DS n˚2 de Physique et informatique Transport de charge et diffusion

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Chapitre PT1 et PT2
DS n˚2
DS n˚2 de Physique et informatique
Transport de charge et diffusion thermique
Durée : 4h
L’énoncé comporte trois problèmes indépendants. Le candidat traitera au choix l’un des deux sujets suivants :
. Sujet 1 :
– Problème A : Simulation numérique du transfert thermique dans un mur en régime transitoire (CCP PC
2015)
– Problème B : Thermique dans un réacteur à eau pressurisée (CCP PC 2013)
. Sujet 2 :
– Problème A : Simulation numérique du transfert thermique dans un mur en régime transitoire (CCP PC
2015)
– Problème D : Loi de Moore(Centrale MP 2015)
Le problème A doit être rédigé sur un copie séparée du reste de la composition.
Le candidat peut traiter les différents problèmes du sujet qu’il aura choisi dans l’ordre souhaité. S’il repère
ce qu’il lui semble être une erreur d’énoncé, le candidat est invité à le signaler sur sa copie en expliquant les
raisons des initiatives qu’il est amené à prendre.
La calculatrice est autorisée.
1
PSI, lycée de l’Essouriau, 2015/2016
Problème A
SIMULATION NUMERIQUE DU TRANSFERT THERMIQUE DANS UN
MUR EN REGIME TRANSITOIRE
Un bonus sera accordé aux copies soignées avec des programmes bien commentés. Les candidats
pourront utiliser les bibliothèques numpy et matplotlib.pyplot de Python. Une documentation
simplifiée de plusieurs fonctions de ces bibliothèques est présente en annexes A et B en fin d'énoncé.
On étudie les transferts thermiques dans le mur d’une maison, figure 1(a). La température à
l’intérieur de la maison est constante dans le temps et égale à ܶ௜௡௧ ൌ ʹͲ°C. Aux temps négatifs
(‫ ݐ‬൏ Ͳሻ, la température extérieure est égale à ܶ௘௫௧ଵ ൌ ͳͲ °C. A ‫ ݐ‬ൌ Ͳǡ elle chute brusquement à
ܶ௘௫௧ଶ ൌ െͳͲ °C et elle reste égale à cette valeur aux temps positifs (‫ ݐ‬൐ Ͳሻ, figure 1(b). On
souhaite étudier l’évolution du profil de température dans le mur au cours du temps.
(a)
(b)
Figures 1 (a) - Schéma du mur étudié. (b) - Evolution de la température extérieure au cours du temps.
Le mur a une épaisseur ݁ ൌ ͶͲ…. Les propriétés physiques du mur sont constantes : conductivité
thermique ߣ ൌ ͳǡ͸ͷǤ ିଵ Ǥ ିଵ, capacité thermique massique ܿ௣ ൌ ͳͲͲͲǤ ‰ ିଵ Ǥ ିଵ , masse
volumique ߩ ൌ ʹͳͷͲ‰Ǥ ିଷ .
PARTIE I : ETUDE PRELIMINAIRE
Dans cette partie, on établit l’équation gouvernant les variations de la température et on la résout en
régime permanent.
I.A. Equation gouvernant la température
On suppose que la température dans le mur ܶ ne dépend que du temps ‫ ݐ‬et de la coordonnée ‫ݔ‬Ǥ
I.A.1. Donner sans démonstration l’équation générale portant sur la température qui
décrit le transport de chaleur dans un solide en l’absence de source d’énergie. Comment cette
équation se simplifie-t-elle sous les hypothèses de la question I.A.1 ?
I.B. Conditions aux limites
On envisage la condition aux limites suivante: la température est imposée aux limites du système.
1/6
Dans toute la suite, on adoptera des conditions aux limites de type température imposée.
I.C. Solutions en régime permanent
I.C.1. Résoudre l’équation obtenue à la question I.A.1. en régime permanent, avec les conditions
aux limites de type températures imposées (I.B) pour un instant particulier négatif t1<0.
PARTIE II : RESOLUTION NUMERIQUE
II.A. Equation à résoudre
