AMBASSADE DE FRANCE EN REPUBLIQUE ARABE
D’EGYPTE
SERVICE ECONOMIQUE
La France continue de figurer parmi les tous premiers investisseurs
étrangers, et notamment parmi les européens.
La France figure aux tous premiers rangs des investisseurs étrangers, notamment depuis le rachat
d’Orascom Cement par Lafarge début 2008. Selon la dernière enquête INSEE, la présence française se
décline en une centaine d’entreprises filiales, employant près de 30 000 personnes, aux côtés également de
quelques PME et d’entrepreneurs individuels. L’autorité égyptienne des investissements comptabilise pour
sa part plus de 500 entreprises françaises en Egypte.
Selon la Banque de France, les flux d’IDE nets français en Egypte sont positifs en 2011 (+95 M€) et en 2012
(183 M€), après deux années négatives (-5,6 Mds € en 2009, opération Lafarge, et -73 M€ en 2010).
L’Egypte se place ainsi parmi les premières destinations de flux d’IDE français au Proche-Orient et dans la
région MENA sur l’année 2012, après l’Algérie, le Maroc, le Qatar et l’Arabie saoudite. Notre stock
d’investissement, qui atteint 4,3 Mds € en 2012 (+3,2% par rapport à 2011), place l’Egypte en 3e position
derrière le Maroc (8,3 Mds €) et la Turquie (5,2 Mds €) au sein de la région MENA.
Selon la Banque centrale d’Egypte, les flux d’IDE entrants français ont atteint 266 MUSD sur l’année fiscale
2012-2013 (-16%). La France figure ainsi, selon les années, entre le 3e et le 6e rang des investisseurs
étrangers en Egypte, derrière le Royaume Uni, les Etats-Unis et plus récemment les EAU ou encore la
Belgique et le Qatar, mais devant l’Allemagne et l’Italie.
Le cadre juridique est globalement attractif en Egypte et le climat des
affaires était en amélioration régulière jusqu’aux évènements des deux
dernières années qui l’ont logiquement dégradé.
Selon l’indice global de compétitivité établi par le Forum économique mondial, l’Egypte aurait reculé de 11
places en 2013, pointant au 118e rang sur 148 pays. Comme principales entraves à la réalisation des
affaires, sont citées l’instabilité politique, la faible régulation du marché du travail, la corruption et l’accès au
financement.
La promotion des investissements est de la compétence d'une agence nationale disposant de pouvoirs
étendus, le GAFI (General Authority For Investment and Free Zones), placée sous la tutelle du ministère de
l'investissement. Afin d’insuffler une nouvelle dynamique et de promouvoir les IDE dans le contexte « post-
25 janvier », le GAFI a mis en place certaines mesures de facilitation des implantations et d’incitation.
La loi égyptienne de garantie et d'encouragement des investissements protège les investissements qui
entrent dans son champ d’application. La loi exclue notamment toute nationalisation ou confiscation de biens
investis, ainsi que toute intervention de l'administration dans la fixation des prix de l'entreprise ou la
détermination des bénéfices. D'autre part, l'Egypte a signé plus de 50 accords bilatéraux de protection de
l'investissement avec la plupart de ses partenaires, dont la France en 1974. Elle a par ailleurs signé en juillet
2007 la Déclaration de l'OCDE sur l'investissement international et les entreprises multinationales : cette
signature a marqué une étape décisive dans l'action menée par l'Egypte, premier pays africain et arabe à
adhérer à cet instrument, pour attirer davantage d'IDE en s'engageant à accorder un traitement national aux
entreprises sous contrôle étranger et à améliorer le climat de l'investissement.
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