LES ESPECES INVASIVES Lors de notre visite au parc ornithologique du Teich, notre guide nous a parlé des espèces envahissantes introduites par l'homme dans un milieu qui n'est pas le leur et qui, en l'absence de prédateur, se développent au détriment des espèces locales. Ainsi les ragondins ont été importés d'Amérique pour leur fourrure. Lorsque cette exploitation n'a plus été rentable, on a fermé les élevages et libéré les ragondins qui se sont multipliés. En effet, la femelle a environ trois portées par an de quatre à cinq petits et cet animal n'a pas de prédateur. Le ragondin vit dans les endroits marécageux d'eau douce ou saumâtre. Le ragondin est classé parmi les nuisibles à cause de son adoration pour les cultures voisines et de ses terriers très profonds qui détruisent les digues .Des mesures ont été prises pour limiter leur prolifération. Par exemple le déterrage, l'empoisonnement ou le tir au fusil. Dans son milieu naturel, il atteint sa maturité sexuelle à six mois. Le baccharis : Le baccharis est une autre espèce invasive introduite par l'homme. Importé d'Amérique, il s'est répandu d'une manière excessive car cet arbuste est toxique et n'est mangé par personne. De plus, il répand des milliers de graines en automne. Ainsi on peut voir sur l'ensemble du bassin d'Arcachon des rives entières couvertes de baccharis. Il est appelé aussi faux-cotonier car ses graines se développent sous une forme blanche et cotonneuse qui rappelle le coton. Il entraîne la disparition des roseaux donc des insectes qui s'y trouvent et servent de nourriture à certains oiseaux. Il en est de même pour toutes les espèces introduites sans réflexion: l'absence de prédateur ne peut qu'entraîner leur prolifération et menacer les espèces locales.