COMpétItIvIté contre le chômage qui touche près de 6 millions de nos compatriotes, contre la croissance molle et la désindustrialisation, la France a tout essayé… sauf ce qui marche, partout ailleurs. et ce qui marche dans les autres pays, c’est une politique économique qui place les entreprises au cœur de la croissance, et qui leur donne les moyens de se développer et de créer des emplois. C’estparcequ’elleréalisedesbénéficesqu’uneentreprisepeutinvestir,innover,gagnerdespartsdemarché, et donc créer des emplois. voilà pourquoi il faut continuer à réduire les charges sociales et les impôts des entreprises : non pas pour leur faire des «cadeaux», mais pour favoriser l’investissement, l’innovation et la création d’emplois. Je veux ainsi réduire massivement les charges sociales et fiscales qui pèsent sur la compétitivité. Cela représente 35 mds€ en faveur des entreprises : 25 mds€ au travers d’une baisse des charges sociales et des impôts qui pèsent sur la production, et 10 mds€ au travers d’une baisse de l’impôt sur les sociétés. Par ailleurs, la suppression de l’isF porte ces allègements à 40 mds€. cela représente plus que l’ensemble des dépenses de r&d des entreprises (30 mds€) ou 15% de leurs dépenses d’investissement (260 mds€) : de quoiredonnerunnouveausouffleàl’économiefrançaise! Simplifier et renforcer les allègements de charges sociales pour réduire le coût du travail et créer des emplois Renforcer les allègements existants par un nouvel allègement de charges sociales et d’impôts de production, de 25 Mds€, portant sur tous les salaires, pour redonner un nouveau souffle à l’économie française. Cet allègement montera progressivement en charge jusqu’en 2020. Transformer le CICE qui est un crédit d’impôt complexe, en baisse des charges patronales pour un montant équivalent, durable et lisible. Réduire l’impôt sur les sociétés et stabiliser la loi fiscale pour renforcer l’attractivité de la France et créer des emplois Alléger l’impôt sur les sociétés (IS) pour renforcer la compétitivité de nos entreprises et la création d’emplois en France. Les contributions additionnelles à l’IS seront supprimées en 2018 et le taux d’IS sera diminué progressivement pour atteindre environ 25% au terme du quinquennat. Cette mesure représente un effort de l’ordre de 10 Mds€ et permettra de tendre vers le taux moyen de l’Union européenne. Prolonger jusqu’en 2019 le dispositif de suramortissement exceptionnel des investissements, pour soutenir l’investissement et la trésorerie des entreprises industrielles. Stabiliseretrendrelisiblenotrepolitiquefiscalependantcinqans,aprèsavoirannoncélesgrandesmesures fiscalesduquinquennat,pourdonnerdelalisibilitéauxacteurséconomiques.