II. OPÉRATION SUR LES MATRICES 3
On utilise aussi souvent la convention que les termes non écrits sont nuls.
Enfin, les vecteurs de Knpeuvent s’identifier au vecteur colonne de Mn,1(K) ou au vecteur
ligne M1,n(K).
II Opération sur les matrices
II.1 Addition de matrices
Définition 3. Soient Aet Bdeux matrices de même taille p, q, la matrice A+Best définie comme
la matrice de taille p, q, telle que : ∀i∈[[1, p]] ,∀j∈[[1, q]] ,(A+B)ij =Aij +Bij .
L’addition de deux matrices correspond donc à l’addition dans Kp×q,i.e. l’addition élément par
élément. C’est encore l’addition interne : à deux matrices de taille (p, q) on associe une matrice de
taille (p, q).
Attention, on ne peut ajouter que des matrices de même taille.
Proposition 1. On a les propriétés classiques de l’addition : pour trois matrice A, B et C∈ Mp,q(K)
– l’addition est commutative : A+B=B+A
– l’addition est associative : A+ (B+C) = (A+B) + C
– si on note 0pq la matrice de taille p, q dont tous les éléments sont nuls, on a : A+ 0pq =
Opq +A=A.
Démonstration. C’est l’addition dans Kp×q, donc cela hérite des propriétés de l’addition.
Exemple: "1i
−i5#+"2i3i
0 5i#="1 + 2i4i
−i5 + 5i#
Il faut aussi être capable d’additionner des matrices écrites avec des ··· comme :
0 1 0 ··· 0
.
.
....1 0 ··· 0
.
.
.......
.
.
. 0 ...1
0··· ··· 0
+
0 0 ··· 0
1...0··· 0
0.........
.
.
. 0 1 ...0
0··· 0 1 0
=
0 1 0 ··· 0
1...1 0 ··· 0
0 1 ......0
.
.
. 0 1 ...1
0··· 0 1 0
II.2 Multiplication par un scalaire
Définition 4. Soient Aune matrice de Mp,q(K)et λ∈K, on appelle λA la matrice de Mp,q (K),
définie par ∀i∈[[1, p]] , j ∈[[1, q]] ,(λA)ij =λAij.
Ici encore, c’est la simple multiplication d’un vecteur par un scalaire, on retrouve la multiplica-
tion externe de Kn.
Note: De plus, on peut maintenant parler de différence entre matrices, comme A+ (−B).
Proposition 2. On a les propriétés classiques : soient Aet Bdeux matrices de Mp,q(K)