Ornicar09

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Mais où est donc Ornicar ?
Atelier de réflexion sur la langue française
On s’interroge, on fait des recherches, on échange et on partage. On essaie de
nourrir sept rubriques : les bizarreries, des précis linguistiques, les fautes de langue,
les expressions imagées, les astuces mnémotechniques, les étymologies
étonnantes, les devinettes et les jeux de mots et de lettres.
Site internet : http://jacge.nguyen.free.fr/ornicar/
Séance du 16 mars 2010
Bizarreries ou anomalies
Sonner, sonnerie, sonnette, sonneur ; mais sonore, sonorité, sonoriser, dissonance,
dissoner… Ces mots viennent du latin sonare, sonus, avec un seul n. Son
redoublement ne s’explique donc pas.
Prud’homme ; mais prud’homal, prud’homie. Le Robert recommande prudhomme,
prudhommal, prudhommie. Au féminin, les Suisses recommandent la forme
prud’femme.
Précis linguistiques
Participe présent ou adjectif verbal
Le participe présent est une forme verbale, il exprime une action, il est invariable.
L’adjectif verbal est un qualificatif, il exprime un état, il s’accorde en genre et en
nombre avec le nom auquel il se rapporte. De plus, certains adjectifs verbaux se
distinguent, par l’orthographe, des participes présents d’où ils dérivent : adhérant /
adhérent ; communiquant / communicant ; convergeant / convergent ; fatiguant /
fatigant ; etc. La forme en –ant est participe présent, quand elle a un complément
d’objet ou circonstanciel ; elle est adjectif verbal, quand elle est attribut ou épithète.
J’ai pris une route zigzagante. J’ai pris une route zigzaguant entre talus d’éboulis et
pentes érodées. J’ai eu une journée fatigante. C’est en fatiguant son adversaire, qu’il
gagna la partie. J’ai loué deux chambres communicantes. Sa chambre
communiquant avec l’extérieur, il peut entrer et sortir à sa guise.
Ne dites pas, n’écrivez pas
Prenons ces mots dans leur acceptation
usuelle.
Toute la lignée de nos aïeuls…
Dites, écrivez
Prenons ces mots dans leur acception usuelle. Les
acceptions d’un mot = ses sens possibles.
Toute la lignée de nos aïeux… Aïeuls (aïeul et
aïeule) = les grands-parents ; bisaïeuls = les
arrière-grands-parents ; trisaïeuls = les parents de
ces derniers. Aïeux = tous les ancêtres.
Des
personnes
âgées
victimes Des personnes âgées victimes d’aigrefins…
d’aiglefins…
Aiglefin = poisson de la mer du Nord. Aigrefin (du
vieux verbe agriffer, « saisir, voler » = escroc.
L’alarme donnée, on déclencha l’alerte. L’alerte donnée, on déclencha l’alarme. Alerte (de
l’italien all’erta, « sur la hauteur » = appel au
secours, mise en garde contre un danger. Alarme
(de l’italien all’arme, « aux armes ! ») = dispositif,
signal, pour prévenir d’un danger imminent.
Expressions imagées
Faire long feu, se dit d'une cartouche dont l'amorce brûle trop lentement, de sorte
que le coup manque son but. « Mon pistolet avait fait long feu » (Vigny).
▫ Fig. Faire long feu : ne pas atteindre son but. Echouer. Cette vieille plaisanterie a
fait long feu, elle ne prend plus.
▫ Fig. Ne pas faire long feu : ne pas durer longtemps. Leur association n'a pas fait
long feu.
Faire une coupe sombre ou une coupe claire ?
Sylv. Action d'abattre des arbres, dans une forêt. Étendue de forêt à abattre. Coupe
dans une forêt communale.
▫ Coupe sombre ou d'ensemencement : opération qui consiste à n'enlever qu'une
partie des arbres pour permettre l'ensemencement de nouveaux arbres. Fig.
