La France dans les IDE mondiaux - Ambassade de France en Autriche

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LA FRANCE ATTIRE LES INVESTISSEMENTS ETRANGERS
La France : 4e destination mondiale
Une croissance du nombre de projet
Après trois années de stabilité, le nombre des projets d’investissements étrangers créateurs
d’emploi en France recensés par l’AFII et les Agences régionales de développement (ARD) a
connu une hausse de 22 % en 2010, pour atteindre 782 projets. Ainsi, chaque semaine en
moyenne, 15 dirigeants d’entreprises étrangères ont pris la décision d’investir dans notre pays.
Plus de 30 000 emplois seront créés ou préservés par ces nouveaux investissements.
L’Allemagne et les Etats-Unis restent les deux premiers pays d’origine de ces
investissements, tandis que la Chine, pour la première année, devance le Japon.
Les investissements directs à l’étranger (IDE) entrants dans les pays développés (526,6 Mds
USD) se sont contractés en 2010, de l’ordre de -6,9 %. L’Union européenne reste la première
région d’accueil, recevant plus de la moitié (55 %) des IDE destinés aux pays développés
(290 Mds USD). Mais elle a enregistré un fort repli des flux d’IDE entrants en 2010 (-20 %).
Selon le CNUCED, si le nombre de projet a augmenté, le montant des investissements
entrants en France a toutefois connu une baisse de l’ordre de -3,7 % en 2010, de même
ampleur que celle enregistrée par l’Allemagne (-3,5 %). En revanche, une hausse des IDE
serait enregistrée pour le Royaume-Uni (+1,2 %), les Etats-Unis (+43,3 %), et la Belgique
(+49,5 %).
Avec 57,4 Mds USD d’IDE entrants(2), selon les dernières estimations de la CNUCED, la
France serait, en 2010, la quatrième destination mondiale des flux d’IDE, derrière les EtatsUnis (186,1 Mds USD), la Chine (101 Mds USD) et Hong Kong (62,6 Mds USD). Elle
resterait la première destination européenne, devant la Belgique (50,5 Mds USD), le
Royaume-Uni (46,2 Mds USD) et l’Allemagne (34,4 Mds USD). La France accueillerait, en
2010, 20 % des flux destinés à l’Union européenne (fig2).
Service de presse de l'Ambassade de France à Vienne – Juin 2011
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Deux tiers des investissements étrangers en France d’origine européenne
La majorité des investissements d’origine étrangère sont le fait, dans les pays européens,
d’entreprises de cette zone. Ce phénomène a été conforté par la crise, qui a eu tendance à
favoriser les investissements de proximité par rapport aux destinations plus lointaines. En
2010, 65 % des investissements étrangers créateurs d’emploi décidés en France ont une
origine européenne, 22 % viennent d’Amérique du Nord, et 11 % d’Asie.
Quatre pays (Allemagne, Etats-Unis, Royaume-Uni, Italie) sont à l’origine de 50 % des
projets d’investissement créateurs d’emploi annoncés en 2010.
La France ouverte aux investissements étrangers
Le second pays d’accueil en Europe
La France est l’un des principaux pays d’origine et pays de destination des flux
d’investissement dans le monde. Près de 30 000 entreprises françaises ont une implantation à
l’étranger, et près de 20 000 sociétés étrangères sont présentes en France. La France est, en
Europe, le second pays d’accueil des investissements étrangers créateurs d’emplois
(Baromètre de l’attractivité européenne, Ernst & Young, 2010). Le stock des investissements
directs étrangers en France représente plus du tiers de la richesse nationale (42 % du PIB), un
taux comparable à celui de l’Espagne (46 %), supérieur à celui de l’Allemagne (21 %), des
Etats-Unis (23 %) ou de l’Italie (19 %).
L’économie française est très ouverte aux capitaux étrangers
Selon l’Insee, l’ensemble des filiales de groupes étrangers :
• emploient 14 % de l’effectif salarié dans l’ensemble de l’économie française ;
• contribuent à hauteur de 21% au chiffre d’affaires de l’économie française ;
• assurent 33 % des exportations de l’économie française ;
• réalisent 8 % de l’investissement corporel de l’économie française.
« L’impact de l’acquisition étrangère est toujours positif trois ans après l’acquisition :
l’entreprise cible emploie plus que si elle n’avait pas été rachetée, elle est plus productive, les
salaires y sont plus élevés, le chiffre d’affaires est en forte hausse, de même que la
productivité. »
(Rapport du Conseil d'analyse économique, janvier 2010 : Investissement direct étranger et performances des
entreprises, Lionel Fontagné et Farid Toubal, p.77)
Service de presse de l'Ambassade de France à Vienne – Juin 2011
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L’industrie est le secteur qui en bénéficie le plus
Selon l’Insee, les filiales industrielles de groupes étrangers :
• emploie le quart de l’effectif salarié du secteur de l’industrie en France ;
• contribue à hauteur de 32% au chiffre d’affaires de l’industrie française ;
• assure 40 % des exportations de l’industrie manufacturière ;
• réalise 29 % de l’investissement corporel de l’industrie française.
