade 1 de bon pronostic (la
Invasif (morbidité 1-10%)
Faux (-) (5-25%)
captation du FDG est proportionnelle au grade de malignité)
Gould M. Accuracy of PET for diagnosis of pulmonary nodules and mass lesions: a meta-analysis. JAMA 2001; 285:914-924
Patz E. Focal pulmonary abnormalities: evaluation with FDG PET scanning. Radiology 1993; 188: 487-490
PLAN
DIAGNOSTIC POSITIF
• Nodule pulmonaire solitaire de plus de 8 mm
sans critère définitif de bénignité à l’imagerie indication de TEP
Intérêt:
• Accélérer le diagnostic en cas de positivité
• Éviter une procédure invasive en cas de
négativité (surveillance par scanner)
• Éviter une procédure invasive en cas de facteur
de risque (BPCO sévère, risque
hémorragique…)
PLAN
Nodule pulmonaire bénin
PLAN
Nodule pulmonaire malin
PLAN
Faux positifs
• Captation
physiologique
• Infection et
inflammation active
– Pneumonie, BK,
sarcoidose, etc.
– Post-radiothérapie,
post-chirurgie
Effectuer l’examen:
avant biopsie/chirurgie
En dehors d’un épisode
infectieux
PLAN
Faux négatifs
• Taille < 7 mm
• Faible métabolisme
tumoral
– Tumeur carcinoïde
– Ca. Bronchioloalvéolaire
Intérêt de la partie
TDM
2 lésions néoplasiques de
taille différentes
BILAN D’EXTENSION
STADIFICATION TNM:
– INTERET PRONOSTIC:
• I: 60-70%
• II: 30-50%
• III: 5-30%
• IV: < 2%
– INTERET THERAPEUTIQUE:
• Opérabilité jusqu’au stade IIIA
• Association chirurgie et chimiothérapie néoadjuvante pour le stade IIIA
PLAN
BILAN D’EXTENSION
STADIFICATION TNM:
• T: scanner
• N: TEP
– Si positif: biopsie par médiastinoscopie
(faux (+))
– Si négatif et >16mm: biopsie (faux (-))1
• M: TEP
NB: IRM>TEP pour métastases cérébrales, à
rechercher uniquement si symptomatologie
Non-small cell lung cancer: prospective comparison of integrated FDG PET/CT and CT alone for preoperative staging.
Shim SS, Lee KS, Kim BT, Radiology 2005 Sep;236(3):1011-9.
1
De Langen, A. J., P. Raijmakers, et al. (2006). "The size of mediastinal lymph nodes and its relation with metastatic
involvement: a meta-analysis." Eur J Cardiothorac Surg 29(1): 26-9.
TEP et stadification N
Autheur
n
Se %
Sp %
Scott ’96
75
100
98
Bury ‘96
75
88
88
Pieterman ’97
70
91
86
Vansteenkiste ’98
690
89
99
Valeur du scanner seul pour la
stadification N:
• Dwamena Se 60% et Sp 77%
• Oncology Group Se 52% et Sp 69%
PLAN
Stade N1
PLAN
Stade N2
PLAN
Stade N3
Scanner
antérieur:
classé I
TEP scanner: classé IIIB
PLAN
M1
Chirurgies inefficaces
Sans TEP 41%
Avec TEP 21%
Verboom P Fau - van Tinteren, H., O. S. van Tinteren H Fau - Hoekstra, et al. "Cost-effectiveness of FDG-PET in staging
non-small cell lung cancer: the PLUS study."
PLAN
Notre expérience: 20/66 patients (30%) sont
sous- ou sur-classés par le scanner seul1
15 (23%) reclassés non opérables par TEP-scanner
• 7 N3 (scanner seul <N3)
• 8 M1 (scanner seul M0)
5 (7%) reclassés opérables par TEP-TDM
• 3 N2 (scanner seul N3)
• 2 M0 (scanner seul M1)
Dans la littérature, l’impact sur la thérapeutique concerne jusque 41%
des patients. 2, 3
1Diaz
G. PET-TCH en la estadificación del cáncer de pulmón. Rev Argent Radiol 2005; 69:83-91
2Hicks
RJ, Kalff V, MacManus MP, et al. (18)FDG PET provides high-impact and powerful prognostic
stratification in staging newly diagnosed non-small cell lung cancer. J Nucl Med 2001; 42:1596–1604.
3Hicks
RJ, Kalff V, MacManus MP, et al. The utility of (18)F-FDG PET for suspected recurrent non-small
cell lung cancer after potentially curative therapy: impact on management and prognostic stratification. J
Nucl Med 2001; 42: 1605–1613.
EVALUATION PRECOCE DE LA
REPONSE AU TRAITEMENT
• Basé sur la mesure semi-quantitative
(SUV) avant et après les premiers cycles
de chimiothérapie,
• Précède parfois le stade des modifications
structurelles
• Valeur pronostique et prédictif de la
réponse histopathologique
Value of 18F-fluoro-2-deoxy-D-glucose-positron emission tomography/computed tomography in non-small-cell lung
cancer for prediction of pathologic response and times to relapse after neoadjuvant chemoradiotherapy. Pottgen C,
Levegrun S, Theegarten D. Clin Cancer Res 2006 Jan 1;12(1):97-106.