On cherche à résoudre numériquement l’équation aux dérivées partielles :
߲ܶ ߲ ଶ ܶ
ൌ
ሺͳሻ
ߙ
߲‫ ݔ߲ ݐ‬ଶ
où ߙ est une constante. A l’équation (1) sont associées les conditions :
ܶሺͲǡ ‫ݐ‬ሻ ൌ ܶ௜௡௧ ’‘—”–‘—–‫ ݐ‬൐ Ͳ
ܶሺ݁ǡ ‫ݐ‬ሻ ൌ ܶ௘௫௧ଶ ’‘—”–‘—–‫ ݐ‬൐ Ͳ
ܶሺ‫ݔ‬ǡ Ͳሻ ൌ ܽ‫ ݔ‬൅ ܾ’‘—”–‘—–‫ א ݔ‬ሾͲǡ ݁ሿ
II.A.1. Quelle est l’expression de ߙ en fonction des paramètres physiques du mur ?
II.A.2. Exprimer ܽ et ܾ en fonction de ܶ௜௡௧ , ܶ௘௫௧ଵ et e.
Pour effectuer la résolution de l’équation (1), nous utiliserons la méthode des différences finies
présentée dans la partie II.B.
II.B. Méthode des différences finies
II.B.1. Discrétisation dans l’espace et dans le temps
On divise l’intervalle ሾͲǡ ݁ሿ, représentant l’épaisseur du mur, en ܰ ൅ ʹ points, numérotés de Ͳà
ܰ ൅ ͳ , régulièrement espacés de ο‫( ݔ‬figure 2, ci-dessous). Cette division est appelée «
discrétisation ». La distance ο‫ ݔ‬est appelée le « pas d’espace ». A l’intérieur du mur (frontières
intérieure et extérieure exclues) se trouvent donc ܰ points. On cherche à obtenir la température en
ces points particuliers à chaque instant.
Le temps est discrétisé en ‫ ݔܽܯݐܫ‬intervalles de durée ο‫ ݐ‬et on ne s’intéresse au profil de
température qu’aux instants particuliers ‫ݐ‬௞ ൌ ݇Ǥ ο‫ݐ‬. L’intervalle élémentaire de temps ο‫ ݐ‬est appelé
le « pas de temps ».
Figure 2 - Discrétisation spatiale dans la direction ‫ݔ‬.
2/6
On note ܶ௜௞ la température ܶሺ‫ݔ‬௜ ǡ ‫ݐ‬௞ ሻ, évaluée au point d’abscisse ‫ݔ‬௜ à l’instant ‫ݐ‬௞ . De même, on
note ܶ௜௞ାଵ ൌ ܶሺ‫ݔ‬௜ ൅ ο‫ݔ‬ǡ ‫ݐ‬௞ ሻ et ܶ௜௞ିଵ ൌ ܶሺ‫ݔ‬௜ െ ο‫ݔ‬ǡ ‫ݐ‬௞ ሻ.
II.B.2. Méthode utilisant un schéma explicite
Une étude qui n'est pas réalisée permet d'obtenir à partir de l'équation différentielle (1) l'expression
suivante:
௞
௞
ܶ௜௞ାଵ ൌ ‫ܶݎ‬௜ିଵ
൅ ሺͳ െ ʹ‫ݎ‬ሻܶ௜௞ ൅ ‫ܶݎ‬௜ାଵ
(2)
avec
L’équation (2) est appelée schéma numérique explicite. Si on connaît la température en tous les
points ‫ݔ‬ଵ ǡ ‫ݔ‬ଶ ǡ ǥ ǡ ‫ݔ‬ேିଵ ǡ ‫ݔ‬ே à l’instant ‫ݐ‬௞ , on peut calculer grâce à elle la température en tous les
points à l’instant ultérieur ‫ݐ‬௞ାଵ Ǥ
II.B.2.i. L’équation (2) est-elle valable dans tout le domaine, c’est-à-dire pour toute valeur de
௞
?
݅ǡ Ͳ ൑ ݅ ൑ ܰ ൅ ͳ ? Que valent ܶ଴௞ et ܶேାଵ
II.B.2.j. Dans cette question, on élabore une fonction schema_explicite permettant de
calculer la température en chaque point au cours du temps selon la formule (2). Parmi les variables
d’entrée se trouvera un vecteur T0 de dimension ܰ, défini en dehors de la fonction, contenant les
valeurs de la température aux points de discrétisation à l’instant initial. Au sein de la fonction, un
algorithme calculera itérativement la température avec un nombre maximal d’itérations ItMax. En
sortie de la fonction, on récupérera le nombre d’itérations réellement effectuées, nbIter et une
matrice T_tous_k, de dimensions ܰ ൈ ‫ݔܽܯݐܫ‬. Chaque colonne de cette matrice contient le
vecteur ࢀ࢑ dont les éléments sont les valeurs de la température aux ܰ points ‫ݔ‬ଵ ǡ ǥ ǡ ‫ݔ‬ே (points à
l’intérieur du mur) à l’instant ݇ :
ܶଵ௞
௞
‫ܶ ۇ‬ଶ ‫ۊ‬
௞
ࢀ ൌ‫ۈ‬
‫ۋ‬
‫ ۈ‬ǥ ‫ۋ‬
௞
ܶேିଵ
‫ܶ ۉ‬ே௞ ‫ی‬
et
ܶଵଵ ܶଵଶ Ǥ Ǥ Ǥ ܶଵ௞ ǥ ܶଵ௞ିଵ ܶଵ௞
ଵ
ଶ
ܶଶ௞ ܶଶ௞ିଵ ܶଶ௞ ‫ۊ‬
‫ܶ ۇ‬ଶ ܶଶ
T_tous_kൌ ‫ۈ‬
‫ ۋ‬.
‫ ۈ‬ǥ ǥ ǥ ǥ ǥ ǥ ǥ ‫ۋ‬
ଵ
ଶ
௞
௞ିଵ ௞
ܶேିଵ
ܶேିଵ
ܶ
ܶ
ܶ
ǥ ேିଵ ǥ ேିଵ ேିଵ
ܶே௞ ܶே௞ିଵ ܶே௞ ‫ی‬
‫ܶ ۉ‬ேଵ ܶேଶ
On souhaite arrêter le calcul lorsque la température ne varie presque plus dans le temps. Dans ce
but, on évaluera la norme 2 de ࢀ௞ െ ࢀ௞ିଵ à chaque itération. La définition de la norme 2 est
