
    Partie A Chapitre 1 Terminale S 
L’établissement de relation de parenté entre les êtres vivants actuels et fossiles se fait par comparaison de 
caractères, c'est-à-dire d’attributs observables de l’organisme. 
Ces caractères peuvent être : 
• anatomique (p 22 et 23) 
• embryologique (p 20 et 21) 
• cellulaire (ex : les globules rouges) 
• moléculaire (p 24 et 25) 
 
B) Les caractères utilisés doivent être homologues 
 
Les caractères observés doivent être homologues. 
 
Pour un caractère anatomique, il s’agit d’une similitude de position : la structure étudiée dérive des mêmes 
structures embryonnaires (ex : membres supérieurs des tétrapodes et nageoires des poissons). 
Il ne faut pas confondre analogie et homologie : les ailes des libellules et celles des chauves souris ont la même 
fonction mais pas la même structure : elles sont analogues. 
Le caractère phanère (peau) utilisé dans l’ancienne classification des vertébrés est non valable dans la 
classification phylogénétique car non homologue : les écailles des poissons ont une origine endodermique alors 
que les poils, les plumes, les écailles des crocodiliens ont une origine ectodermique. 
 
Pour un caractère moléculaire, c’est la similitude des séquences polypeptidiques ou nucléotidiques qui détermine 
l’homologie. 
Au cours de l’évolution les caractères les plus primitifs sont apparus le plus anciennement : ce sont des caractères 
à l’état ancestral.  
Des innovations génétiques  ont fait évoluer ces caractères qui deviennent alors des caractères à l’état dérivé. En 
phylogénie, seul le partage de caractères homologues à l’état dérivé témoigne d’une parenté entre des groupes. 
Pour réaliser une classification phylogénétique, on note donc dans un tableau à double entrée appelé matrice 
taxons /caractère,pour chaque organisme, l’état du caractère observé. Les organismes possédant le plus de 
caractères à l’état dérivé en commun sont les plus apparentés.  
 
Remarque : on ne parle pas d’un état primitif ou dérivé pour les molécules. 
 
Comment représenter ces relations de parenté ? 
 
III) Un arbre phylogénétique est une représentation schématique d’une phylogénie 
 
A) Un arbre phylogénétique traduit le degré de parenté de divers  clades 
 
Un clade (du grec clados, qui signifie « branche ») est un regroupement d'espèces : un ancêtre hypothétique et 
l'ensemble de ses descendants 
L’arbre phylogénétique est un schéma qui traduit les relations de parenté entre un ensemble d’êtres vivants ou 
fossiles (livre p 26 et 27).  
Chaque nouvelle branche est justifiée par l’apparition d’une innovation évolutive c’est à dire d’un état dérivé d’un 
caractère.  
Lorsque l’arbre est  établi à partir d’un grand nombre de caractères il a une bonne validité pour établir une  
classification évolutive des êtres vivants. 
Pour repérer les individus les plus apparentés sur un arbre il faut placer les innovations évolutives entre les 
nœuds sur l’arbre, et repérer les groupes qui présentent le plus d’innovations évolutives en commun.