[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 juillet 2014 Corrections 2
Corrections
Exercice 1 : [énoncé]
Il suffit d’écrire
A−1B=A−1(BA)A−1=A−1(AB)A−1=BA−1
Exercice 2 : [énoncé]
a) Soit M∈ Mn(K)commutant avec toute matrice de Mn(K).
Pour i6=j, on a Ei,j M=MEi,j .
L’égalité des coefficients d’indice (i, i)donne mj,i = 0.
L’égalité des coefficients d’indice (i, j)donne mj,j =mi,i.
Par suite la matrice Mest scalaire. La réciproque est immédiate.
b) On reprend l’étude ci-dessus en étudiant la commutation de Mavec In+Ei,j
qui conduit à nouveau à l’égalité Ei,j M=MEi,j . On obtient la même conclusion.
Exercice 3 : [énoncé]
En étudiant l’égalité AM =MA, on justifie C(A) = Dn(C).C(A)est donc un
sous-espace vectoriel de dimension n. De plus il contient évidemment les éléments
Akpour k∈ {0, . . . , n −1}(et, plus généralement, tout polynôme en A).
Supposons
λ0I+λ1A+· · · +λn−1An−1= 0
Le polynôme P=λ0+λ1X+· · · +λn−1Xn−1est annulateur de A, donc les
α1, . . . , αnqui sont valeurs propres de Asont aussi racines de Pqui possède alors
plus de racines que son degré. On peut alors affirmer P= 0 puis
λ0=. . . =λn−1= 0.
La famille (Ak)06k6n−1est une famille libre à néléments de C(A), c’en est donc
une base
Exercice 4 : [énoncé]
a) L’inclusion ⊃est immédiate.
Inversement, soit A∈ Mn(R)commutant avec toute matrice M∈GLn(R).
Soient i, j ∈ {1, . . . , n}avec i6=j.
Pour M=In+Ei,j , la relation AM =MA donne
AEi,j =Ei,j A
L’identification des coefficients d’indices (i, j)et (j, j)donnent respectivement
ai,i =aj,j et aj,i = 0
On en déduit que la matrice Aest diagonale et que ses coefficients diagonaux sont
égaux, autrement dit, Aest une matrice scalaire.
b) Soit B∈GLn(K). On peut écrire
A= (AB−1)B
et donc
A=B(AB−1)
On en déduit
AB =BA
et ainsi la matrice Acommute avec toute matrice inversible. On peut alors
conclure que Aest une matrice scalaire.
Exercice 5 : [énoncé]
Par récurrence sur n>1.
La propriété est immédiate pour n= 1.
Supposons la propriété vraie au rang n>1.
Soit T∈ Mn+1(K)triangulaire supérieure commutant avec sa transposée.
On peut écrire
T=αtX
On,1S
avec α∈K,X∈ Mn,1(K)et S∈ Mn(K)triangulaire supérieure.
L’identification du coefficient d’indice (1,1) dans la relation tT T =TtTdonne
α2=α2+tXX
On en déduit X=On,1et l’égalité tT T =TtTdonne alors tSS =StS.
Par hypothèse de récurrence, la matrice Sest diagonale et par conséquent la
matrice Tl’est aussi.
Récurrence établie.
Exercice 6 : [énoncé]
Soit A= (ai,j )∈ Mn(K)une matrice commutant avec toutes les matrices
symétriques.
Soient i<j∈ {1, . . . , n}.
La matrice Acommute avec la matrice symétrique Ei,j +Ej,i ce qui permet
d’écrire
A(Ei,j +Ej,i) = (Ei,j +Ej,i)A
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