rappelée à la question II.B.2.j.(vi).
II.B.2.j.(i) Ecrire l’en-tête de la fonction en précisant bien les paramètres d’entrée et de sortie.
II.B.2.j.(ii) Le schéma numérique (2) permet d’approcher avec succès la solution à la condition
‫ ݎ‬൏ ͳȀʹ. Programmer un test qui avertit l’utilisateur si cette condition n’est pas respectée.
II.B.2.j.(iii) Affecter la valeur 2 000 à ItMax. Créer la matrice T_tous_k de dimensions
ܰ ൈ ‫ ݔܽܯݐܫ‬en la remplissant de zéros.
3/6
II.B.2.j.(iv) Remplacer la première colonne de T_tous_k par le vecteur des valeurs initiales T0.
II.B.2.j.(v) Calculer le profil de température à l’instant ݇ ൌ ͳ (‫ ݐ‬ൌ ο‫ݐ‬ሻ, en distinguant le cas
݅ ൌ ͳ, le cas ʹ ൑ ݅ ൑ ܰ െ ͳ et le cas ݅ ൌ ܰ. Affecter ces valeurs à la deuxième colonne de
T_tous_k.
II.B.2.j.(vi) Ecrire une fonction calc_norme qui calcule la norme 2 d’un vecteur. On rappelle
que la norme 2 d’un vecteur ࢂ s’écrit :
ܸଵ
ே
‫ۊڭۇ‬
ଶ
ԡࢂԡଶ ൌ ඩ෍ ܸ௜ ƒ˜‡…ࢂ ൌ ‫ܸ ۈ‬௜ ‫ۋ‬Ǥ
‫ڭ‬
௜ୀଵ
‫ܸۉ‬ே ‫ی‬
II.B.2.j.(vii) Elaborer une boucle permettant de calculer itérativement le profil de température aux
instants ‫ݐ‬௞ ൌ ݇Ǥ ο‫ ݐ‬avec ݇ ൒ ʹ. Cette boucle sera interrompue lorsque la norme 2 du vecteur
ࢀ࢑ െ ࢀ࢑ି૚ deviendra inférieure à ͳͲିଶ ou lorsque le nombre d’itérations atteindra la valeur ‫ݔܽܯݐܫ‬
(prévoir les deux cas). Utiliser, pour cela, la fonction calc_norme définie à la question
II.B.2.j.(vi).
II.B.2.j.(viii) Ecrire la fin de la fonction afin de renvoyer tous les arguments de sortie définis au
début de la question II.B.2.j.
II.C. Programme principal
II.C.1. Début du programme
II.C.1.a. Définir les variables epais (épaisseur du mur), conduc (conductivité thermique), rho
(masse volumique), Cp (capacité thermique massique), Tint (température intérieure), Text1
(température extérieure pour les instants ‫ ݐ‬൏ Ͳ), Text2 (température extérieure pour les instants
‫ ݐ‬൐ Ͳ ) , N (nombre de points de calcul à l’intérieur du mur) et Dt (intervalle de temps
élémentaire) et leur affecter les valeurs correspondant au problème physique. On prendra un nombre
de points de discrétisation ܰ ൌ ͸Ͳ et un pas de temps ο‫ ݐ‬de ʹͷ secondes.
II.C.1.b. Calculer les coefficients a et b avec la formule trouvée à la question II.A.2.
II.C.1.d. Calculer le vecteur des températures initiales T0.
II.C.1.e. Calculer alpha selon la formule trouvée à la question II.A.1. Calculer r en utilisant la
formule donnée dans la partie II.B.2.
II.C.2. Calcul des températures
II.C.2.a. Ecrire l'appel à la fonction schema_explicite.
II.C.3. Analyse du résultat
II.
II.C.3.a. Ecrire un morceau de programme permettant de tracer sur un même graphique le profil
de température en fonction de x tous les 100 pas de temps.
II.C.3.b. Faire afficher le temps en heures au bout duquel le régime permanent est établi.
4/6
ANNEXES: BIBLIOTHEQUES UTILES DE PYTHON
ANNEXE A : BIBLIOTHEQUE NUMPY DE PYTHON
Dans les exemples ci-dessous, la bibliothèque numpy a préalablement été importée à l’aide de la
commande : import numpy as np
On peut alors utiliser les fonctions de la bibliothèque, dont voici quelques exemples :
np.array(liste)
Argument d’entrée : une liste définissant un tableau à 1 dimension (vecteur) ou 2
dimensions (matrice).
Argument de sortie : un tableau (matrice).
Description : fonction permettant de créer une matrice (de type tableau) à partir d’une liste.
Exemple :
np.array([4,3,2])
Ö [4 3 2]
np.array([[5],[7],[1]])
