8 SEPTEMBRE 2015
NOTE SUR
L’ÉCONOMIE
ET LE COMMERCE
LA BELGIQUE
NOTE SUR L’ÉCONOMIE
ET LE COMMERCE
LA BELGIQUE
LA BELGIQUE
L’ÉCONOMIE BELGE
Population (en millions) 11,2
PIB (en G$ US courants) 534,7
PIB par habitant (en $ US courants) 47 721,6
Taux de croissance du PIB réel (%) 1,1
Taux d’inflation (%) 0,5
Taux de chômage (%) 8,5
Taux de change10,6816
Exportations de marchandises et services (en G$ US courants) 593,5
Importations de marchandises et services (en G$ US courants) 567,5
Sources : Fonds monétaire international (FMI), Organisation de coopération et de développement
Sources : économiques (OCDE), Banque du Canada et Organisation mondiale du commerce (OMC).
Compilation : Direction des politiques et de l’analyse économiques, ministère de l’Économie, de
Compilation : l’Innovation et des Exportations (MEIE), août 2015.
1. Nombre d’unités d’euros par dollar canadien sur une moyenne de 250 jours en 2014.
Belgique
Principaux indicateurs, 2014
LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE
L’économie belge na pas été épargnée par la crise de la dette souveraine qui a affecté la zone euro. Cependant, depuis quelque
temps, la Belgique semble bénéficier dune embellie économique. La reprise, quoiquencore hésitante, est néanmoins présente.
Les indices de confiance des consommateurs et des entreprises se sont stabilisés et raffermis. La consolidation de lactivité
économique se poursuit. La demande intérieure privée saccélère, renforcée par la consommation des ménages et la formation
brute de capital fixe, c’est-à-dire linvestissement productif, des entreprises, qui sont encouragées par des marges bénéficiaires
accrues et des conditions de prêts accommodantes. Lassainissement des finances publiques, qui a marqué une pause en 2014,
devrait reprendre. Par ailleurs, comme prévu par les autorités belges, cet assainissement passera par une réduction des
dépenses plutôt que par une hausse dimpôt.
En 2014, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de la Belgique était de 1,1 %, comparativement à 0,3 % en 2013
(OCDE). De plus :
o cette même année, toujours selon les données de lOCDE; le taux de chômage a été de 8,5 %. Il pourrait se maintenir à 8,5 %
en 2015, avant de baisser et d’atteindre 8,1 % en 2016;
o le taux dinflation se situait à 0,5 % (contre 1,2 % en 2013). Il pourrait tomber à 0 % en 2015, puis remonter pour s’établir à
1,3 % en 2016;
o les bas taux dintérêt continuent dêtre favorables pour les investissements des entreprises;
o le gouvernement belge maintient son engagement dassainir les finances publiques.
En 2014, le PIB de la Belgique se situait au 24e rang mondial.
Les perspectives économiques restent toujours incertaines et tributaires de la résolution définitive de la crise de la dette de la zone
euro, de la reprise plus soutenue en Europe et de la vigueur de la reprise mondiale. Les prévisions de lOCDE indiquent un taux
de croissance de léconomie belge de 1,3 % en 2015 et de 1,8 % en 2016.
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NOTE SUR L’ÉCONOMIE
ET LE COMMERCE
LA BELGIQUE
Les principaux défis pour les prochaines périodes sont les suivants :
o réussir à respecter lengagement consistant à assainir les finances publiques;
o favoriser la reprise économique belge dans un contexte européen encore morose, tout en gardant le cap sur la rigueur
budgétaire;
o continuer à stimuler lemploi, la confiance et le potentiel productif;
o parvenir à stimuler la demande intérieure dans un contexte dassainissement budgétaire et de modération salariale;
o éviter que la période actuelle de faible inflation ne fasse baisser le prix des logements ou quelle ne pousse les consommateurs
à différer leurs achats, éléments qui pourraient, en partie, ralentir la croissance.
2012 2013 2014
2015
p
2016
p
PIB aux prix du marché (en volume) 0,1 0,3 1,1 1,3 1,8
Exportations de biens et services (en volume)
1,9 2,9 3,8 3,4 5,3
Importations de biens et services (en volume)
1,8 1,7 3,6 2,9 5,0
Taux de chômage
a
7,7 8,4 8,5 8,5 8,1
Indice des prix à la consommation 2,6 1,2 0,5 0,0 1,3
Solde financier des administrations publiques
b
-4,1 -2,9 -3,2 -2,5 -1,6
p : prévision; a : en pourcentage; b : en pourcentage du PIB.
