Notes...
L'attraction terrestre
La constante d'accélération gn due à la pesanteur terrestre a été fixée à 9,806 65 m/s2 lors de
la IIIe CGPM en 1901. C'est également au cours de cette conférence que les notions de masse
et poids ont été clarifiées, le poids P étant une grandeur de la même nature qu'une force,
défini par le produit de la masse m et de l'accélération terrestre gn.
P = m . gn
Cette valeur de 9,81 m/s2 est approximative pour plusieurs raisons :
- la terre n'est pas une sphère parfaite, les pôles sont légèrement aplatis ;
- le relief est tel qu'aucun point n'a la même altitude ;
- la composition du sol est variable en fonction du lieu ;
- la rotation terrestre ajoute une composante, la force centrifuge. Donc la pesanteur varie avec
la latitude.
Si la rotation terrestre était 17 fois plus rapide, la force de gravitation serait insuffisante pour maintenir sur
terre les habitants situés à l'équateur !
Cette variation est connue depuis l'époque de la Révolution Française.
En mars 1790, afin d'uniformiser les mesures, Talleyrand propose de
définir le mètre grâce à un pendule battant la seconde. Mars 1791, l'idée
est abandonnée, à cause de la variation de gn qui influence sa période
d'oscillation. Le mètre sera donc une barre étalon égale au 1/40 000 000 du méridien terrestre.
La résistance humaine
Le fait d'être soumis à une forte accélération ou décélération provoque des troubles de la
circulation sanguine au niveau du cerveau. Celui-ci manquera de sang dans le premier cas
(> 4,5 gn, voile noir) ou au contraire aura un afflux important (< -3 gn, voile rouge). Seuls des
hommes suffisamment entraînés ou ayant un équipement spécial supportent des valeurs
extrêmes.
Des valeurs très élevées d'accélération
peuvent être supportées à condition qu'elles
soient de très courte durée (25 gn, 0,25 s).