(radars) deviennent plus sophistiqué. Le pilote doit se fier aux appareils, des radars sont présents
pour détecter les ennemis et il faut former et sélectionner ceux qui les utilisent sans se tromper
durant 72h d'affilée, il faut donc adapter la machine à l’homme.
Après 1945, on voit le développement du monde industriel (service du personnel: sélection, tests
psychotechniques,…). Le travail est adapté à l’homme pour éviter les accidents, augmenter la
sécurité, l'ergonomie. La croissance économique implique la valorisation du travail. Il y a un
développement du secteur tertiaire (administration, services…) et des étude sur les relations de
travail (motivation, leadership, …).
2.2 Évolution du milieu du travail
De nos jours, il y a une évolution du milieu du travail. Avec la mondialisation de l’économie, la
concurrence internationale est accrue, il y a ouverture du marché des pays de l’est, du marché
asiatique… On voit le développement des nouvelles technologies: automatisation, informatisation,
TIC (technologie de l'information et de la communication). On passe à une société
postindustrielle: plus de la moitié des salariés travaillent dans le secteur des services. On constate
une décroissance des secteurs de l’agriculture (secteur primaire), des mines et des industries
(secteur secondaire), … et l'essor des secteurs des services (secteur tertiaire): distribution
(commerce, transport), sociaux (éducation, médecine), aux entreprises et aux particuliers (banques,
assurances, immobilier) ainsi que l'essor des secteurs non marchands.
On voit aussi le déclin de l’industrie en tant que grand pourvoyeur d’emploi: il y a à la fois moins
d'industries et moins de travailleurs par industrie. La configuration des entreprises change, il y a
beaucoup plus de PME (100000), ce qui encourage la création d'emploi. De plus, le cadre législatif
est différent et plus souple pour une PME, par exemple, les syndicats sont obligatoires à partir de 50
travailleurs, il n'y a pas de conseiller en prévention pour les PME.
L’autonomie des travailleurs augmente: choix des méthodes de travail, des rythmes de travail.
Ceci doit être mis en lien avec l’évolution des conditions de production (augmentation de la
flexibilité)
On doit faire face à une intensification du travail: horaire de travail densifié, fractionné.
L'exigence augmente. Le passage au 35h en France n'a pas permis de créer de l'emploi, les gens
doivent faire en 35h ce qu'ils faisaient en 38h auparavant. De plus, cela complique la mise en place
du travail à 3 pause et donc il y a diminution d'effectif à certains moments.
Il y a aussi une distension du rapport au travail: travail plus abstrait, manipulation de codes,
dématérialisation. Par exemple, les architectes qui travaillent sur des plans en 2D doivent
maintenant travailler en 3D, ce n'est plus le même métier. Les vieux livres de compte laissent la
place à des tableaux Excel.
On voit aussi une montée de la précarité: CDD, intérimaires, sous-traitants, indépendants et une
augmentation de la pénibilité du travail et des risques.
3 La psychologie du travail
De nos jours, trois questions de psychologie du travail peuvent être envisagées; elles sont relatives:
•aux finalités: quel est l'objectif que l'on veut atteindre?
•aux modalités: comment concevoir les finalités?
•aux domaines et champs de recherche et d’intervention de la discipline.
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