Ö [[5]
[7]
[1]]
np.array([[3,4,10],[1,8,7]])
Ö [[3 4 10]
[1 8 7]]
࡭ሾ࢏ǡ ࢐ሿ.
Arguments d’entrée : un tuple contenant les coordonnées de l’élément dans le tableau ‫ܣ‬.
Argument de sortie : l’élément ሺ‹ ൅ ͳǡ Œ ൅ ͳሻ de la matrice ‫ܣ‬.
Description : fonction qui retourne l’élément ሺ݅ ൅ ͳǡ ݆ ൅ ͳሻ de la matrice ‫ܣ‬. Pour obtenir
toute la colonne ݆+1 de la matrice ‫ܣ‬ǡ on utilise la syntaxe ‫ܣ‬ሾǣ ǡ ݆ሿ. De même, pour accéder à
l’intégralité de la ligne ݅+1 de la matrice ‫ܣ‬ǡ on écrit ‫ܣ‬ሾ݅ǡ ǣ ሿ.
ATTENTION : en langage Python, les lignes d’un ࡭ de dimension ࢔ ൈ ࢓ sont
numérotées de ૙ à ࢔ െ ૚ et les colonnes sont numérotées de ૙ à ࢓ െ ૚
Exemple :
A=np.array([[3,4,10],[1,8,7]])
A[0,2]
Ö 10
A[:,2]
Ö [10 7]
A[1,:]
Ö [1 8 7]
5/6
np.zeros((n,m))
Arguments d’entrée : un tuple de deux entiers correspondant aux dimensions de la matrice à
créer.
Argument de sortie : un tableau (matrice) d’éléments nuls.
Description : fonction créant une matrice (tableau) de dimensions ݊ ൈ ݉ dont tous les
éléments sont nuls.
Exemple :
np.zeros((3,4))
Ö [[0 0 0 0]
[0 0 0 0]
[0 0 0 0]]
np.linspace(Min,Max,nbElements)
Arguments d’entrée : un tuple de 3 entiers.
Argument de sortie : un tableau (vecteur).
Description : fonction créant un vecteur (tableau) de ܾ݊‫ ݏݐ݈݊݁݉݁ܧ‬nombres espacés
régulièrement entre ‫݊݅ܯ‬et‫ݔܽܯ‬. Le 1er élément est égal à ‫݊݅ܯ‬, le dernier est égal à ‫ ݔܽܯ‬et
les éléments sont espacés de ሺ‫ ݔܽܯ‬െ ‫݊݅ܯ‬ሻȀሺܾ݊‫ ݏݐ݈݊݁݉݁ܧ‬െ ͳሻ :
Exemple :
np.linspace(3,25,5)
Ö [3 8.5 14 19.5 25]
ANNEXE B : BIBLIOTHEQUE MATPLOTLIB.PYPLOT DE PYTHON
Cette bibliothèque permet de tracer des graphiques. Dans les exemples ci-dessous, la bibliothèque
matplotlib.pyplot a préalablement été importée à l’aide de la commande :
import matplotlib.pyplot as plt
plt.plot(x,y)
Arguments d’entrée : un vecteur d’abscisses ‫( ݔ‬tableau de dimension ݊) et un vecteur
d’ordonnées ‫( ݕ‬tableau de dimension ݊ሻ.
Description : fonction permettant de tracer sur un graphique de ݊ points dont les abscisses
sont contenues dans le vecteur ‫ ݔ‬et les ordonnées dans le vecteur ‫ݕ‬. Cette fonction doit être
suivie de la fonction plt.show() pour que le graphique soit affiché.
Exemple :
x= np.linspace(3,25,5)
y=sin(x)
plt.plot(x,y)
plt.xlabel(‘x’)
plt.ylabel(‘y’)
plt.show()
plt.xlabel(nom)
Argument d’entrée : une chaîne de caractères.
Description : fonction permettant d’afficher le contenu de nom en abscisse d’un graphique.
plt.ylabel(nom)
Argument d’entrée : une chaîne de caractères.
Description : fonction permettant d’afficher le contenu de nom en ordonnée d’un graphique.
plt.show()
Description : fonction réalisant l’affichage d’un graphe préalablement créé par la commande
plt.plot(x,y). Elle doit être appelée après la fonction plt.plot et après les fonctions plt.xlabel
et plt.ylabel.
6/6
I M P R I M E R I E N A T I O N A L E – 15 1318 – D’après documents fournis
On peut alors utiliser les fonctions de la bibliothèque, dont voici quelques exemples :
SESSION 2013
PCP2008
Problème B
EPREUVE SPECIFIQUE - FILIERE PC
____________________
PHYSIQUE 2
N.B. : Le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de
la rédaction. Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d’énoncé, il le
signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives
qu’il a été amené à prendre.
___________________________________________________________________________________



