Le létermovir, un antiviral expérimental de Merck conçu pour la

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Le létermovir, un antiviral expérimental de Merck conçu pour la prévention
de l’infection à cytomégalovirus (CMV) chez les receveurs de greffe
de moelle osseuse, très efficace jusqu’à la 24e semaine après la greffe
dans une étude pivot de phase III
Le traitement prophylactique avec le létermovir est associé à une réduction de la
mortalité toutes causes
jusqu’à la 24e semaine après la greffe
KIRKLAND, Québec, le 26 février 2017 – Merck & Co., Inc. (NYSE : MRK), connue sous le nom
de MSD à l’extérieur du Canada et des États-Unis, a annoncé aujourd’hui les résultats d’une
étude clinique pivot de phase III sur le létermovir, un antiviral expérimental conçu pour la
prévention d’une infection à cytomégalovirus (CMV) importante sur le plan clinique chez les
adultes (18 ans et plus) séropositifs pour le CMV ayant reçu une greffe de cellules souches
hématopoïétiques (GCSH) allogénique, aussi appelée « greffe de moelle osseuse ». L’étude a
permis de confirmer le paramètre d’efficacité principal en montrant qu’un nombre nettement
moindre de patients dont le taux d’ADN du CMV était indétectable au début du traitement à l’étude a
contracté une infection à CMV importante sur le plan clinique jusqu’à la 24e semaine après la GCSH
(avec l’approche selon laquelle les patients qui ont abandonné l’étude avant la 24e semaine après la
greffe ou pour lesquels il y avait des résultats manquants à la 24e semaine après la greffe étaient
considérés comme un échec thérapeutique). Dans le cadre de l’étude, le traitement prophylactique
avec le létermovir a été associé à une réduction de la mortalité toutes causes jusqu’à la
24e semaine après la GCSH.
Les résultats de l’étude ont été présentés pour la première fois au congrès annuel conjoint
(BMT Tandem Meetings) du Center for International Blood & Marrow Transplant Research
(CIBMTR) et de l’American Society for Blood and Marrow Transplantation (ASBMT), tenu du 22 au
26 février à Orlando, en Floride.
-2« Ces résultats ont montré que le traitement prophylactique avec le létermovir commençant
après la GCSH et se poursuivant jusqu’au jour 100 après la greffe a entraîné une réduction
importante des cas d’infection à CMV nécessitant un traitement antirétroviral préventif jusqu’à la
24e semaine après la greffe », a déclaré le Dr Francisco M. Marty, professeur agrégé de médecine à
la Harvard Medical School et membre du personnel médical spécialisé en maladies infectieuses
chez les greffés et les patients cancéreux au Dana-Farber Cancer Institute et au Brigham and
Women’s Hospital, qui a présenté les données. « Cette étude a montré que le létermovir était
associé à une réduction de la mortalité toutes causes. À la lumière de ces résultats, le létermovir
utilisé comme traitement prophylactique primaire de l’infection à CMV constitue une nouvelle
stratégie potentielle pour la prévention de cette infection chez ces patients présentant un risque
élevé. »
L’infection à CMV est l’infection virale importante sur le plan clinique qui survient le plus
fréquemment chez les receveurs d’une GCSH allogénique. La GCSH est une intervention médicale
du domaine de l’hémato-oncologie, réalisée le plus souvent pour traiter les patients atteints de
certains cancers du sang ou de la moelle osseuse, comme la leucémie et les lymphomes. Bien que
le traitement antiviral préventif (entrepris lorsque l’ADN du CMV est détecté dans le sang) puisse
réduire la fréquence de la maladie à CMV, la réactivation du virus après la GCSH est associée à
une mortalité plus élevée malgré le recours au traitement préventif.
« Il existe un besoin non comblé d’options thérapeutiques pour la prévention de l’infection à
CMV chez les receveurs d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques », a affirmé le
Dr Nicholas Kartsonis, vice-président, Recherche clinique sur les maladies infectieuses,
Laboratoires de recherche Merck.
