2. Fonction f(x,y) = cos(x)
y2+1. Le dénominateur ne s’annule jamais et c’est un polynôme. fest donc définie
et indéfiniment dérivable sur le domaine D=R2. Les dérivées partielles premières sont fx=−sin(x)
y2+1
et fy=−2ycos(x)
(y2+1)2. Le système donnant les points critiques est donc
−sin(x0)
y2
0+1=0
−2y0cos(x0)
(y2
0+1)2=0
(21)
Pour satisfaire la première équation, il faut et il suffit que sin(x0) = 0, c’est à dire x0=nπ,avec n∈Z.
On a alors cos(x0) = 1 si nest pair et −1 si nest impair. La deuxième équation entraine alors y0=0.
Finalement, les points critiques sont les points (x0,y0)=(nπ,0)avec n∈Z(il y a donc une infinité,
situés sur l’axe des x).
Etudions la nature de ces points critiques. Les dérivées partielles secondes de fsont
fxx =−cos(x)
y2+1fxy =2ysin(x)
(y2+1)2fyy =−2cos(x)
(y2+1)2−2ycos(x)−4y
(y2+1)3(22)
Au point critique, on a donc fxx =−cos(nπ),fxy =0 et fyy =−2 cos(nπ). Le discriminant vaut donc
∆=02−2cos2(nπ) = −2<0. De plus fxx(x0,y0) = −1 si nest pair, et on a donc un maximum local
dans ce cas, et fxx(x0,y0) = 1 si nest impair, auquel cas on a un minimum local au point (x0,y0).
3. Fonction f(x,y) = x3−xy+y2. C’est un polynôme, donc une fonction définie et indéfiniment dérivable
sur le domaine D=R2. Les dérivées partielles premières sont fx=3x2−yet fy=−x+2y. Le système
donnant les points critiques est donc
3x2
0−y0=0
−x0+2y0=0
(23)
La première équation donne y0=3x2
0, qu’on peut substituer dans la deuxième pour obtenir −x0+
6x2
0=0, ce qui donne x0=0 ou x0=1
6. On en déduit les deux points critiques (x0,y0)=(0,0)et
(x1,y1) = (1
6,1
12 ).
Les dérivées partielles secondes de fsont fxx =6x,fxy =−1 et fyy =2.
Au point critique (x0,y0)=(0,0), on a donc fxx =0 et ∆= (−1)2−0×2=1>0. Il s’agit d’un point
selle.
Au point critique (x1,y1)=(1
6,1
12 ), on a fxx =1, donc ∆= (−1)2−(1)×2=−1<0. Comme fxx >0
, il s’agit donc d’un minimum local.
4. Fonction f(x,y) = ex2+xy. Elle est composée de l’exponentielle qui est indéfiniment dérivable sur R
et d’un polynôme, donc elle est définie et indéfiniment dérivable sur le domaine D=R2. Les dérivées
partielles premières sont fx= (2x+y)ex2+xy et fy=xex2+xy. Le système donnant les points critiques
est donc
(2x0+y0)ex2
0+x0y0=0
x0ex2
0+x0y0=0
(24)
Comme l’exponentielle ne s’annule jamais, la deuxième équation entraine x0=0. La première en-
traine alors y0=0. On vérifie bien que (x0,y0) = (0,0)est solution du système. C’est donc le seul
point critique de fsur R2.
Les dérivées partielles secondes de fsont
fxx =2ex2+xy + (2x+y)2ex2+xy fxy =ex2+xy +x(2x+y)ex2+xy fyy =x2ex2+xy (25)
Au point (x0,y0), on a donc fxx =2,fxy =1,fyy =0 , Le discriminant vaut donc ∆=f2
xy −fxx fyy =
1>0 , donc le point critique (0,0)est un point selle de f.
5. Fonction f(x,y) = 2−px2+y2. La fonction racine carrée est indéfiniment dérivable sur R+*mais
n’est pas dérivable en 0. Il faut donc exclure du domaine le point où x2+y2=0 . On en déduit que
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