             

             

             

             

             
           








          





             

    ϕ        

    ϕ        

               



η =  

 
 







          ϕ  
              
 ϕ 

ϕ   ϕ  
               
                



               
ρ
    
ρ


  


ϕ  (   ) 

ϕ (  +   ) 






                
 ϕ  (   )  ϕ  (  +   ) 
ϕ  (   )  ϕ  (  +   ) 
 
 ϕ (   ) 
      ϕ        
∂ϕ
ϕ  (  +   ) − ϕ  (   ) =  ⋅          
∂
∂ϕ 

 ϕ (   ) 
∂
              
∂
 ϕ  (   ) 

∂

               

              
∂
  =
⋅  
∂



∂
ρ ⋅⋅
= ϕ + λ ⋅ ∆  ∆
∂
                


          ϕ (  )    
    ϕ (  ) = ϕ =        
  




  
θ
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







              

∆
 ∂  ∂   ∂  ∂ 
∆ = ⋅   ⋅
+
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+ ⋅
 ∂  ∂    ∂θ  ∂ 


 ∆ =  −  

 ∆ =  −  


            
  


             
∆ =  −                  
           
         ϕ  (  )       
 ϕ (  )              

  ϕ (  ) 
                  
 ∆ =  −  
 ϕ (  )  ∆ =  −  

  

 −  =  ⋅ ϕ  (  =  )      ∆ =  −      
 ϕ (  )  ∆ =  −  
                 

 ϕ   =   = α ⋅ ( (  ) −   (  ) )  
α

 ∆ =  −          ϕ (  )    
α ∆ =  −   α
            ∆ =  −     
 ∆ =  ⋅ ϕ (  ) 
 ∆ 



              
π
π ⋅ 

ϕ (  ) = ⋅ ϕ ⋅  
   ϕ          

  


  
 ϕ  (  ) 
A4.4- On notera par la suite Dm (débit massique de fluide primaire) la grandeur donnée par la

  = ρ ⋅   ⋅     = 

           
  (  )
 =   ⋅
⋅     


 
ϕ (  ) 
  (  )


                
π ⋅ 
   (  ) =  +  ⋅  
 
  
 ϕ 
  (  ) 
 ϕ 
              
 (  =  )    

