La consommation alimentaire Les produits alimentaires et boissons non alcoolisées, consommés à domicile, représentent 13,6 % du budget des ménages. Hors domicile, les dépenses en cantine, café, restaurant s’élèvent à près de 5 % des dépenses alimentaires. Que ce soit en poissons, viandes, légumes, fruits, féculents ou produits lactés, les produits transformés, surgelés ou inclus dans des plats préparés continuent de progresser. L’attrait du “prêt à consommer” est lié à la fois aux équipements en appareil de conservation, aux modes de vie et aux achats groupés en grande surface. En 13 ans, la consommation de viande a baissé de 12 kg par habitant. Pour le vin, on observe également un changement des comportements : la consommation de vin de qualité dépasse dorénavant le vin courant. La consommation à domicile en 2009 23,7 23,7 7% 15,,3 % 15 13,2 13,2 2% 38,4 md€ 24,9 md€ 21,4 md€ ( ) Viande Vi ndes d s(1) Fruits Frui it ett ( ) légum g mes(2) Produi Prod d itts lai l iti tiers tie iiers ers((3)) 10,4 10,4 4% 9,4 9,4 4% 8,1 8,1 1% 16,9 md€ 15,3 md€ 13,1 md€ Prod P rodui d itts tra transf nsform ns sfforméés és à base base se de d su sucre cre 7,4 7,4 4% 12,0 md€ Produi Prod d itts d duit de llaa p pêc ê he he B issons Boisso Boi ns alc lcool oolilisé o isées ées Fécule Fé l nts t 5,1 5,1 1% 3,8 3,8 8% 8,3 md€ Auttres p A Autres produ oduit duits its it ( ) alimen ali alimentaires meentai men taires ta airres(4) 6,2 md€ Boiissons B Boisso ns non al a coo cooli co oo olilis liséées ées ©Thinkstock (en milliards d'euros) Source : Insee, consommation des ménages, 2009 ⇣ Viandes, fruits et légumes : 39 % de la dépense alimentaire parmi les achats en produits alimentaires consommés à domicile, les dépenses des ménages les plus importantes sont en viandes (24 %) puis en fruits et légumes (15 %). Ensuite, on dépense pour les produits laitiers et les produits transformés à base de sucre (pâtisserie, biscuit, chocolat…). les produits de la pèche (7 %) sont de plus en plus achetés préparés : près de 75 % aujourd’hui pour 50 % il y a 30 ans. le poste de dépense des boissons non alcoolisées est en progression tandis que celui des boissons alcoolisées (en 5e position) tend à diminuer. Sous l’impact de la hausse des prix du pain de ces 5 dernières années, la part des dépenses en féculents (8 %) progresse. ⇣ pour en savoir + 2,1 2,1 1% 0,9 0,9 9% 0,5 0,5 5% 3,5 md€ 1,5 md€ 0,8 md€ Graiss Grai isses brut bruute ttes es Œ fs Œufs Œuf Sucres b Sucres bruts ts (1) Y compris plats préparés à base de viande. (2) Y compris jus de fruits et plats préparés. (3) Y compris glaces et sorbets. (4) Dont cafés, thés, aliments diététiques, sauces, condiments et soupes. chiffres janvier2011 En 2009, la consommation des ménages résiste malgré la récession, insee Premièren°1301,juin2010;Revenus et dépenses des ménages, consommation alimentaire, agresteGraphagri2010, pages81à88;Le repas depuis 45 ans : moins de produits frais, plus de plats préparés, inseePremièren°1208; Évolution sur 10 ans de la consommation alimentaire : moins de matières grasses dans nos assiettes, Ministèrede l'agriculture,analyse,Centred’étudeset deprospectiven°12–Mars2010. 