
Les hôpitaux communautaires et les soins de santé dans le Nord-Est de l'Ontario | 5
Avant-propos de Louise Paquette, directrice générale, RLISS du Nord-Est
À mes concitoyens du Nord,
Comme la plupart des Canadiens, nous sommes
très fiers de notre système de santé.
Ici, dans le Nord-Est, notre histoire et notre
patrimoine font partie intégrante de la
discussion sur les soins de santé.
En tant que résidents du Nord, nous avons
répondu aux besoins des mineurs, des
bûcherons et des jeunes familles en fondant des
hôpitaux communautaires partout dans le Nord-
Est de l’Ontario. Un reflet du développement et
de la croissance de la région depuis plusieurs
décennies, ils sont devenus le cœur et l’âme de
nos communautés.
Comme c’est souvent le cas avec les cycles
d’expansion et de ralentissement des économies
fondées sur l’exploitation des ressources, notre
population est maintenant en déclin et
vieillissante, bon nombre de personnes âgées
souffrent de problèmes complexes chroniques,
y compris les maladies du cœur, l’accident
vasculaire cérébral (AVC), la maladie pulmonaire
obstructive chronique, le diabète et l’arthrose.
Nous vivons une époque de changements, qui nous oblige à repenser la prestation des services
de santé en fonction des progrès en matière d’interventions chirurgicales, de médicaments et
de technologies. L’évolution est nécessaire et nous ne devons pas laisser la peur du
changement dicter la teneur de nos discussions.
Je souhaite que cette perspective historique permette de stimuler la conversation et nous aide
à progresser afin de créer un modèle communautaire de soins qui répond vraiment aux besoins
de la population du Nord-Est de l’Ontario.
En comprenant notre passé, j’espère que nous pourrons planifier l’avenir et répondre
ultimement à la question suivante :
Si nous établissions un système de soins de santé dans le Nord-Est de l’Ontario
aujourd’hui, quelle forme prendrait-il, et comment le bâtirions-nous afin qu’il procure
aux résidents du Nord autant de soins dont ils ont besoin et autant d’autonomie qu’ils le
souhaitent?
Louise Paquette