Source : OCDE, Perspectives économiques de l'OCDE, n
o
97 (Flash Excel), juin 2015.
Compilation : Direction des politiques et de l’analyse économiques, MEIE, septembre 2015.
Belgique
Indicateurs économiques, 2012-2016
(en pourcentage de variation)
LES FINANCES PUBLIQUES
La situation des finances publiques belges est maîtrisée. La fin des mesures publiques de soutien à léconomie a amélioré létat
général des finances publiques du pays. Cependant, le relâchement, en 2014, des mesures de restriction budgétaire a quelque
peu nui aux finances de lÉtat. Toutefois, lassainissement budgétaire qui avait été momentanément mis en veilleuse devrait
reprendre. Lampleur des mesures de restriction prévues pourrait représenter 0,7 % du PIB en 2015 et en 2016. Si cela se
matérialise, la Belgique devrait être en bonne position pour assurer, à terme, la viabilité de ses finances publiques ainsi que
l’atteinte de certains objectifs de laccord de Maastricht1. Ainsi, en 2014, selon les données de lOCDE :
o le déficit du solde financier des administrations publiques correspondait à 3,2 % du PIB, ce qui représente une hausse par
rapport à 2013, année durant laquelle il équivalait à 2,9 % du PIB. Les dernières estimations préliminaires indiquent que celui-ci
devrait se situer à 2,5 % en 2015 et à 1,6 % en 2016, respectant ainsi lune des conditions fixées dans le cadre de laccord de
Maastricht ainsi que l’objectif fixé par les autorités belges;
o la baisse anticipée du déficit est dau moins un demi-point par année (en proportion du PIB). À ce rythme, le gouvernement
prévoit atteindre léquilibre budgétaire en 2018;
o les mesures dassainissement budgétaire mises en place confirment que la discipline budgétaire est toujours nécessaire pour
assurer l’équilibre des finances publiques.
Il importe cependant de veiller à ce que lengagement et la volonté de lÉtat de réduire le déficit ne freinent pas la reprise
économique encore hésitante.
1. Laccord de Maastricht exige que le déficit public représente au plus 3 % du PIB et la dette publique, au plus 60 % de celui-ci.
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NOTE SUR L’ÉCONOMIE
ET LE COMMERCE
LA BELGIQUE
LE COMMERCE EXTÉRIEUR2
En 2013, le commerce extérieur de la Belgique (exportations et importations de biens et services) sélevait à 1 161 G$ US.
Les exportations et les importations représentaient respectivement 51,1 % et 48,9 % du commerce total de biens et services.
Les marchandises comptaient pour 79,6 % des échanges et les services commerciaux, pour 20,4 %.
La Belgique était le 12e exportateur (2,5 %) et le 13e importateur (2,4 %) de marchandises au monde.
Elle se classait également 15e au monde à la fois parmi les exportateurs (2,3 %) et les importateurs (2,2 %) de services commerciaux.
Toujours au chapitre des services commerciaux, les services de transport étaient en tête de liste des exportations (22,6 %), tandis
que les services de voyage se situaient au premier rang des importations (43,7 %)3.
LES PRINCIPAUX GROUPES DE PRODUITS
En 2013, les principaux groupes de produits exportés par la Belgique étaient les suivants : les produits manufacturés (71,5 %), les
produits combustibles et des industries extractives (15,9 %) ainsi que les produits agricoles (10,6 %).
Cette même année, les principaux groupes de produits importés par la Belgique, en 2013, étaient les produits manufacturés
(66,5 %), les produits combustibles et des industries extractives (22,3 %) ainsi que les produits agricoles (10 %).
LES PRINCIPAUX PARTENAIRES COMMERCIAUX4
En 2013, les principaux clients de la Belgique étaient : lUnion européenne (UE-28), les États-Unis et lInde.
Ses principaux fournisseurs étaient, pour la même année, lUE-28, les États-Unis et la Chine.
LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS
Selon les données de la CNUCED5, en 2013, les flux d’investissements directs étrangers (IDE) à destination de la Belgique (flux
entrants) ont été négatifs (-2,4 G$ US), tout comme en 2012. Pour mémoire, rappelons que le total mondial des flux entrants dIDE
se chiffrait à 1 452 G$ US en 2013 et que le total des flux entrants d’IDE de lUE-28 sétablissait à 246,2 G$ US.
