
 
contre l’hôte (39,1 % et 38,5 %), diarrhée (26,0 % et 24,5 %) et nausées (26,5 % et 23,4 %). Les 
effets indésirables fréquents qui ont été signalés plus souvent dans le groupe létermovir que 
dans le groupe placebo étaient les suivants : vomissements (18,5 % vs 13,5 %), toux (14,2 % 
vs 10,4 %) et œdème périphérique (14,5 % vs 9,4 %). Les effets indésirables graves les plus 
fréquents signalés dans le groupe létermovir et dans le groupe placebo, respectivement, étaient 
les suivants : infection (20,6 % et 18,8 %), réaction du greffon contre l’hôte (9,9 % et 10,4 %) et 
atteinte rénale aiguë (1,3 % et 4,7 %). Le létermovir n’a pas été associé à une myélotoxicité ni à 
une néphrotoxicité. 
 
À propos du létermovir 
 Le létermovir est un antiviral expérimental administré une fois par jour qui est en cours de 
mise au point pour la prévention de l’infection et de la maladie à CMV. Il fait partie d’une nouvelle 
classe d’inhibiteurs non nucléosidiques du CMV (les 3,4 dihydro-quinazolines) et inhibe la 
réplication virale en ciblant spécifiquement le complexe de la terminase virale. Le létermovir 
n’exerce aucune activité contre d’autres virus. Le létermovir a été désigné médicament orphelin par 
l’European Medicines Agency, par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et par le 
ministère japonais de la Santé, du Travail et du Bien-être pour la prévention de l’infection et de la 
maladie à CMV dans les populations à risque. De plus, la FDA a accordé une procédure 
d’évaluation accélérée au létermovir. 
 En vertu d’une entente signée en 2012, Merck (par l’entremise d’une filiale) a acheté les 
droits de mise au point et de commercialisation du létermovir à l’échelle mondiale à AiCuris GmbH 
& Co KG (www.aicuris.com).  
 
À propos de l’infection à CMV 
 Le CMV est un virus répandu qui infecte des personnes de tous âges. De nombreuses 
personnes sont séropositives pour le CMV dans le monde entier, ce qui signifie qu’elles présentent 
des anticorps anti-CMV dans leur sang en raison d’une exposition antérieure au virus ou d’une 
primo-infection à CMV. Les personnes dont le système immunitaire est normal présentent rarement 
les symptômes de l’infection à CMV après l’infection initiale, le virus restant généralement inactif ou 
latent dans le corps à vie. Un système immunitaire affaibli permet une réactivation du virus qui peut 
entraîner une maladie symptomatique ou une infection secondaire causée par d’autres agents 
pathogènes. La maladie à CMV peut entraîner l’atteinte d’un organe cible, y compris une maladie 
gastro-intestinale, une pneumonie ou une rétinite. Les receveurs d’une greffe qui contractent une 
infection à CMV après la greffe présentent un risque accru d’atteinte du greffon. L’infection à CMV 
peut menacer la vie des patients gravement immunodéprimés.