« Les entreprises localisées en France et appartenant à des groupes étrangers sont plus
efficaces que celles appartenant à des groupes français et ces dernières dépassent les
entreprises indépendantes : elles créent plus d’emplois, exportent plus, importent plus et sont
plus rentables. »
(Rapport du Conseil d'analyse économique, janvier 2010 : Investissement direct étranger et performances des
entreprises, Lionel Fontagné et Farid Toubal, p.10)
• Les investisseurs étrangers détiennent 42,3 % du capital des entreprises du CAC 40.
(Banque de France, avril 2010)
• Les filiales françaises d’entreprises étrangères assurent 22,2 % des dépenses de R&D
réalisées en France. (MENESR, 2010)
L’Allemagne, principal investisseur
Plus de 3 000 entreprises allemandes sont présentes en France, où elles emploient plus de 320
000 salariés. Avec 140 projets annoncés en 2010, l’Allemagne est le premier pays investisseur
en France, à l’origine de 18 % des projets. Les investissements des entreprises allemandes
privilégient les activités de production (35 %). Viennent ensuite les services aux entreprises
(26 %) et les centres de décision (21 %). La présence allemande dans le secteur des énergies
renouvelables est en forte croissance (+61 % en 2010).
En 2009, la France est le premier pays de destination des investissements créateurs d’emploi
en provenance d’Allemagne. Elle accueille 33 % des projets de ce pays dirigés vers l’Europe
(16 % vont vers le Royaume- Uni, 8 % vers l’Espagne).
La présence autrichienne en France
Plus de 290 entreprises autrichiennes sont présentes en France, où elles emploient plus de 20
900 salariés. 16 projets annoncés en 2010 permettront le maintien ou la création de 464
emplois. Les investissements des entreprises autrichiennes privilégient les activités de
production (31 %) et de services aux entreprises (31 %).
En 2009, la France est le quatrième pays d’accueil des investissements créateurs d’emploi en
provenance d’Autriche, après l’Allemagne, la Roumanie et la Hongrie. La France accueille 8
% des investissements de ce pays dirigés vers l’Europe.
Service de presse de l'Ambassade de France à Vienne – Juin 2011
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L’innovation au cœur de l’attractivité du site France
Pour faire face à la mondialisation, les économies développées s’appuient de manière
croissante sur les activités de recherche et développement. Selon les données de l’OCDE, les
dépenses de recherche et développement (R&D) effectuées dans les pays industrialisés sont
passées de 380 milliards de dollars en 1991 à 607 milliards en 2000, pour atteindre 964
milliards en 2008.
Avec 168 milliards de dollars de dépenses de R&D, la France, l’Allemagne et le RoyaumeUni concentrent 57 % des dépenses de R&D de l’Union européenne. En 2008, l’intensité de
R&D (ratio DIRD/PIB) de l’Allemagne (2,7 %) et de la France (2,1 %) était supérieure à la
moyenne européenne (1,8 %).
La Recherche et Développement et l’innovation en France, clef de l’attractivité
Selon l’étude conduite en 2010 par l’American Chamber of Commerce en France et le cabinet
Bain, 69 % des dirigeants d’entreprises américaines implantées en France considèrent la
priorité qui est accordée à l’innovation et à la R&D comme un facteur important ou essentiel
dans le choix de localisation de leurs activités.
L’attractivité de la France dans ce domaine résulterait principalement de la proximité des
marchés et desautres activités de l’entreprise (73 %), des possibilités de coopération avec des
équipes de recherche des universités françaises (72 %), et de la qualité des personnels de
R&D (72 %). Le niveau des aides publiques à la R&D joue positivement pour 63 % des
personnes interrogées.
Implantations régionales
La diversité des territoires français constitue, couplée avec la qualité des infrastructures et
celle de la main-d’œuvre, un puissant facteur d’attractivité. Comme les années précédentes,
les nouveaux projets d’investissement étrangers sont localisés sur l’ensemble du territoire
français. La répartition rend compte, dans le même temps, de la force d’attraction des grandes
métropoles, et du fait que la présence de sociétés étrangères favorise souvent l’arrivée sur le
même territoire de nouveaux investisseurs étrangers. Les quatre premières régions, l’Ile-deFrance (31 % du total national), Rhône-Alpes (18 %), Provence-Alpes- Côte d’Azur (6 %) et
Midi-Pyrénées (5 %) accueillent 61 % des nouveaux projets, et les sept premières 73 % du
total. En termes de création ou de maintien d’emplois, les principales régions sont : l’Ile-de
France (26 % du total national), Rhône-Alpes (14 %), Nord-Pas de Calais (8 %) et Midi
Pyrénées (7 %), qui comptent ensemble pour 54 % du total national.
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