MP
Calculatrices autorisées
2015
Problème C
Loi de Moore
Le premier circuit intégré composé de quelques transistors a été réalisé en 1958 par Jack Kibly. Un circuit intégré
se compose d’une plaque de silicium dont on a localement modifié les propriétés électriques grâce au dopage afin
de créer des transistors interconnectés. Depuis lors les avancées technologiques, ainsi que les avancées en physique
fondamentale ont permis de multiplier le nombre de transistors sur un circuit intégré : de 2300 transistors en
1971, ce nombre est passé à 2,6×109 en 2013.
L’augmentation des performances de stockage est allée de pair. Il fallait une petite
armoire pour stocker un disque dur d’un mégaoctet en 1964 (figure 1), actuellement
un téraoctet (1012 octets) tient dans une main. En 1965 Gordon Moore, un des
fondateurs de la société Intel, énonce une conjecture (première loi de Moore) :
La complexité des circuits intégrés d’entrée de gamme double tous
les ans.
Dans ce problème on étudie quelques aspects de la physique et de la chimie dans les
ordinateurs, qui ont permis la réalisation de la loi de Moore jusqu’à nos jours.
Figure 1 Disque dur
de 1 mégaoctet en 1964
Conseils généraux
− Les applications numériques seront faites avec un nombre de chiffres significatifs
adapté.
− Les données numériques sont fournies en fin d’énoncé.
− Les quatre parties du problème sont largement indépendantes, mais les données numériques fournies dans
les différentes parties sont susceptibles d’être utilisées dans toutes les parties.
− Certaines questions, repérées par une barre en marge, ne sont pas guidées. Elles nécessitent
plus de temps pour élaborer un modèle ou un raisonnement, le barème en tient compte.
III Conductivité dans les conducteurs
Dans un conducteur, les porteurs sont les électrons (charge −𝑒, densité (nombre de porteurs pas unité de volume)
𝑛0 , masse 𝑚u� ), libres de se déplacer dans le solide, car ils ne sont pas attachés à un atome particulier.
III.A – On envisage premièrement la conduction électrique dans le cuivre. La densité d’électrons libres dans
un morceau de cristal de cuivre à température usuelle est 𝑛0 = 8,47 × 1028 m−3 .
Une modélisation classique du comportement des électrons dans le métal a été établie par Drüde au xixe siècle.
On considère tout d’abord que le morceau de cuivre de volume 𝒱 à la température 𝑇 n’est soumis à aucun champ
électromagnétique extérieur. Dans le modèle de Drüde, les électrons libres du morceau de cristal de cuivre, se
comportent comme les particules d’un gaz monoatomique occupant le volume 𝒱 à la température 𝑇 décrit par
la théorie cinétique des gaz, les électrons rentrent en collision avec les atomes du métal et les impuretés diverses,
ce qui dévie leur trajectoire qui est constituée d’une succession de segments de droites.
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III.A.1) Donner l’expression de la valeur moyenne de l’énergie cinétique d’une particule d’un gaz monoatomique
à l’équilibre thermique à la température 𝑇 .
En déduire l’ordre de grandeur de la valeur de la vitesse microscopique d’un électron de conduction dans un
cristal de cuivre à température usuelle, dans le modèle de Drüde.
III.A.2) Dans un premier temps, on considère les électrons individuellement, comme
𝑣u�⃗ ′
des particules classiques, au niveau microscopique, en mouvement dans le référentiel
𝑡u�+1
du cristal. La figure 7 représente la trajectoire d’un électron, au niveau microscopique.
On note 𝑡u� la date de la 𝑖 ème collision, 𝑣u�⃗ la vitesse à l’issue de cette collision et 𝑣u�⃗ ′
𝑣u�⃗
𝑣u�+1
⃗
𝑡
la vitesse juste avant la (𝑖 + 1)ème collision.
u�
a) Exprimer 𝑣u�⃗ ′ en fonction de 𝑣u�⃗ .
b) Justifier qualitativment que la vitesse moyenne d’un électron est nulle.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 permanent et uniforme est désormais appliqué au
III.B – Un champ électrique 𝐸
métal.
En s’inspirant de la figure 7, représenter l’allure de la trajectoire d’un électron quelconque. Veiller à faire apparaître les différences entre les deux trajectoires, avec ou
Figure 7
sans champ électrique appliqué et représenter le champ électrique.
III.C – Pour la suite, on passe d’une description microscopique à une description
⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 .
mésoscopique du déplacement des électrons dans le métal soumis à un champ électrique 𝐸
On définit ainsi la vitesse mésoscopique 𝑣(𝑀
⃗ ) d’un électron qui se trouve au point 𝑀 , par rapport au référentiel
⃗⃗⃗ ⃗res
⃗ = − u�u� 𝑣.⃗
du cristal. L’action du réseau cristallin sur l’électron de masse 𝑚u� est modélisée par une force 𝐹
u�
On admet que 𝜏 , appelé temps de relaxation, qui fait le lien entre la description microscopique et la description
mésoscopique, peut être interprété comme la durée moyenne entre deux collisions successives subies par un
électron de conduction. On se place en régime stationnaire.
III.C.1) Expliquer le terme mésoscopique.
III.C.2) En étudiant le mouvement d’un électron dans le référentiel du cristal, montrer que la vitesse 𝑣 ⃗ est
⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 . 𝜇 est appelée mobilité des électrons dans le métal.
proportionnelle au champ électrique 𝑣 ⃗ = −𝜇𝐸
Exprimer 𝜇 en fonction de 𝑒, 𝜏 et 𝑚u� .
III.C.3) On rappelle que le vecteur densité de courant volumique 𝚥,⃗ s’exprime par 𝚥 ⃗ = −𝑛0 𝑒𝑣(𝑀