Suppression importante. On a fait une coupe sombre dans le personnel de
l'entreprise : on a licencié beaucoup d'employés.
▫ Coupe claire, qui éclaircit la coupe sombre et donne de la lumière aux jeunes
arbres. Fig. Suppression encore plus importante que la coupe sombre.
▫ Coupe réglée : abattage périodique d'une portion de bois déterminée. Mettre un
bois en coupe réglée. Fig. Mettre en coupe réglée : imposer indûment des
prélèvements périodiques, des sacrifices onéreux.
Bille en tête (Billard) Façon de frapper la boule, ou bille, blanche au-dessus et à la
verticale de son centre. (Figuré) Droit au but, directement, sans hésiter.
Astuces mnémotechniques
La Syrie rit (le deuxième i n’est pas grec), alors que la Libye bâille (bye-bye).
Les bébés gibbeux de l’abbesse et du rabbin font sabbat dans l’abbaye avec le
gibbon de l’abbé : les seuls mots dans lesquels la lettre b est redoublée.
Étymologies étonnantes
Élucubration n. f. étym. 1750; lucubrations 1594; bas latin elucubratio, de elucubrare
« travailler, exécuter en veillant », de lucubrum « veille »
■ Vx Ouvrage exécuté à force de veilles et de travail.
Mod. Péj. Œuvre ou théorie laborieusement édifiée et peu sensée. Divagation. On ne
peut prendre au sérieux toutes ces élucubrations. « Les élucubrations de tous ces
entrepreneurs de bonheur public » (Baudelaire).
Bourlinguer v. intr. étym. fin XVIIIe; peut-être de boulingue « petite voile »; → bouline
1 Mar. Avancer péniblement contre le vent et la mer. Rouler.
2 Naviguer beaucoup. Avoir bourlingué dans les mers du Sud.
▫ Fig. et fam. Voyager beaucoup en menant une vie aventureuse (cf. fam. Rouler sa
bosse*). « Bourlinguer », œuvre de Cendrars.
▫ N. f. bourlingue.
Rabutinage : Mme de Sévigné, née Marie de Rabutin-Chantal, et son cousin BussyRabutin, homme de lettres et d’esprit, ont inventé dans leur correspondance le
« rabutinage », première manière du « marivaudage » à venir.
Rabougrir (se) v. pron. étym. fin XVIe s.; de bougre « chétif, petit » (début xve s.)
■ S'étioler, se recroqueviller. Les arbres se rabougrissent à cause de la sécheresse.
▫ Fig. Un vieillard qui se rabougrit. Se ratatiner.
Bougre, Bougresse nom étym. 1450; Bogre « Bulgare » 1172; bas latin Bulgarus
1 Fam. Drôle, gaillard. La bougresse lui en a fait voir.
Par ext. N. m. Individu. Type. « Son impuissance à sauver tous les pauvres bougres
qu'on lui amenait » (Zola). Un bon bougre : un brave type. Il est bon bougre,
indulgent, accommodant.
2 Péj. Bougre d'idiot ! Espèce.
▫ Interj. Vx Bougre ! Bigre.
Bougnoul n. m. var. bougnoule étym. 1890; mot wolof « noir »
■ Fam. Péj. (injure raciste)
1 Nom donné par les Blancs du Sénégal aux Noirs autochtones.
2 (xxe) Maghrébin, arabe. Bicot, raton. « ces désespérés qui ont pris les armes
pour n'être plus jamais les ratons et les bougnoules de personne » (Mauriac).
Galapiat n. m. étym. 1790; altération probable de galapian, variante dialectale de
galopin ■ Fam. Galopin. Un petit galapiat. Polisson.
Ciboulot n. m. étym. 1883; de ciboule « oignon », d'après boule « tête »
■ Pop. Tête*. « On sait pas bien ce qu'il a dans le ciboulot, mais il est gentil » (Y.
Queffélec). Il n'a rien dans le ciboulot. Crâne.
