TSTG Économie- Thème 2
Partie 2 – Chapitre 4-5 – La nature et la mesure des échanges internationaux
Chapitre 4-5 Les échanges internationaux :
Proposition de synthèse (d'après Nathan Réflexe p 41 et 49)
La mondialisation correspond à une augmentation très sensible des échanges économiques,
financiers, commerciaux et culturels entre les nations. Les échanges internationaux échappent de
plus en plus au contrôle des États. La mondialisation favorise la création de marchés de biens, de
services et de capitaux mondiaux.
Au cours du dernier demi-siècle, le commerce mondial a connu une croissance rapide. En
valeur nominale, les exportations de marchandises ont été multipliées par plus de 200 entre 1948
et 2006. Le commerce international a crû plus rapidement que le PIB mondial.
La croissance du commerce mondial est plus élevée que celle de la production mondiale. Pour les
différents pays qui participent aux échanges le volume des exportations augmente plus vite que le
PIB. D’où une part des échanges extérieurs dans la production totale qui s’accroît. Les pays
deviennent donc de plus en plus dépendants les uns des autres.
Les mouvements internationaux se composent, actuellement, d’environ 80 % de marchandises et
de 20 % de services.
Les investissements directs à l’étranger, ou IDE, correspondent à des exportations de capitaux
à l’étranger afin d’y créer une entreprise, de racheter ou de prendre une participation dans une
entreprise afin d’exercer un pouvoir réel dans la gestion.
Les migrations internationales correspondent aux déplacements d’individus d’un pays pour
s’établir dans un autre. Les causes sont les guerres et les conflits internes, un niveau de vie très
insuffisant et la recherche de meilleures conditions de vie.
Le développement des flux d’informations dans le monde s’explique par le processus de
mondialisation de l’économie qui prend appui sur les technologies de l’information et de la
communication.
Le compte (ou la balance) des transactions courantes permet de mesurer les échanges de
biens et de services ainsi que les flux de revenus et les transferts courants entre la France et le
reste du monde.
. La production et les échanges tendent à s’affranchir des contraintes imposées par les États, les
frontières et la distance. La mondialisation provoque une interdépendance croissante des
économies et des sociétés.
Elle n’est pas seulement économique et sociale, elle est aussi culturelle.
À l’intérieur du commerce des marchandises, les produits manufacturés constituent le groupe
qui a connu la croissance la plus forte, avec un coefficient multiplicateur de plus de 73, entre 1950
et 2005. Sur la même période, les produits miniers ont été multipliés par 9,2 et les produits
agricoles par 7.
La valeur du commerce des services représentait, en 2005, le quart de celui des marchandises
contre le cinquième en 1987. Sur la période 1987-2005, le commerce des marchandises et celui
des services ont progressé plus rapidement que celui des marchandises mais, depuis une dizaine
d’années, ils croissent au même rythme.
Au sein du commerce des services commerciaux, les autres services commerciaux (services
postaux, télécommunications, assurance, services informatiques, services personnels, culturels et
récréatifs…) progressent le plus rapidement devant les voyages et les transports.
La région du monde qui a connu la plus forte progression de ses échanges internationaux est
l’Asie. En revanche, l’Afrique ainsi que l’Amérique latine se trouvent marginalisées.
Une firme multinationale est une entreprise qui développe une activité productive à partir d’une
ou de plusieurs filiales situées dans un ou plusieurs pays étrangers, selon une stratégie conçue
par une maison mère.
Les stratégies mises en œuvre par les firmes multinationales sont principalement:
- les stratégies d’approvisionnement,
- les stratégies de marché