Situation A : Alimentation de l'adolescent
Actuellement, environ 15 % des adolescents français sont obèses.
S’alimenter n’est plus seulement se nourrir. Les études sur les habitudes alimentaires des populations
le prouvent, bien s’alimenter est aussi un gage de santé. Une bonne alimentation contribue à la
croissance harmonieuse de l’enfant et de l’adolescent en évitant deux écueils de plus en plus
rencontrés, les carences nutritionnelles et surtout l’obésité. Il est en effet crucial d’entrer dans
l’âge adulte avec un poids normal. Les chiffres sont là et si rien n’est fait, 50 à 70 % des adolescents
obèses le resteront après la puberté. Le risque est aussi de développer précocement les mêmes
maladies qu’à l’âge adulte, notamment les maladies cardio-vasculaires. En outre, fumer pendant
l’adolescence multiplie ce risque par trois.
Les fast-food dans le collimateur, mais pas seulement...
À l’image des États-Unis et de l’Allemagne, l’obésité fait des ravages chez les jeunes Français. En
cause, une alimentation excessive et déstructurée et le manque d’exercice. Alimentation trop
grasse, stéréotypée, pauvre en calcium, en fibres et en vitamines, abus de sodas (20 % des ados
absorbent du Coca au petit déjeuner) et de desserts sucrés, caractérisent les fast-foods, les premiers
accusés. Le manque d’exercice est dû aux loisirs de l’adolescent, représentés par la télévision et les
consoles de jeu au détriment des activités sportives. Le temps passé devant la télévision dans
l’enfance favoriserait l’obésité à l’adolescence. Autres responsables de l’obésité, une prédisposition
génétique et surtout le stress et un manque d’attention familiale. Une étude danoise a mis en
évidence que le risque d’obésité à l’âge de 20 ans est multiplié par 12 si, à 10 ans, l’enfant se sent
négligé par sa famille.
Trois repas équilibrés
Les parents ont un rôle important dans l’éducation nutritionnelle en inculquant à leurs enfants les
principes d’une alimentation équilibrée et structurée. Trois repas par jour sont préconisés.
Une alimentation variée pour éviter les carences
Les carences nutritionnelles existent encore en France et ne concernent pas uniquement les milieux
défavorisés. Si l’enfant en bas âge est le premier touché, l’adolescent n’échappe pas non plus à la
dénutrition. Il s’agit d’un déficit en un ou plusieurs nutriments du fait d’une alimentation
invariable et carencée à la base. On pense bien entendu aux fast-foods. Ainsi, l’adolescent et
l’enfant manquent de calcium et de vitamine D. Une alimentation lactée (lait, yaourts, fromages...)
permet de combler ce déficit. La carence en zinc est fréquente. Cet oligo-élément est essentiel pour la
croissance et les performances intellectuelles et physiques de l’adolescent. On en retrouve
abondamment dans le foie mais aussi dans les fruits de mer (les huîtres par exemple). Les fibres
alimentaires et les vitamines font souvent défaut, d’où l’intérêt de consommer quotidiennement des
légumes et des fruits frais.
D’après : www.harrmonie-prévention