Moustache, n. f., étym. 1549; italien mostaccio, bas grec mustaki, grec ancien
mustax « lèvre supérieure ».
Mesquin, ine, adj., étym. 1604; meschin, ine « jeune homme, fille, serviteur,
servante » XIIe; italien meschino, arabe miskin « pauvre ». On voit l’analogie : le
pauvre est sans valeur, sans importance, comme sont sans importance les serviteurs
aux yeux des nobles seigneurs. Puis l’adjectif est employé pour qualifier des choses
sans valeur, de qualité médiocre. De là, mesquin sera utilisé pour dépeindre des
personnes se montrant parcimonieuses, chiches, avares, achetant ou offrant des
objets ou denrées des plus ordinaires, sinon sordides, ou le plus souvent manquant
de générosité ou de grandeur d’âme, recourant à des calculs mesquins, multipliant
des querelles mesquines. [J. P. Colignon, Étonnantes étymologies]
Devinettes, jeux de mots, jeux de lettres (Solutions pages 5, 6, 7)
1. Par voie de conséquence. Voici cinq mots : brasero, hasardeux, quatre-quatre,
synopsis, gratuite… Lequel, parmi les mots suivants, continue cette série : concerto,
appendice, opiniâtre, pique-bœuf ?
2. Qui se ressemble s’assemble. Cette phrase a quelque chose de bizarre, mais
quoi ? L’exorciste hypocrite peut-il coexister avec le Chypriote ?
3. Juste une histoire de synonymes. Compléter la deuxième série.
ANNEAU (ALLIANCE) PACTE – POIGNEE (….) BAIE
4. Pas piquée des vers. Observez cette phrase : Rivalisant avec Corneille, il nous
étonna. De qui s’agit-il ?
5. Attention aux paronymes !
J’ai enfin pu mettre à jour / mettre au jour mon courrier.
L’archéologue a pu mettre à jour / mettre au jour le sarcophage.
Sa mixtion / miction à base de verveine sent très bon.
L’énurésie est une mixtion / miction involontaire.
Les premiers chrysanthèmes sont les prémices / prémisses de l’automne.
Ces deux faits étaient les prémices / prémisses de cet événement prévisible.
Le jeu de la langue française du Nouvel’Obs.
1. On accorde : J’ai lavé une de mes
chemises…
a. Qui était sale
b. Qui était sales
c. Cela dépend.
Le quiz de Jacques Drillon (5)
8. On écrit (deux réponses) :
a. Seringa
b. Seringua
c. Seringuat
d. Seringat
2. Étrenne(s)
a. Ne s’emploie qu’au pluriel
b. Peut s’employer au singulier.
9. Quand on dissocie en deux noms
coordonnés une expression unique («
elle et ses lèvres racontaient », écrit
Eluard), on fait :
a. Une tmèse
b. Un hendiadyin
c. Une diérèse.
3. On accorde :
a. Des tissus ivoire
b. Des tissus ivoires
c. L’un ou l’autre.
4. On y va…
a. Gaiement
b. Gaiment
c. Gaîment.
5. Où sont les deux orthographes
fautives ?
a. Accorte
b. Acalmie
c. Acompte
d. Acolythe.
6. « Exister est un verbe actif », disait
Claudel.
Qu’est-ce
qu’un
verbe
inchoatif ?
a. Il exprime l’état présent
b. Il exprime une action passée
c. Il exprime une action commençante.
7. Qu’est-ce qui correspond à « 9 192
631 770 périodes de la radiation
correspondant à la transition entre les
deux niveaux hyperfins de l'état
fondamental de l'atome de césium
133 » ?
a. Un hertz
b. Une seconde
c. Un hectopascal.
10. Et quand on intercale un ou
plusieurs éléments au milieu d’une
expression toute faite (ne prenez pas
ce que je dis à mal, au lieu de ne
prenez pas à mal ce que je dis), on
fait :
a. Une tmèse
b. Un hendiadyin
c. Une diérèse.