⃗ ). Après avoir
énoncé la loi d’Ohm locale, déduire la conductivité 𝛾 du métal.
III.C.4) La conductivité du cuivre vaut 𝛾 = 59,6×106 S⋅m−1 et on donne 𝑚u� = 9,1×10−31 kg et 𝑒 = 1,6×10−19 C.
Calculer 𝜏 . En déduire la distance moyenne parcourue par un électron dans le métal.
III.D –
III.D.1) À quelle condition la loi d’Ohm locale établie précédemment est-elle encore valable lorsque le champ
électrique varie en fonction du temps ?
III.D.2) On sait aujourd’hui que la distance moyenne parcourue par un électron dans le cuivre à 300 K peut
atteindre quelques milliers de paramètre de maille. Commenter.
III.E – Le milieu conducteur est désormais soumis à un champ magnétique extérieur permanent, en plus du
champ électrique qui provoque le déplacement des électrons. Un parallélépipède conducteur, représenté figure 8,
de dimensions 𝑎 × 𝑏 × 𝐿 est traversé par un courant permanent de densité volumique 𝚥 ⃗ = 𝑗u� 𝑒u�⃗ qui entre par la
⃗⃗⃗ ⃗⃗0 = 𝐵0 𝑒u�⃗ , enfin, il règne
face située en 𝑥 = 0 et sort en 𝑥 = 𝐿. Il est soumis au champ magnétique permanent 𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
un champ électrique permanent 𝐸 = 𝐸u� 𝑒u�⃗ + 𝐸u� 𝑒u�⃗ .
𝑦
𝚥⃗
𝑏
⃗⃗⃗ ⃗⃗0
𝐵
𝑥
𝑎
𝑧
Figure 8
III.E.1) On peut montrer que la conductivité du barreau s’écrit 𝛾 =
𝑗u�
= | − 𝑒|𝑛0 𝜇. La conductivité est-elle
𝐸u�
modifiée par la présence du champ magnétique ?
III.E.2) Le dispositif ainsi décrit réalise un capteur à effet Hall. Quelle grandeur permet-il de mesurer ?
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III.F – On considère désormais un milieu conducteur traversé par deux types de porteurs différents, indicés
1 et 2, de caractéristiques 𝑞1 , 𝑛1 , 𝜇1 et 𝑞2 , 𝑛2 , 𝜇2 . En déroulant exactement le même raisonnement que pour un
unique type de porteurs de charges, on établit l’expression de la conductivité du milieu :
𝛾(𝐵0 ) = |𝑞1 |𝑛1 𝜇1 + |𝑞2 |𝑛2 𝜇2 −
|𝑞1 |𝑛1 𝜇1 |𝑞2 |𝑛2 𝜇2 (𝜇1 ± 𝜇2 )2 2
𝐵0
|𝑞1 |𝑛1 𝜇1 + |𝑞2 |𝑛2 𝜇2
le signe + correspond au cas où les deux types de porteurs ont des charges de signes opposés.
𝛾(𝐵0 ) − 𝛾(0)
où 𝛾(0) est la conductance du
On définit la magnéto-conductance 𝑀 .𝐶. du milieu par 𝑀 .𝐶. =
𝛾(0)
milieu quand aucun champ magnétique n’est appliqué.
Retrouver le fait que la magnéto-conductance est nécessairement nulle quand il n’y a qu’un type de porteurs.
La magnétorésistance géante (en anglais, Giant Magnetoresistance Effect ou GMR) est un effet quantique observé
dans les structures de films minces composées d'une alternance de couches ferromagnétiques et de couches non
magnétiques communément appelées multicouches. Elle se manifeste sous forme d'une baisse significative de la
résistance observée sous l'application d'un champ magnétique externe.
III.H – Le phénomène de magnétorésistance géante (GMR), a valu le prix Nobel à Albert Fert en 2007.
Il est exploité dans les têtes de lectures des disques durs actuels. Au cœur d’ une tête de lecture avec GMR se trouve une
structure nanométrique dont la résistance varie selon la valeur du champ magnétique extérieur appliqué, permettant
ainsi de lire la valeur d’un bit inscrit sur un disque sous f orme d’un champ magnétique. Une augmentation significative
des performances de stockages a été obtenue grâce aux TMR, Tunnel Magnéto Résistance, qui en plus de l’effet de
magnétorésistance exploitent un effet tunnel au cœur de la structure nanométrique. Aucune connaissance préalable sur
le phénomène de magnétorésistance et les milieux ferromagnétiques n'est nécessaire pour répondre à cette question.
Les disques durs de 3,5 pouces tournent à vitesse constante, qu’on prendra égale à 10 000 tours par minute pour
les applications numériques. Dans le cas des technologies GMR et TMR, donner la valeur du débit d’octets
maximal à la lecture sur un disque (1 pouce = 2,54 cm, en anglais pouce se dit inch et s’abrège en in).
Le candidat pensera à s'aider des documents donnés en annexe.
IV Dissipation thermique dans les systèmes électroniques
Les microprocesseurs des ordinateurs actuels sont constitués de plus d’un million de transistors répartis sur une
plaque de silicium de quelques cm2. L’évacuation de la chaleur dégagée par le microprocesseur est indispensable
pour le bon fonctionnement du composant.
IV.A – On étudie tout d’abord le transport thermique à travers un objet solide
ℓ
parallélépipédique, de dimensions 𝑎 × 𝑏 × ℓ avec 𝑎 ≫ ℓ et 𝑏 ≫ ℓ, lorsque les faces
repérées par les points 𝑂 et 𝐴 sont uniformément aux températures 𝑇1 et 𝑇0
respectivement (cf figure 9). L’objet est caractérisé par sa masse volumique 𝜇,
sa capacité thermique massique 𝑐 et sa conductivité thermique 𝜆. L’origine de
𝑏
l’axe des 𝑥 est prise en 𝑂.
𝐴
𝑥
IV.A.1) Justifier qu’on puisse considérer que la température dans le solide est
𝑂
une fonction de 𝑥 et 𝑡 seulement.
𝑎
IV.A.2) Établir l’équation de la diffusion thermique vérifiée par la température
𝑇 (𝑥, 𝑡) dans le solide considéré à partir d'un bilan d'énergie.
IV.A.3) Les températures 𝑇0 et 𝑇1 étant constantes, on étudie le régime stationnaire. Établir la loi d’évolution de la température dans le solide en fonction
de 𝑥.
Exprimer la puissance thermique Φ qui traverse le solide de 𝑂 vers 𝐴.
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Figure 9
solide
IV.A.4) Montrer qu’on peut relier la différence de températures 𝑇1 − 𝑇0 au flux Φ, de façon analogue à la loi