PLANIFICATION DE LA
RADIOTHERAPIE
• Aide à déterminer le volume à irradier
• Réduit jusqu’à 20% l’irradiation des organes sensibles
Marges
de sécurité
Volume à irradier
d’après le scanner
Volume à irradier
d’après le TEP-TDM
Schmücking M. Nuklearmedizin, 2000
Erdi YE. Radiotherapy Oncology, 2002
PLAN
EVALUATION DE LA MALADIE
RESIDUELLE ET DE LA
RECIDIVE
• Permet de distinguer la maladie résiduelle
ou la récidive des modifications
fibrosiques post-thérapeutique.
• Il est conseillé de pratiquer la réévaluation
au moins 12 semaines après la fin de la
radiothérapie (faux positif liés à
l’inflammation)
PLAN
Récidive
PLAN
CARCINOME COLO-RECTAL
• Standards, options et recommandations
2003:
– Diagnostic de récidive en cas d’élévation
confirmée de l’ACE (niveau de preuve B2)
– Bilan préopératoire des récidives locales et
métastatiques (niveau de preuve B2)
– Bilan initial préopératoire (niveau de preuve
C), dans le cadre de protocoles évalués
PLAN
DIAGNOSTIC DE RECIDIVE EN CAS
D’AUGMENTATION DE L’ACE
Cancer du colon gauche opéré. Augmentation de l’ACE. Imagerie conventionnelle
négative. Mise en évidence de métastases hépatiques, de nodules péritonéaux
dans la région gastroduodénales et d’un second cancer du colon droit
PLAN
BILAN D’OPERABILITE DES
RECIDIVES: DETECTION DES
METASTASES EXTRA-HEPATIQUES
• Lai: métastases extrahépatiques non vues à
l’imagerie conventionnelle
chez 32% des patients
• Vitola: modification de la
chirurgie dans 25% des cas
• Limites
– Faux négatifs (< 1 cm)
– Faux positifs (après
chimiothérapie)
Tzimas G. PET and colorectal carcinoma: an update. J Am Coll Surg 2004; 198/4: 645-652
Lai D. The role of whole-body PET with FDG in identifying operable colorectal cáncer metastases for hte liver. Arch Surg
1996; 131: 703-707
Vitola J. PET to stage suspected metastatic colorectal carcinoma to the liver. Am J Surg 1996; 171: 21-26
PLAN
BILAN DE RÉCIDIVE LOCALE
1. Distinction
fibrose/récidive
locale
2. Détection de
métastases
hépatiques
3. Détections de
métastases
extra-hépatiques
Imdahl A, Reinhardt MJ, Nitzsche EU, et al. Impact of 18F-FDG-positron emission tomography for decision making in colorectal
cancer recurrences. Langenbecks Arch Surg 2000; 385:129–134.
Takeuchi O, Saito N, Koda K, Sarashina, Nakajima N. Clinical assessment of positron emission tomography for diagnosis of local
recurrence of colorectal cancer. Br J Surg 1999; 86:932–937.
Sensibilité pour la
détection des
métastases
hépatiques de
cancers digestifs:
• Echographie 55 %
• TDM 72 %
• IRM 76 %
• TEP 90 %
Kinkel K. Detection of hepatic metastases from cancers of the gastrointestinal tract by using noninvasive imaging methods
(US, CT, MR imaging, PET): a meta-analysis Radiology 2002, 224, 748-756
Bilan initial pré-opératoire
Cancer du sigmoîde avec coloscopie incomplète (obstacle au passage de
l’endoscope). Deuxième foyer au niveau de l’angle colique droit: adénome
prénéoplasique.
PLAN
LYMPHOMES
• Standards, options et recommandations
2003:
– Bilan de l’extension initiale en complément de
l’imagerie conventionnelle de MH, LMNH
agressifs et lymphomes folliculaires (niveau
de preuve B2)
– Diagnostic de la maladie résiduelle des MH et
LMNH agressifs (niveau de preuve B2)
– Évaluation précoce de la réponse
thérapeutique (niveau de preuve B2)
PLAN
BILAN D’EXTENSION INITIAL
Femme de 17 ans. Lymphome de Hodgkin. Adénopathies cervicales et
médiastinales.
DIAGNOSTIC DE LA MALADIE
RESIDUELLE
Lymphome de Hodgkin. Masse résiduelle médiastinale postthérapeutique. Biopsie négative mais captation du FDG. PLAN
EVALUATION DE LA REPONSE
THERAPEUTIQUE
Avant traitement
Après traitement
Kostakoglu L. PET predicts prognosis after 1 cycle of chemotherapy in aggressive lymphoma and Hodgkin’s disease. J
Nucl Med 2002; 43(8): 1018-1027.