À propos de l’étude pivot de phase III
Les receveurs d’une GCSH âgés de 18 ans ou plus et séropositifs pour le CMV dont le taux
plasmatique d’ADN du CMV était indétectable dans les 5 jours précédant la répartition aléatoire
étaient admissibles à l’étude. Les patients ont été répartis de façon aléatoire, selon un rapport 2:1,
pour recevoir du létermovir ou un placebo administrés une fois par jour par voie orale (comprimé) ou
intraveineuse, jusqu’à la 14e semaine (jour 100) après la GCSH. La dose de létermovir était de
480 mg/ jour (ou 240 mg/jour si le patient était traité par l’immunosuppresseur cyclosporine). Le
traitement avec le létermovir commençait après la GCSH, dès le jour de la greffe et au plus tard
28 jours après la greffe. L’évaluation des patients quant au paramètre d’efficacité principale, une
infection à CMV importante sur le plan clinique, a été effectuée une fois par semaine jusqu’à la
14e semaine, puis toutes les deux semaines jusqu’à la 24e semaine. Les patients qui ont contracté
une infection à CMV importante sur le plan clinique, définie comme étant l’apparition de la maladie à
-3CMV ou l’instauration d’un traitement préventif contre le CMV en fonction d’une virémie vérifiée
(mesurée par le laboratoire central) et de l’état clinique du patient, ont cessé de prendre le
médicament à l’étude et ont reçu un traitement préventif contre le CMV. Les patients ont continué
de faire l’objet d’un suivi de l’innocuité tous les deux mois jusqu’à la 48e semaine après la GCSH.
Le paramètre principal de l’étude était la proportion de patients ayant contracté une infection
à CMV importante sur le plan clinique jusqu’à la 24e semaine après la GCSH chez les patients dont
l’ADN du CMV était indétectable au début du traitement à l’étude. Les patients qui ont
abandonné l’étude prématurément pour quelque raison que ce soit ou pour lesquels il y avait des
données manquantes à la 24e semaine après la GCSH étaient considérés comme un échec
thérapeutique. Tous les effets indésirables ont été analysés sur une période de 14 jours après
l’administration de la dernière dose du médicament à l’étude.
L’étude a permis de confirmer le paramètre d’efficacité principal en montrant que, sur les
495 patients traités dont l’ADN du CMV était indétectable au début du traitement, un nombre
nettement moindre de patients ont contracté une infection à CMV importante sur le plan clinique
dans le groupe létermovir (37,5 %; n = 122/325) par rapport au groupe placebo (60,6 %,
n = 103/170), jusqu’à la 24e semaine après la GCSH (différence entre les traitements : -23,5;
intervalle de confiance [IC] à 95 % : -32,5 à -14,6; test unilatéral : p < 0,0001).
L’efficacité a été démontrée de façon constante dans tous les sous-groupes de patients.
Le létermovir a procuré un bienfait significatif par rapport au placebo quant au délai avant la
survenue d’une infection à CMV importante sur le plan clinique jusqu’à la 24e semaine après la
GCSH chez les patients présentant un risque plus élevé ou un risque plus faible de contracter la
maladie à CMV au début de l’étude (test logarithmique par rangs bilatéral p < 0,0001 pour les
deux groupes).
En outre, un paramètre secondaire évaluant la fin de la période de traitement (à la
14e semaine après la GCSH) a montré que le nombre de patients ayant contracté une infection
à CMV importante sur le plan clinique était nettement moindre dans le groupe létermovir
(19,1 %; n = 62/325) que dans le groupe placebo (50,0 %; n = 85/170) jusqu’à la 14e semaine
(jour 100) après la GCSH (différence entre les traitements : -31,3 [IC à 95 % : -39,9 à -22,6];
test unilatéral : p < 0,0001).
Dans cette étude, le létermovir a été associé à une réduction de la mortalité toutes
causes jusqu’à la 24e semaine après la GCSH (9,8 %; n = 32/325) par rapport au placebo
(15,9 %; n = 27/170); test logarithmique par rangs bilatéral : p = 0,0317.
Les effets indésirables de toute intensité les plus fréquents signalés dans le groupe
létermovir et dans le groupe placebo, respectivement, étaient les suivants : réaction du greffon
-4contre l’hôte (39,1 % et 38,5 %), diarrhée (26,0 % et 24,5 %) et nausées (26,5 % et 23,4 %). Les
effets indésirables fréquents qui ont été signalés plus souvent dans le groupe létermovir que
dans le groupe placebo étaient les suivants : vomissements (18,5 % vs 13,5 %), toux (14,2 %
vs 10,4 %) et œdème périphérique (14,5 % vs 9,4 %). Les effets indésirables graves les plus
fréquents signalés dans le groupe létermovir et dans le groupe placebo, respectivement, étaient
les suivants : infection (20,6 % et 18,8 %), réaction du greffon contre l’hôte (9,9 % et 10,4 %) et
atteinte rénale aiguë (1,3 % et 4,7 %). Le létermovir n’a pas été associé à une myélotoxicité ni à
une néphrotoxicité.
À propos du létermovir
Le létermovir est un antiviral expérimental administré une fois par jour qui est en cours de
mise au point pour la prévention de l’infection et de la maladie à CMV. Il fait partie d’une nouvelle
classe d’inhibiteurs non nucléosidiques du CMV (les 3,4 dihydro-quinazolines) et inhibe la
réplication virale en ciblant spécifiquement le complexe de la terminase virale. Le létermovir
n’exerce aucune activité contre d’autres virus. Le létermovir a été désigné médicament orphelin par
l’European Medicines Agency, par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et par le
ministère japonais de la Santé, du Travail et du Bien-être pour la prévention de l’infection et de la
maladie à CMV dans les populations à risque. De plus, la FDA a accordé une procédure
d’évaluation accélérée au létermovir.