En ce qui concerne les flux dinvestissements directs belges vers létranger (flux sortants), ils étaient de -26,4 G$ US. Ici
également, ces flux étaient négatifs au cours de deux années consécutives (2012 et 2013). À titre de rappel, mentionnons que le
total mondial des flux sortants dIDE s’élevait à 1 410,8 G$ US et que le total des flux sortants dIDE de l’UE-28 sest établi à
250,5 G$ US pour la même année.
En 2013, les flux dIDE ont connu une baisse en Belgique. Par contre, la situation sest légèrement améliorée en ce qui concerne
les flux, tant entrants que sortants, d’IDE de l’UE-28, avec des hausses de 14 % et 5,3 %, respectivement. Elle sest également
améliorée pour les flux dIDE mondiaux, dont les hausses ont été respectivement de 9,2 % et de 4,8 % pour les IDE entrants et sortants.
LE COMMERCE DE MARCHANDISES6 ENTRE LE QUÉBEC ET LA BELGIQUE7 : 2010-2014
L’ÉVOLUTION DES ÉCHANGES
En 2014, les échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et la Belgique se chiffraient à 948 M$.
Cette valeur correspond à une hausse de 1,6 % par rapport à lannée 2013, conséquence notamment de l’augmentation des
exportations (+18,1 M$), principalement de celles de fèves de soya.
Toujours en 2014, la valeur de ces échanges représentait 16,9 % de celle des échanges commerciaux de biens entre le Canada
et la Belgique.
Elle représentait également 12,4 % de celle des échanges du Québec avec l’UE-28.
Au cours de la période considérée (2010-2014), la croissance annuelle moyenne de la valeur de ces échanges a été négative (-6,9 %).
2. Source : OMC, sauf indication contraire. Voir l’annexe pour des données additionnelles.
3. Exclusion faite de la catégorie « autres services commerciaux », Profils commerciaux, OMC, 2013.
4. Voir le tableau II en annexe pour des données additionnelles.
5. Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), 2015.
6. Dans le présent contexte, les termes biens et marchandises sont interchangeables.
7. Voir les tableaux III à VII en annexe pour des données additionnelles.
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NOTE SUR L’ÉCONOMIE
ET LE COMMERCE
LA BELGIQUE
En 2014, la Belgique se classait au 8e rang des partenaires commerciaux de marchandises du Québec au sein de lUE-28 et au
19e rang des partenaires commerciaux du Québec à l’échelle mondiale.
Entre 2010 et 2014, en moyenne, pour environ 1 $ dachat de biens à la Belgique, le Québec lui en vendait pour environ 0,86 $.
LES EXPORTATIONS
En 2014, la valeur des exportations du Québec à destination de la Belgique était de 438 M$, ce qui représente une hausse de
4,3 % par rapport à lannée 2013.
Cette valeur correspondait à 12,4 % de la valeur totale des exportations canadiennes vers ce pays.
Par ailleurs, elle représentait 4,9 % de la valeur des exportations de marchandises du Québec vers l’UE-28.
Au cours de la période considérée (2010-2014), la croissance annuelle moyenne de la valeur des exportations a été négative (-1,7 %).
En 2014, la Belgique était le 7e client du Québec au sein des pays de lUE-28 et le 16e client du Québec à léchelle mondiale.
Cette même année, les produits en tête de liste des exportations étaient les suivants :
o le minerai de fer et ses concentrés (22,9 % du total);
o les fèves de soya, même concassées (12,8 %);
o les médicaments présentés sous forme de doses (12,7 %);
o les bateaux à moteur (4,6 %);
o les motocycles à moteur à piston alternatif (4,3 %).
La valeur des dix principaux produits québécois exportés vers la Belgique représentait 65,7 % de la valeur de lensemble des
exportations du Québec vers ce pays.
En 2014, le contenu en technologie des exportations de biens manufacturés du Québec à destination de la Belgique se
répartissait comme suit : les produits de moyenne-haute technologie (32,4 %), les produits de haute technologie (29,3 %), les
produits de moyenne-faible technologie (20,4 %) et les produits de faible technologie (17,9 %).
Au cours de la période considérée (2010-2014), aucune catégorie technologique liée aux produits exportés à destination de la
Belgique na été exclusivement ou systématiquement dominante.
789,6 745,6 711,1
513,0 509,9
1 259,1 1 282,3
1 113,8
932,8 947,7
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
2010 2011 2012 2013 2014
Évolution des échanges de marchandises
entre le Québec et la Belgique, 2010-2014
Exportations Importations Commerce total
En millions de dollars
Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec.
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