PLAN
EVALUATION DE LA REPONSE
THERAPEUTIQUE
1
2
Kazama, T. FDG PET in the Evaluation of Treatment for Lymphoma. RadioGraphics 2005;25:191-207
PLAN
CANCERS ORL
• Standards, options et recommandations 2003:
– Bilan d’extension des cancers VADS non traités (niveau de
preuve B2)
– Diagnostic des récidives (niveau de preuve B2)
– Diagnostic différentiel des tumeurs bénignes et malignes lorsque
la biopsie n’est pas contributive (niveau de preuve B2)
– Recherche d’un second cancer lors de la découverte d’une
tumeur maligne (niveau de preuve B2)
– Recherche de tumeur primitive en cas d’adénopathie
métastatique cervicale sans cancer primitif connu (niveau de
preuve C)
– Évaluation de la réponse thérapeutique, incluant la
caractérisation des masses résiduelles (niveau de preuve B2)
• Contre-indications:
– Prise en charge des patients atteints d’un cancer des glandes
salivaires, hors protocoles évalués
PLAN
REFCHERCHE DE PRIMITIF D’UNE
ADENOPATHIE CERVICALE
Adénopathie jugulocarotidienne droite. Primitif inconnu avec examen
clinique négatif. TEP: carcinome amygdalien sous-muqueux.
MELANOME
• Standards, options et recommandations 2003:
– Bilan de l’extension initiale des patients porteurs de
mélanome à risque métastatique élevé (stade III
AJCC) (niveau de preuve B2)
– Bilan d’opérabilité d’une métastase présumée unique
(niveau de preuve B2)
– Recherche de récidives dans le suivi (niveau de
preuve B2)
• Contre-indications:
– Rechercher des micrométastases ganglionnaires
(niveau de preuve B2)
– Prise en charge des patients atteints d’un mélanome
autre que cutané, hors protocoles évalués
PLAN
BILAN D’EXTENSION INITIAL
Bilan d’extension initial d’un mélanome de stade III.
PLAN
CANCERS DU SEIN
• Standards, options et recommandations 2003:
– Bilan d’extension locorégionale et métastatique des tumeurs
invasives (niveau de preuve B2)
– Suspicion de récidive locale ou métastatique (niveau de preuve
B2)
– Évaluation de la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante
(niveau de preuve D)
– Évaluation de la maladie résiduelle (niveau de preuve C)
• Contre-indications:
– Diagnostic de malignité des tumeurs mammaires (niveau de
preuve A)
– Détection des micrométastases ganglionnaires (niveau de
preuve B2)
PLAN
Évaluation thérapeutique
avant
après
Évaluation de la réponse à la chimiothérapie néo-adjuvante
PLAN
CANCER DE L’OVAIRE
• Standards, options et recommandations
2003:
– Suspicion de récidive locale ou métastatique
(niveau de preuve B2)
PLAN
CANCER DE L’UTERUS
• Standards, options et recommandations 2003:
– Bilan d’extension ganglionnaire chez les patientes
atteintes de cancer du col de l’utérus (niveau de
preuve B2)
– Évaluation de la maladie résiduelle en fin de
traitement (niveau de preuve C), dans le cadre de
protocoles évalués
– Détection des récidives (niveau de preuve C), dans le
cadre de protocoles évalués
• Contre-indications:
– Prise en charge des patientes atteintes d’un cancer
de l’endomètre ou du vagin, hors protocoles évalués
PLAN
CANCER DE LA THYROIDE
• Standards, options et recommandations
2003:
– Suspicion de maladie résiduelle ou de rechute
lorsque les données de l’imagerie
conventionnelle (incluant l’iode radioactif) sont
insuffisantes (niveau de preuve B2)
PLAN
INDICATIONS RECONNUES
POUR LES AUTRES CANCERS
DIGESTIFS
Oesophage
• Évaluation préthérapeutique du statut ganglionnaire et métastatique en complément
du scanner et de l’échoendoscopie (niveau de preuve B2)
Pancréas
• Diagnostic différentiel et bilan d’extension du cancer du pancréas si la glycémie est
normale (niveau de preuve B2)
• Diagnostic de malignité des tumeurs pancréatiques kystiques, en complément du
scanner (niveau de preuve C), dans le cadre de protocoles évalués
Foie
• Diagnostic différentiel des métastases hépatiques, cholangiocarcinomes et tumeurs
bénignes, dans le cas d’une localisation hépatique isolée (niveau de preuve B2)
• Bilan d’extension des carcinomes hépatocellulaires (niveau de preuve B2)
• Diagnostic précoce de cholangiocarcinome en cas de cholangite sclérosante (niveau
de preuve C), dans le cadre de protocoles évalués
Tumeur neuroendocrine
• Diagnostic et bilan d’extension uniquement si la scintigraphie au pentétréotide est
normale (accord d’experts)
• Contre-indication: Examen de première intention (niveaude preuve B2)
PLAN
CONCLUSION
• Information morphologique + information
fonctionnelle
• Limites: sensibilité, spécificité, coût
• Indications de plus en plus nombreuses
• Le radiologue y sera de plus en plus
confronté et il est donc important d’en
connaître les bases
PLAN
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