d’Ohm en électrocinétique, faire apparaître la résistance thermique 𝑅th de l’objet parallélépipédique.
IV.B – Lorsqu’un solide est placé dans l’air dont la température est uniforme égale
𝑦
à 𝑇u� , l’échange thermique qui s’effectue à l’interface entre l’air et le solide est conducto-convectif. C’est à dire que dans une mince couche de fluide en surface du solide
le gradient de température entraîne un mouvement de convection du fluide. Il en
air
résulte une expression de la quantité de chaleur qui est transférée du solide vers l’air
𝑂
𝑥
pendant d𝑡 à travers une surface de section d𝑆 = d𝑦 d𝑧 :
𝑧
𝛿𝑄u�u� = ℎ(𝑇0 − 𝑇u� ) d𝑦 d𝑧 d𝑡
Φu�u�
où ℎ est appelé coefficient de Newton, qui caractérise l’échange thermique entre le
solide et le fluide et 𝑇0 est la température de surface du solide (cf. figure 10).
Figure 10
IV.B.1) Donner l’unité de ℎ dans le système international d’unités.
Définir puis exprimer la résistance thermique 𝑅ℎ qui modélise l’échange thermique
conducto-convectif pour une surface 𝑆 de solide.
IV.B.2) Dans le cas d’une interface silicium/air, ℎu� = 30 S.I. si l’air environnant est immobile et vaut
ℎu� = 300 S.I. si l’air environnant est brassé, par exemple grâce à un ventilateur.
On considère un parallélépipède de dimensions 𝑎 × 𝑏 × ℓ = 40 × 24 × 1,5 mm3 . Calculer les valeurs des résistances
thermiques 𝑅th dans le cas où l’objet est en cuivre puis en silicium, calculer aussi 𝑅ℎ l’air étant immobile,
commenter.
IV.C – Dans le cas du microprocesseur dont la documentation est fournie en annexe, estimer la durée Δ𝑡 au
bout de laquelle celui-ci est détruit en l’absence de dispositif de refroidissement.
IV.D – Pour maintenir le microprocesseur à sa température de fonctionnement optimale ≃ 70 °C, on utilise
un radiateur sur lequel souffle l’air brassé par un ventilateur d’une part et un dispositif appelé caloduc d’autre
part, qu’on se propose d’étudier.
Le caloduc est une enceinte métallique (elle est parfois en silicium) creuse, de volume constant, plate et longue,
qui relie thermiquement le microprocesseur situé en 𝑀 au radiateur situé en 𝑅. La plupart des ordinateurs
portables en sont équipés. La figure 11 à gauche représente le caloduc vu de l’extérieur.
𝑥
𝑦1
𝑦2
𝑥2
𝑥
𝑒
𝑦
𝑥1
𝑧
𝑀
𝑧
𝑅
𝑦2
𝑅
𝑦
Figure 11
Dans un premier temps, on étudie le radiateur (cf figure 11 à droite) qui est une pièce métallique qui présente une
surface de contact avec l’air très importante, grâce à un grand nombre d’ailettes parallélépipédiques représentées
en coupe sur la figure 11. La dimension des ailettes dans la direction 𝑒u�⃗ est notée 𝑙u� , 𝑒 selon 𝑒u�⃗ et 𝐻 = 𝑥2 − 𝑥1
selon 𝑒u�⃗ .
Pour étudier l’évolution de la température dans les ailettes, on isole une ailette, que l’on assimile à un milieu
unidimensionnel selon 𝑒u�⃗ . La température est notée 𝑇 (𝑥), elle est uniforme dans une section de l’ailette. Enfin,
comme l’ailette est plongée dans l’air, qui est en permanence renouvelé grâce au ventilateur, on considère que
l’air qui entoure l’ailette a une température 𝑇u� = 20 °C, et on se limite à l’étude du régime stationnaire.
On note 𝑇u� la température au niveau du socle du radiateur, on considère que c’est la température en 𝑇 (𝑥1 ) sur
chacune des ailettes.
IV.D.1) Après avoir fait un schéma correspondant à l’étude d’une ailette considérée isolément, effectuer un
bilan d’énergie sur une tranche de longueur d𝑥 de l’ailette.
Déduire de l’équation précédente l’équation différentielle vérifiée par 𝑇 (𝑥) :
1
d2 𝑇
− 2 (𝑇 (𝑥) − 𝑇u� ) = 0
d𝑥 2
𝛿
où 𝛿 est à exprimer en fonction de 𝜆, 𝑒, 𝑙u� et ℎ.
Résoudre cette équation en considérant que la longueur 𝐻 de l’ailette est très grande, c’est à dire 𝐻 → ∞.
IV.D.2) Calculer la puissance thermique évacuée par le radiateur complet, constitué de 6 ailettes et donner la
valeur de la résistance thermique équivalente au radiateur.
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Données
Constante d’Avogadro
𝒩u� = 6,02 × 1023 mol−1
Constante de Boltzmann
𝑘 = 1,38 × 10−23 J⋅K−1
Constante universelle des gaz parfaits
𝑅 = 8,31 J⋅K−1 ⋅mol−1
Masse d’un électron
𝑚u� = 9,1 × 10−31 kg
Données sur le cuivre et le silicium
Numéro atomique
Masse atomique relative
(g⋅mol-1)
Cu
Si
29
14
63,546
28,0855
Température de fusion (°C)
1083
1410
Température d’ébullition (°C)
2567
2355
État de la matière à 20 °C et 1 bar
solide
solide
Densité à 20 °C
(g⋅cm-3)
8,92
2,33
1 ou 2
-4 ou 4
Électronégativité
1,75
1,74
Rayon atomique (pm)
127,8
Niveaux d’oxydation
Configuration électronique
10
[Ar]3𝑑 4𝑠
Énergie d’ionisation (eV)
Fraction de masse dans le géosphère (%)
Conductivité électrique
(S⋅m-1)
Conductivité thermique (W⋅m-1⋅K-1)
Chaleur massique
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(J⋅kg-1⋅K-1)
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117,6
1
[Ne]3𝑠 2 3𝑝 2
7,7264
8,1517
0,01
25,8
59,6×106
2,52×10−4
401
148
380
700
Spécification du microprocesseur i7-4500U
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Les documents ci-dessous sont extraits d’un dossier de la revue « Reflets de la physique » du CNRS, consacré
à la spintronique.
Représentation schématique d’une tête de lecture et d’un disque dur
Évolution des capacités de stockage des disques durs au cours du temps
• • • FIN • • •
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