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INTRODUCTION
Apres avoir use de la publicité afin de promouvoir leurs entreprises commerciales
ou d’augmenter les ventes de leurs produits en mettant en valeur leurs
caractéristiques, leurs qualités ou leurs prix, les annonceurs européens, se sont tournes
vers un autre type de publicité beaucoup plus agressive, celui de la publicité
comparative.
La publicité comparative compare les marchandises avec les biens ou services
d’autrui. C’est un instrument de concurrence qui s’avère très efficace et séduisant
pour l’annonceur puisqu’il lui donne la possibilité en quelques secondes de démontrer
aux consommateurs, grâce a une comparaison réalisée sous un angle avantageux pour
ses produits, que ceux-ci sont meilleurs que ceux de ses concurrents.
Les entreprises sont prêtes à tout oser. Les publicités comparatives semblent aux
annonceurs plus efficaces que les publicités non comparatives, lorsqu’il s’agit de
susciter l’attention, de faire mémoriser le message et la marque de l’annonceur, et
enfin d’augmenter les intentions et les comportements d’achat. Cependant, la publicité
comparative affaiblit la crédibilité de la source et l’attitude envers la publicité.
Particulièrement réticents a la publicité comparative, les tribunaux ont, pendant des
années, sanctionne de manière régulière ce type de publicité en qualifiant comme
telles des opérations aussi diverses que des comparaisons :
- sur le prix ;
- sur les éléments subjectifs des produits ou des services, comme par
exemple le goût, l’esthétisme, le confort ;
- directes ou indirectes et nominatives ou non : ont été également
considérées comme comparatives, des publicités dans lesquelles ne figuraient
même pas la marque d’un produit, d’un service ou le nom d’un concurrent ; par
exemple le slogan d’une publicité pour une agence de voyages de la région de
Rodez « Tous le vols ne sont pas frauduleux. Le vol Paris/ Rodez aller-retour
550 francs », quand seules deux compagnies effectuaient la liaison
Paris/Rodez.