1 Définition des espaces vectoriels p. 5
Exemple 4–Dans C3, on a
(1 + i)(10,i,−30) = (10 + 10i,−1 + i,−30 −30i).
Dans R7, on a
−12
5(2,3,−5,7,11,13,17) = −24
5,−36
5,12,−84
5,−132
5,−156
5,−204
5.
Remarque 5–Noter que le produit externe dans
Kn
est le produit externe dans
M1,n
(
K
).
1.3) Opérations dans un ensemble quelconque
On vérifiera aisément que l’addition sur
Kn
est un cas particulier de la notion de loi
de groupe commutatif définie ci-dessous.
1.3.1 Loi de groupe commutatif
Si
E
est un ensemble, on dit qu’il est muni d’une loi de groupe commutatif +
(appelée addition) s’il existe une façon d’associer
(b)
à tous éléments
u
et
v
de
E
un
troisième élément de E, noté u+vvérifiant les propriétés suivantes :
a) la loi est associative : pour tous éléments u,vet wde E on a
(u+v) + w=u+ (v+w).
Autrement dit, commencer par calculer
r
=
u
+
v
puis
r
+
w
donne le même
résultat que commencer par calculer r0=v+wpuis u+r0;
b) la loi est commutative : pour tous éléments uet vde E on a
u+v=v+u.
Autrement dit, étant donnés deux éléments de
E
, on obtient le même résultat
en additionnant l’un à l’autre ou l’autre à l’un ;
c)
la loi admet un élément neutre noté 0 : c’est un élément de
E
tel que, pour
tout élément ude E on a
u+ 0 = u.
Autrement dit, additionner 0 est une action neutre qui ne modifie pas l’élé-
ment à qui on l’additionne ;
d)
tout élément de
E
admet un opposé
(c)
pour la loi : pour tout élément
u
de
E
,
il existe un élément vde E tel que
u+v= 0.
On note −ul’élément v.
b. On dit une application de E ×E dans E.
c. On dit aussi symétrique.