11. Un acteur reçoit un cachet, le
domestique des gages. Que reçoivent :
a. Un soldat ?
b. Un fonctionnaire ?
c. Un greffier ?
d. Un avocat ?
12. Une religieuse porte une cornette,
la femme du seigneur un chaperon.
Que portent :
a. Un moine ?
b. Un pénitent ?
c. Un saint-cyrien ?
13. Un objet contondant est :
a. Tranchant
b. Pointu
c. Ni tranchant ni pointu.
14. Y a-t-il une faute dans ces quatre
phrases ?
a. J’ai pallié cet inconvénient
b. J’ai obvié à un problème nouveau
c. J’ai suppléé mon collègue absent
d. J’ai suppléé à ce qui manquait.
15. On dit (deux réponses) :
a. Il s’est colleté avec des difficultés
b. Il s’est coltiné tout le boulot
c. Il s’est colleté toutes les difficultés
d. Il s’est coltiné avec tout le boulot.
16. Les Mémoires de Saint-Simon
sont :
a. Très intéressants
b. Très intéressantes
c. L’un ou l’autre.
17. Un in-quarto contient des cahiers
de feuilles pliées en quatre. Combien
de pages contient un cahier in-vingtquatre ?
a. 24
b. 48
c. 96.
18. Récitez le verbe pleuvoir à toutes
les personnes possibles de l’imparfait
de l’indicatif.
19. On écrit :
a. Des documents y afférant
b. Des documents y afférants
c. Des documents y afférent
d. Des documents y afférents
20. Rembrandt est un remarquable :
a. Eaufortiste
b. Aquafortiste
c. Graveur à l’eau-forte.
Solutions des devinettes :
1. Appendice. En lisant à haute voix, on peut entendre à la fin de chaque mot : zéro,
deux, quatre, six, huit. La suite logique est dix, d’où appendice.
2. Dans cette phrase, il y a deux anagrammes : exorciste – coexister ; hypocrite –
chypriote.
3. Anse, synonyme de poignée et de baie, comme alliance l’est de anneau et de
pacte.
4. Racine. Le code est donné par les initiales des mots de la phrase.
5. J’ai enfin pu mettre à jour mon courrier.
L’archéologue a pu mettre au jour le sarcophage.
Sa mixtion à base de verveine sent très bon.
L’énurésie est une miction involontaire.
Les premiers chrysanthèmes sont les prémices de l’automne.
Ces deux faits étaient les prémisses de cet événement prévisible.
Solutions du quiz de Jacques Drillon :
1c
2b – Étrenne(s) Au pluriel :
- Présents à l’occasion du jour de l’an.
- Gratification de fin d’année. Les éboueurs, le facteur sont venus chercher leurs
étrennes.
Au singulier : Premier usage qu'on fait d'une chose (cf. étrenner). Cet objet est neuf,
vous en aurez l'étrenne. Cf. primeur. Vous n'en avez pas l'étrenne ! on me l'a déjà dit
(reproche, insulte).
3a
4a et c
5b et d – Accalmie, acolyte.
6c - inchoatif, ive adjectif, étym. 1380; latin inchoativus, de inchoare « commencer »
■ Ling. Qui sert à exprimer une action commençante, un devenir, une progression.
Verbe, suffixe inchoatif. Rougir, verdir… Adolescent, pubescent, turgescent,
incandescent…
7b
8a ou d
9b - hendiadys [ɛ̃djadis] nom masculin
étym. 1902; du grec hen dia duoin « une chose au moyen de deux mots »
■ Didact. Figure de rhétorique qui consiste à dissocier en deux noms coordonnés
une expression unique (nom et adjectif ou nom et complément). Ex. « Un temple
rempli de voix et de prières » (Lamartine). On dit aussi hendiadyin [ɛ̃djadin], (1895).
