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3. PHYSIOPATHOLOGIE – CLASSIFICATION ANATOMOPATHOLOGIQUE
3.1.
Physiopathologie
3.1.1. Généralités
Le plus souvent dues à un traumatisme à basse énergie par une simple chute de sa
hauteur (femme ménopausée ostéoporotique), plus rarement, et plutôt chez les sujets
jeunes dues à un traumatisme violent à hauteur énergie (AVP, chute d’un lieu élevé,
accident de travail, tentative d’autolyse…) ; elles entraînent alors des fractures plus
complexes.
Mécanisme quasi constamment indirect par chute sur le poignet classification en
fonction de la position du poignet durant la chute.
3.1.2. Fracture par compression – extension à déplacement postérieur
- De loin la plus fréquente : ≈ 85 %
- Touche très fréquemment la femme ménopausée (60-70 ans) suite à une simple chute
de sa hauteur sur la paume de la main.
- Due à une chute sur la main en hyper-extension ; le mécanisme associe alors une
compression axiale et une hyper-extension du poignet souvent entraînée par le poids du
corps dans la chute, vers l’avant
- Ce mécanisme entraîne :
o Une fracture de l’’épiphyse radiale distale ≈ 2 cm au-dessus de l’interligne radio-
carpien avec un déplacement selon 3 composantes :
Bascule postérieure qui oriente la glène radiale en bas et en arrière
Ascension par impaction de l’épiphyse dans le fragment proximal
Tassement latéral ± translation en dehors se traduisant par
l’horizontalisation de la ligne bistyloïdienne
o ± associée à des degrés divers à :
Une fracture de la tête ulnaire,
Un refend articulaire au niveau de la glène radiale dans le plan frontal
et/ou sagittal,
Une lésion du ligament triangulaire pouvant aller jusqu’à une luxation
radio-ulnaire distale
- Selon le trait de fracture, on distingue :
o Les fractures extra-articulaires ou sus-articulaires :
Fracture de Pouteau-Colles (fracture de l’épiphyse radiale distale à
bascule postérieure sans refend articulaire ni lésion associée)