En vertu d’une entente signée en 2012, Merck (par l’entremise d’une filiale) a acheté les
droits de mise au point et de commercialisation du létermovir à l’échelle mondiale à AiCuris GmbH
& Co KG (www.aicuris.com).
À propos de l’infection à CMV
Le CMV est un virus répandu qui infecte des personnes de tous âges. De nombreuses
personnes sont séropositives pour le CMV dans le monde entier, ce qui signifie qu’elles présentent
des anticorps anti-CMV dans leur sang en raison d’une exposition antérieure au virus ou d’une
primo-infection à CMV. Les personnes dont le système immunitaire est normal présentent rarement
les symptômes de l’infection à CMV après l’infection initiale, le virus restant généralement inactif ou
latent dans le corps à vie. Un système immunitaire affaibli permet une réactivation du virus qui peut
entraîner une maladie symptomatique ou une infection secondaire causée par d’autres agents
pathogènes. La maladie à CMV peut entraîner l’atteinte d’un organe cible, y compris une maladie
gastro-intestinale, une pneumonie ou une rétinite. Les receveurs d’une greffe qui contractent une
infection à CMV après la greffe présentent un risque accru d’atteinte du greffon. L’infection à CMV
peut menacer la vie des patients gravement immunodéprimés.
-5-
À propos de Merck au Canada
Depuis plus d’un siècle, la société Merck est un chef de file mondial dans le domaine
des soins de santé qui vise à aider le monde à vivre mieux. Merck est connue sous le nom de
MSD à l’extérieur des États-Unis et du Canada. Grâce à nos médicaments d’ordonnance,
vaccins, traitements biologiques, produits de santé grand public et de santé animale, nous
collaborons avec nos clients et œuvrons dans plus de 140 pays à procurer des solutions de
santé novatrices. Nous démontrons également notre détermination à améliorer l’accès aux
soins de santé grâce à des politiques, programmes et partenariats d’envergure. Pour de plus
amples renseignements à propos de nos activités au Canada, visitez le site www.merck.ca et
suivez-nous sur YouTube et Twitter.
Déclarations prospectives
Ce communiqué de Merck & Co., Inc., Kenilworth, N.J., États-Unis (la « Société »)
contient des « déclarations prospectives » (forward looking statements), au sens des
dispositions libératoires de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995 des États-Unis.
Ces déclarations sont fondées sur les convictions et les prévisions actuelles de la direction de la
Société et sont soumises à de nombreux risques et incertitudes. Rien ne garantit que les
produits au stade expérimental recevront les approbations nécessaires des organismes de
réglementation ou qu’ils auront un succès commercial. Si les postulats comptables se révèlent
inexacts, ou en cas de risques ou d’incertitudes, les résultats réels peuvent différer de façon
appréciable de ceux que décrivent les déclarations prospectives.
Les risques et les incertitudes comprennent, sans s’y limiter, les conditions générales du
secteur et la concurrence; les facteurs économiques généraux, y compris le taux d’intérêt et les
fluctuations du taux de change; les effets de la réglementation de l’industrie pharmaceutique ou
des lois concernant les soins de la santé aux États-Unis et à l’échelle mondiale; les tendances
mondiales en matière de limitation des coûts de soins de santé; les percées technologiques et
les nouveaux produits des concurrents ainsi que les brevets obtenus par ces derniers; les défis
inhérents à la mise au point des nouveaux produits, y compris l’obtention de l’approbation
réglementaire; la capacité de la Société à prédire précisément les conditions de marché futures;
les difficultés ou les retards liés à la fabrication; l’instabilité financière des économies mondiales
et le risque-pays; la dépendance à l’égard de l’efficacité des brevets de la Société et des autres
protections relatives aux produits innovants, ainsi que le risque de faire l’objet d’actions
judiciaires, y compris les litiges sur les brevets, ou de mesures réglementaires.
-6La Société ne s’engage aucunement à publier des mises à jour de ses déclarations
prospectives à la suite de nouveaux renseignements, d’événements futurs ou de quelque fait
que ce soit. D’autres facteurs susceptibles d’entraîner une différence notable entre les résultats
réels et les résultats décrits dans les déclarations prospectives sont énoncés dans le rapport
annuel 2015 de la Société établi sur le formulaire 10-K et dans les autres documents déposés
par la Société auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et
accessibles sur le site Internet de cette dernière (www.sec.gov).
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