lutter contre la violence faite à la femme. Néanmoins l’impact de leurs actions
sur terrain n’est pas encore considérable. D’après les résultats de nos enquêtes
de terrain, nous avons constaté que :
Des nombreuses violations des droits des femmes et des enfants sont
enregistrées dans les zones en conflit armés.
Plus de quatre-vingt pourcent de cas de violences sexuels commis à
l’égard des femmes dans les zones en conflits armés ne sont pas pris en
charge.
La grande majorité des cas de violences commises contre les femmes et
filles sont encouragés par les coutumes et mœurs les religions...
Plus de la moitié des femmes n’ont pas une connaissance approfondie de
leurs droits.
L’impunité, l’arrangement à l’amiable, le favoritisme, la corruption, le trafic
d’influence sont des systèmes d’arbitrage judiciaires par les quelles bon
nombre de cas de violences sexuelles sont traitées dans la plus part de ces
villages.
Bon nombre des femmes sont des victimes passives de l’analphabétisme, la
pauvreté, le VIH/SIDA, les naissances indésirables, les mariages précoces,
les mariages par rapt, la servitude.
La déscolarisation des filles par rapport aux garçons, les enfants soldats, la
pauvreté… sont très palpables.
Ci-après la cartographie des groupes armes du Sud-Kivu seulement :
Haut-plateaux de Fizi,Mwenga,Uvira
Uvira,Mwenga,Fizi,Kalehe,Shabunda