10a - tmèse [tmɛz] nom féminin
étym. 1818; tmesis 1540; latin des grammairiens tmesis, mot grec, racine temnein «
couper »
■ Rhét. Séparation de deux éléments d'un mot habituellement liés, et intercalation
d'un ou plusieurs autres mots (ex. « Puis donc que vous trouvez la mienne
inconcevable » [Corneille]).
11 – a : une solde ; b : un traitement ; c : des émoluments ; d : des honoraires.
12 – a : une capuce ; b : une gagoule ; c : un shako.
13c - contondant, ante [kɔ̃tɔ̃dɑ̃, ɑ̃t] adjectif
étym. 1503; de l'ancien verbe contondre, latin contundere « frapper » → contusion
■ Didact. Qui blesse, meurtrit sans couper ni percer. Instrument contondant. « Le
meurtrier a dû se servir à la fois d'une arme contondante et d'une arme tranchante »
(Romains).
14. Non. Les quatre phrases sont justes.
pallier [palje] verbe transitif
étym. v. 1300; bas latin palliare « couvrir d'un manteau »
1 Littér. Couvrir, dissimuler en présentant sous une apparence spécieuse. Cacher,
déguiser. « Pauline apporte tous ses soins à pallier les insuffisances et les
défaillances d'Oscar, à les cacher aux yeux de tous » (Gide).
2 (xxe) Mod. Atténuer faute de remède véritable; résoudre d'une manière provisoire.
Les moyens de pallier la crise.
rem. La constr. pallier à est incorrecte et critiquée : « On pallie généralement au
manque de matériel par des hommes » (Camus).
obvier [ɔbvje] verbe transitif indirect
■ Littér. Obvier à : mettre obstacle, parer à (un mal, un inconvénient). Obvier à un
accident possible en prenant des mesures rigoureuses. Obvier à un inconvénient.
Eviter, prévenir, remédier.
suppléer [syplee] verbe transitif
I V. tr. dir. Littér. Se mettre ou être mis à la place de… pour remplacer (ce qui
manque) ou renforcer (ce qui est insuffisant). Suppléer qqn, remplir ses fonctions, sa
place, son travail. Suppléer un professeur.
II V. tr. ind. (1559) Suppléer à… Plus cour. Remédier à (un défaut, une insuffisance)
en remplaçant, en compensant. Réparer. « Il ne disposait que d'un vocabulaire très
pauvre et suppléait à cette indigence par l'image, […] par l'accent » (Mauriac).
15a et b - colleter [kɔlte] verbe transitif, étym. coleter 1580; de collet
Vieilli Saisir (qqn) au collet pour lui faire violence. Attaquer. Colleter rudement son
adversaire.
Mod. Se colleter v. pron. Se battre, lutter. Se colleter comme des voyous. Fig. Se
colleter avec les difficultés. Se débattre. « incapable de se colleter avec la vie »
(Sagan).
coltiner [kɔltine] verbe transitif, étym. 1835; « prendre au collet » 1790; 1725
colletiner; de collet
1 Porter (un lourd fardeau) sur le cou, les épaules (la tête étant protégée par un
coltin, coiffure prolongée d'une pièce de cuir protégeant le cou et les épaules). Par
ext. Porter. Transbahuter. « Quand il apportait un paquet, même lourd et
encombrant, il le coltinait tout seul » (Duhamel).
2 Fam. Se coltiner (qqch.). Exécuter, 1. faire. Se coltiner la vaisselle, tout le boulot.
Se farcir, 2. se taper.
16a
17b (24 feuilles donnent 48 pages).
18. Il pleuvait. Ils ou elles pleuvaient (les coups, les punitions).
19d - Afférent, ente adjectif
1 Didact. Qui se rapporte à. Renseignements afférents à une affaire (Académie). Le
dossier et les documents y afférents.
2 Dr. Qui revient à. La part afférente à chaque héritier.
Le verbe afférer n’existe pas.
20b et c.
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