33 ⇢ la consommation alimentaire ⇣ L’alimentation représente 13,6 % du budget des ménages en 2009 la part du budget consacrée à l’alimentation varie de 1 à 3 pour l'ensemble de l'union européenne. pour l'uE à 15, la moyenne est de 12,5 %. la France se situe au dessus avec 13,6 %. C'est au luxembourg (9 %) et au Royaume-uni (12,7 %), que la part du budget alimentaire est le plus bas, et c'est en lituanie (26 %) et en Roumanie (27,9 %) qu'il est le plus élevé. En 2009, les ménages des 12 États entrés dans l’uE en 2004 et 2007 dépensent en moyenne 20 % de leur budget en produits alimentaires et boissons non alcoolisées. pour deux pays de l’uE à 15, le portugal et la grèce, la part du budget alimentation est plus bas que ceux des nouveaux États membres. les écarts de budget alimentaire entre les deux groupes d’État membre s’amenuisent : en 15 ans cette part a diminué de 7,6 points pour les 12 nouveaux contre 1,5 point pour l’uE à 15. pour la France, la diminution est de 1,4 point. Dépenses alimentaires* dans l'Union européenne en 2009 (en pourcentage du total des dépenses de la consommation des ménages - en valeur) Source : Eurostat 30 27 9 27,9 25 20 15 10 20,1 12 5 12,5 9,7 9 7 11,2 14,7 14 13,6 16 7 16,7 15,7 17 7 17,7 20,1 5 0 e * ni ts gn ta * -U s)* ma x É05)* pay me e u u l 5 ea 0 Al ya uv (2 E(1 Ro no bres U 2 1 em m e nc a Fr e gn pa Es lie Ita e qu rie ng Ho e gn lo Po l ub p Ré u Ro Consommation alimentaire par habitant : quelques aliments frais ou transformés (En litre par habitant) Source : Agreste (vin), Insee (autres) (en kilogrammes par habitant) Source : Agreste - Bilan d'approvisionnement 175 175 150 125 125 100 100 75 1995 50 0 2005 Frais 75 2008 Transformé 50 25 0 25 VQPRD Autres vins Bière Boissons alcoolisées Autres Eau Sans sucre Avec sucre Boissons non alcoolisées 0 1995 2008 VQPRD : AOC + VDQS. Autres vins : vin de pays, de table, pour Cognac. Autres boissons alcoolisées : champagne, vin doux naturels, spiritueux, cidre (2007). Eau : eau minérale et de source. Boissons non alcoolisées hors jus de fruits (2007). 1995 2008 Pomme de terre* Tomate** 1995 2008 1995 2008 1995 2008 1995 2008 Fruit*** Viande Fromage Produits lactés**** * Transformé : congelé, flocon, chips... ** Transformé : concentré, pelé... *** Pomme, poire, orange, raisin, pèche — transformé : jus, compote, conserve en sirop... **** Yaourts aromatisés, desserts lactés frais, fromage frais, crème fraiche ⇣ Plus de boissons moins sucrées et de qualité ⇣ Plus de produits transformés et moins de viande En 13 ans, la consommation par habitant de bière et de vin a diminué de 24 litres. le vin de qualité s’apprécie toujours au contraire des autres vins qui sont de plus en plus délaissés. Cependant, la France, avec 46 litres, reste le deuxième gros buveur de vin de l’uE à 27 (après le luxembourg). En 2008, on boit en moyenne 151 litres d’eau commercialisée (minérale ou de source). la diminution pour la 3e année consécutive confirme la baisse d’intérêt pour ces produits lesquels avait connu une progression très rapide entre 1990 et 2005. Hormis les jus de fruits, on se rafraîchit davantage avec des boissons « light » sans pour autant vraiment restreindre les boissons sucrées. le jus de fruit, composant des produits transformés des fruits, est toujours très apprécié (environ 27 litres/habitant). En pomme de terre ou en fruits, la consommation en frais diminue tandis que celle en produits transformés progresse. En particulier pour les fruits où, entre 1995 et 2008, le frais baisse de 4 kg/habitant et le transformé (jus, compote, conserve au sirop) augmente de 74 kg/habitant pour atteindre 134 kg/habitant en 2008. En concentrée, pelée ou autre, la tomate progresse régulièrement dans nos assiettes ; la consommation de tomates fraîches varie selon les années. On mange en 2008, 12 kg de viande de moins qu’en 1995. les desserts lactés sont plébiscités : on en consomme 7 kg de plus. l’attrait du fromage reste toujours vif (24 kg/habitant) plaçant la France en deuxième consommateur des pays de l’uE à 27. janvier2011chiffres ** ie* n ma * Hors boissons alcoolisées. ** Estimation 2009. *** Données 2008. Consommation alimentaire par habitant : quelques boissons avec ou sans alcool 150 e èc Gr è ch et u q i