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12 dodéca et ainsi de suite
Ces préfixes sont utilisés devant des parenthèses si le nom du ligand contient déjà un tel préfixe
(triphénylphosphine). Voir Exemples dans C&W&G (p.183)
Quand on veut spécifier un isomère particulier, on utilise un préfixe en "italique" suivi d'un trait d'union.
Les plus importants sont : cis- , trans- , fac- et mer- . Les deux derniers étant utilisés pour les
isomères des complexes octaédriques ; fac- pour facial (Fig 6-XVIII p.175) et mer- pour méridional
(Fig 6-XIX p.175). Dans certains cas, l'utilisation de parenthèses est nécessaire pour qu'il n'y ait pas
d'ambiguïté.
Un ligand ponté est indiqué par le préfixe µ- . Quand il y a deux ligands de la même sorte, on utilise di-
µ- . Le ou les ligand(s) ponté(s) sont énumérés dans l'ordre avec les autres ligands.
Voir exemples C&W&G (p.181)
2.2 NOMBRE DE COORDINATION ET STRUCTURE
La première hypothèse-clé suggérée par Werner puis soutenue expérimentalement était que, en plus de
la valence régulière d'un atome, celui-ci peut afficher une tendance (secondaire) à se combiner à
d'autres groupes, ce qu'il a appelé coordination. Ainsi, un atome est entouré par un nombre constant
d'atomes ou groupes (nombre de coordination) qui peut être différent de la valence conventionnelle de
l'atome central (métal).
Le nombre de coordination le plus commun (alors) est 6 , 4 étant aussi très fréquent. Werner fournit la
preuve de sa théorie avec une série d'expériences maintenant classiques sur les composés de Cobalt.
Voir B&H Fig 12.1 (p.363)
Le deuxième concept majeur démontré par Werner fut celui de la géométrie fixe (régulière) i.e. le
même principe finalement que celui ayant déjà conduit van't Hoff et LeBel pour démontrer l'activité
optique dans les produits organiques. Werner utilisa alors des ligands "bidentés" qui occupent deux
positions de coordination sur le métal et rendent le composé asymétrique.
Nombre de coordination (NC ou CN)
Le nombre de coordination a déjà été utilisé en discutant de l'empilement compact de sphères, pour les
solides ioniques et les réseaux cristallins. Ce terme s'applique aussi très largement en chimie de
coordination pour les groupes ou ligands (groupes rattachés) autour d'un atome métallique central